Cet article a pour objectif de permettre un examen approfondi des expériences apportant des preuves en faveur de l’existence des phénomènes psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi.. Les références données dans cet article ne sont pas destinées à convaincre le lecteur de la réalité du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi.. Elles ont pour ambition de fournir des arguments solides en vue de légitimer la recherche dans le domaine de la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire.. En effet, les effets psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. observés en laboratoire ne sont pas marginaux ou non reproductibles, bien qu’il soit clair que dans de nombreux cas, ils semblent dépendants de certains expérimentateurs et sujets. Cet article inclut des références d’expériences scientifiques, d’analyses statistiques utilisant les méta-analyses, d’expériences qualitatives effectuées avec des sujets doués et d’expérimentations ayant pour objectif de prouver la réalité du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi.. Une évaluation critique de ce travail sera également proposée. Des liens vers les documents disponibles sur Internet ont été mentionnés. Enfin, nous verrons que des recherches prenant en compte des perspectives théoriques sont nécessaires, en particulier celles portant sur une éventuelle influence de l’expérimentateur.
Ce recueil répond à l’affirmation selon laquelle il n’existerait pas de preuves en faveur du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. et qu’il n’y aurait donc pas d’arguments légitimant la recherche et la création de postes universitaires dans le domaine de la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire.. Il a souvent été dit, notamment pour des questions de tailles d’effets, qu’il n’existe pas de preuves du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. et que s’il y en avaient, ces preuves étaient marginales et non reproductibles, et que les fonds devraient plutôt être alloués à l’étude des croyances au paranormalLe champ des phénomènes susceptibles de relever de la paranormalité est plus ou moins étendu suivant l'idée même que l'on se fait de ce qui est censé être normal ou pas. Une fois éliminé ce qui relève de l' « anormal » et qui renverrait plutôt au dérèglement, voire au pathologique, il reste un domaine assez vaste de phénomènes ou d'expériences étranges, difficilement explicables, qualifiés bien souvent de paranormaux. Les limites de ce corpus de phénomènes sont destinées à être floues puisqu'elles dépendent étroitement de l'idée qu'à une époque et dans une culture données on se fait du «normal », de l'« explicable» et du «possible ». Prenons un premier exemple, bien connu des historiens des sciences. On a longtemps considéré que les météorites n'existaient pas, puisque des «pierres ne pouvaient pas tomber du ciel ». Pourtant de nombreux témoignages rendaient compte de leur existence, avant que la science classique ne les reconnaisse. Ces « pierres » semblent paranormales pour qui ne dispose pas des concepts adéquats permettant de les accepter en tant qu'objets «dignes de science ». Un deuxième exemple aidera à comprendre le relativisme indispensable dès que l'on tente d'appréhender culturellement la paranormalité. Dans les sociétés traditionnelles africaines, il est très classique de considérer qu'à l'aide de pratiques sorcières un sort ait pu être jeté, faisant ainsi une ou plusieurs victimes. L'idée de l'influence occulte à distance ne pose alors pas problème et fait partie des faits possibles, repérés comme causes envisageables du mal et du malheur. L'action sorcière est donc exclue d'une logique paranormale stricto sensu puisque complètement intégrée dans les croyances populaires. Il est d'ailleurs intéressant de noter que, pour bon nombre de nos contemporains vivant en Europe occidentale, cette conviction est encore très présente. Une fois posé ce nécessaire relativisme, il semble que l'on puisse dégager à notre époque quatre manières dominantes d'aborder le concept de paranormal: « sceptique », «fourre-tout », «parapsychologique» et « holistique ». Pour les sceptiques, le paranormal n'existe pas en tant que tel. Il renvoie à d'autres catégories. Le paranormal n'est qu'apparent. Il peut s'agir en fait d'illusions, de trucages consciemment organisés ou de perceptions inconscientes dont d'éventuels témoins ont été victimes en toute bonne foi. Dans cette optique, des faits inexpliqués peuvent bien être reconnus, surtout s'ils sont reproductibles, mais ils doivent trouver leur place au sein d'interrogations portées logiquement par la science. Les tenants de cette manière d'envisager les choses sont souvent qualifiés de «scientistes», tant ils semblent attachés à une vision du réel correspondant exclusivement aux données les plus classiques et reconnues de la science. Leurs références privilégiées se trouvent du côté d'une épistémologie se définissant comme «cartésienne» ou «rationaliste ». Ce qui n'est pas sans poser question. En effet, en choisissant de délimiter d'une façon plus ou moins arbitraire des objets d'étude considérés comme rationnels et d'autres qui, ne l'étant pas, ne méritent pas que l'on s'y attarde, il n'est pas dit que l'on choisisse le camp de la raison. Le risque encouru est de se débarrasser d'un certain nombre de phénomènes gênants au prix d'une amputation d'un réel que l'on peut supposer toujours plus complexe que l'idée que l'on peut s'en faire. En France, Henri Broch est sans doute le représentant le plus connu de ce courant de pensée s'appuyant sur la « zététique », se voulant « science du doute ». À l'apparent opposé de l'approche précédente, le paranormal est parfois envisagé comme un gigantesque fourre-tout, où tout «mystère» est traité sur un pied d'égalité et dans une logique du « tout existe et tout est ton », sans réflexion épistémolologique sur le niveau de réalité susceptibles d'être mis en jeu suivant les «faits » invoqués. Se côtoient, pêle-mêle, les phénomènes dits paranormaux étudiés par les parapsychologues, la cryptozoologie (étude des animaux rares et mystérieux), l'ufologie et, d'une façon plus large, tout phénomène réputé extraordinaire, inexplicable ou mystérieux: triangle des Bermudes, archéologie sacrée, civilisations disparues, ésotérisme, occultisme, sociétés secrètes, etc. Dans ce cadre, où dominent l'amalgame et l'hétérogénéité, les phénomènes étudiés sont accueillis au milieu d'un ensemble baroque qui pèche indiscutablement par son manque d'unité, du moins vu sous un épistémologique. En revanche, en terme sociologique on pourrrait reconnaître une certaine pertinence de recoupement. En effet, le même statut parascientifique réservé à l'ensemble des phénomènes concernés (puisque dans l'optique scientiste évoquée précédemment « rien n'existe et rien n'est bon »). De plus, des travaux sociologiques ont bien montré la proximité des représentations et croyances que l'adhésion à plusieurs de ces phénomènes implique. Très souvent, le terme « paranormal» est employé de façon plus restrictive pour désigner les phénomènes dits paranormaux étudiés par les parapsychologues, regroupant essentiellement les phénomènes de perception extrasensorielle (ESP : télépathie, clairvoyance, précognition) et les phénomènes de type physique (psychokinèse). L'approche parapsychologique tente d'établir des liens entre les expériences réalisées en laboratoire ayant permis d'asseoir les catégories précédentes et un certain nombre de phénomènes du «paranormal spontané ». La question pertinente pour les chercheurs en parapsychologie consiste à se demander si, devant des faits ou des témoignages non ordinaires, on ne se trouve pas en présence de phénomènes paranormaux observés in vivo. La lévitation n'est-elle pas pas à rattacher à une forme particulière de macropsychokinèse ? Dans la pratique des voyants peut-on repérer des compétences paranormales correspondant à des phénomènes de type ESP? Les parapsychologues restent ouverts mais prudents devant des faits s'éloignant de leurs objets d'études et des interprétations se détachant trop d'une pensée authentiquement rationnelle ce qui les différencie des approches différentes. La dernière manière d'envisager le paranormal peut être considérée comme une variante de la précédente mais s'en différenciant suffisamment pour en être démarquée. Reconnaissant les mêmes phénomènes que les parapsychologues « classiques » mais préocuppés par une théorisation globale et donc à prétention holistique, à défaut d'être définitive, certains chercheurs s'éloignent de l'expérimentation de laboratoire et de la question de la preuve. Ils considèrent cette dernière comme définitivement acquise ou pensent qu'elle n'est pas pertinente épistémologiquement. Ils se tournent alors préférentiellement vers les données tirées de l'expérience subjective pour tenter diverses synthèses à coloration psychologique, philosophique, voire religieuse, suivant les auteurs. Ainsi Philippe Wallon tente de théoriser à travers le concept des «niveaux du mental », un élargissement de l'inconscient associée à des éléments : la philosophie orientale. François Favre privilégie quant à lui le concept d'« intentionnalité» comme moteur de l'émergence du paranormal. D'autres auteurs, à la sensibilité proche du mouvement New Age, n'hésitent pas à associer d'une façon syncrétique plus ou moins rigoureuse des considérations scientifiques (la physique quantique est très souvent convoquée pour la circonstance), philosophiques et spirituelles intégrant des éléments paranormaux. Pour terminer, il paraît utile de tenter de rapprocher le paranormal, concept complexe et polysémique, de certaines catégories théologiques. Le paranormal est trop souvent associé au sumaturel, comme il peut l'être au contraire au diabolique. C'est sans doute à la méconnaissance des travaux parapsychologiques, tout autant dans les milieux ethnologiques, psychanalytiques que théologiques, que l'on doit ce type de confusions et d'amalgames, parfois lourds de fâcheuses conséquences (notamment dans le cadre de certaines prises en charge thérapeutiques, d'accompagnements spirituels ou de pratiques d'exorcismes). Ne serait-il pas plus judicieux de considérer les phénomènes dits paranormaux comme relevant d'un « naturel non ordinaire », voire de la catégorie du «préternaturel»? Il n'est pas question de clore ici un débat qui mérite mieux que la place académique limitée qui lui est aujourd'hui accordée. {Par Paul-Louis Rabeyron (extrait du dictionnaire des miracles et de l'extraordinaire chrétien, rédigé sous la direction de Patrick Sbalchiero, Fayard, 2000)}. Ce recueil expose des arguments réfutant ce type d’affirmations.
Les ouvrages standard résumant les recherches dans le domaine de la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire., le Handbook of Parapsychology de Wolman et The Skeptic’s Handbook of Parapsychology de Kurtz, ne sont plus d’actualité et sont épuisés depuis longtemps. Il existe plusieurs ouvrages et articles facilement accessibles et s’avérant instructifs (Broughton, 1991 ; Edge, Morris, Palmer & Rush, 1986 ; Irwin, 2000 ; Stokes, 1997) mais il ne s’agit pas de sources concises de travail qui listeraient les publications significatives. On notera également l’ouvrage de Dean RadinDean Radin a mené des recherches dans le domaine de la parapsychologie expérimentale en milieu universitaire et dans lindustrie. Il a travaillé à lUniversité de Princeton, à lUniversité dEdimbourg, à lUniversité du Nevada et au Stanford Research International (SRI). Il a également été président de la Parapsychological Association. Il est lauteur de "La consience invisible", un livre qui dresse un paranorama global des recherches scientifiques dans le domaine de la parapsychologie. Il est aussi auteur et co-auteur de plus de 175 articles de journaux et rapports techniques en lien avec la parapsychologie. intitulé La Conscience Invisible (1997), qui reste cependant controversé et provocateur selon certains, étant donné son caractère de plaidoyer avoué.
Avant toute chose, précisons que cet article, et les références qu’il propose, n’ont pas pour but de démontrer au lecteur que le psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. a été prouvé. En dehors de l’impossibilité de principe de prouver un phénomène dans le domaine des sciences empiriques, nous croyons que le fait même de chercher la preuve convaincante et définitive du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi., que ce soit par une énumération d’expériences de laboratoire, de reproductions d’expériences, ou de meta-analyses, est une entreprise vaine. L’expérience de Pratt-Woodruff est souvent citée comme l’exemple classique de la recherche qui pouvait être considérée, lors de sa conception, comme ayant étant réalisée dans les meilleures conditions possibles et qui, plus tard, s’est trouvée en réalité ne pas l’être. Nous ne voyons aucune raison de penser que les expériences les mieux conçues aujourd’hui seront convaincantes pour nos successeurs.
En effet, certains critiques comme David Marks ou Ray Hyman utilisent ce type d’argument pour discréditer la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. dans son ensemble. En attribuant une durée de vie de dix ans aux expériences parapsychologiques, ils supposent que les découvertes dans ce champ de recherche ne perdurent que pendant un laps de temps précédant la découverte d’un ou plusieurs biaisPrésence de patterns ou de défauts particuliers pouvant introduire une modification arbitraire des résultats et faussant ainsi leur validité (ex : un dé non équilibré ayant tendance à faire sortir souvent le même chiffre).. En réalité, certaines recherches, comme les travaux effectués au laboratoire du Maimonide’s Hospital sur les perceptions extra-sensoriellesConnaissance dun événement extérieur sans lintervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. On distingue la télépathie, la clairvoyance et la précognition. lors des rêves, résistent encore aujourd’hui à une telle critique étant donné qu’aucun biaisPrésence de patterns ou de défauts particuliers pouvant introduire une modification arbitraire des résultats et faussant ainsi leur validité (ex : un dé non équilibré ayant tendance à faire sortir souvent le même chiffre). n’a pu être mis en évidence jusque à maintenant.
Les expériences reproduites et les meta-analyses, également listées ci-dessous, confirment l’idée selon laquelle le psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. est bien un effet réel. Mais leur plus grand intérêt est d’ouvrir la voie vers la compréhension de ces phénomènes. A notre avis, elles ne seront jamais en elles-mêmes des preuves convaincantes du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi..
Etant donné que ces phénomènes sont, pour la plupart des gens, étrangers à leur réalité quotidienne et une insulte à leur intelligence, il est normal que le scepticisme prédomine et nous amène à trouver des explications alternatives à des preuves qui peuvent sembler indiscutables. C’est un point de vue que nous souhaitons partager avec les critiques. Mais étant donné la faillibilité de notre intellect et les limites de nos connaissances, nous ne pensons pas qu’il s’agit là d’un point de vue particulièrement scientifique. Il apparaît déjà comme paradoxal que les hommes, et notamment les scientifiques, prennent rarement des décisions, ou des prises de position, qui soient purement fondées sur une évaluation impartiale, mais plutôt sur notre besoin de créer un monde que nous comprenons. L’un des auteurs scientifiques anglais les plus connus, Lewis Wolpert (2004) a joliment exprimé cela quand, confronté à des preuves du paranormalLe champ des phénomènes susceptibles de relever de la paranormalité est plus ou moins étendu suivant l'idée même que l'on se fait de ce qui est censé être normal ou pas. Une fois éliminé ce qui relève de l' « anormal » et qui renverrait plutôt au dérèglement, voire au pathologique, il reste un domaine assez vaste de phénomènes ou d'expériences étranges, difficilement explicables, qualifiés bien souvent de paranormaux. Les limites de ce corpus de phénomènes sont destinées à être floues puisqu'elles dépendent étroitement de l'idée qu'à une époque et dans une culture données on se fait du «normal », de l'« explicable» et du «possible ». Prenons un premier exemple, bien connu des historiens des sciences. On a longtemps considéré que les météorites n'existaient pas, puisque des «pierres ne pouvaient pas tomber du ciel ». Pourtant de nombreux témoignages rendaient compte de leur existence, avant que la science classique ne les reconnaisse. Ces « pierres » semblent paranormales pour qui ne dispose pas des concepts adéquats permettant de les accepter en tant qu'objets «dignes de science ». Un deuxième exemple aidera à comprendre le relativisme indispensable dès que l'on tente d'appréhender culturellement la paranormalité. Dans les sociétés traditionnelles africaines, il est très classique de considérer qu'à l'aide de pratiques sorcières un sort ait pu être jeté, faisant ainsi une ou plusieurs victimes. L'idée de l'influence occulte à distance ne pose alors pas problème et fait partie des faits possibles, repérés comme causes envisageables du mal et du malheur. L'action sorcière est donc exclue d'une logique paranormale stricto sensu puisque complètement intégrée dans les croyances populaires. Il est d'ailleurs intéressant de noter que, pour bon nombre de nos contemporains vivant en Europe occidentale, cette conviction est encore très présente. Une fois posé ce nécessaire relativisme, il semble que l'on puisse dégager à notre époque quatre manières dominantes d'aborder le concept de paranormal: « sceptique », «fourre-tout », «parapsychologique» et « holistique ». Pour les sceptiques, le paranormal n'existe pas en tant que tel. Il renvoie à d'autres catégories. Le paranormal n'est qu'apparent. Il peut s'agir en fait d'illusions, de trucages consciemment organisés ou de perceptions inconscientes dont d'éventuels témoins ont été victimes en toute bonne foi. Dans cette optique, des faits inexpliqués peuvent bien être reconnus, surtout s'ils sont reproductibles, mais ils doivent trouver leur place au sein d'interrogations portées logiquement par la science. Les tenants de cette manière d'envisager les choses sont souvent qualifiés de «scientistes», tant ils semblent attachés à une vision du réel correspondant exclusivement aux données les plus classiques et reconnues de la science. Leurs références privilégiées se trouvent du côté d'une épistémologie se définissant comme «cartésienne» ou «rationaliste ». Ce qui n'est pas sans poser question. En effet, en choisissant de délimiter d'une façon plus ou moins arbitraire des objets d'étude considérés comme rationnels et d'autres qui, ne l'étant pas, ne méritent pas que l'on s'y attarde, il n'est pas dit que l'on choisisse le camp de la raison. Le risque encouru est de se débarrasser d'un certain nombre de phénomènes gênants au prix d'une amputation d'un réel que l'on peut supposer toujours plus complexe que l'idée que l'on peut s'en faire. En France, Henri Broch est sans doute le représentant le plus connu de ce courant de pensée s'appuyant sur la « zététique », se voulant « science du doute ». À l'apparent opposé de l'approche précédente, le paranormal est parfois envisagé comme un gigantesque fourre-tout, où tout «mystère» est traité sur un pied d'égalité et dans une logique du « tout existe et tout est ton », sans réflexion épistémolologique sur le niveau de réalité susceptibles d'être mis en jeu suivant les «faits » invoqués. Se côtoient, pêle-mêle, les phénomènes dits paranormaux étudiés par les parapsychologues, la cryptozoologie (étude des animaux rares et mystérieux), l'ufologie et, d'une façon plus large, tout phénomène réputé extraordinaire, inexplicable ou mystérieux: triangle des Bermudes, archéologie sacrée, civilisations disparues, ésotérisme, occultisme, sociétés secrètes, etc. Dans ce cadre, où dominent l'amalgame et l'hétérogénéité, les phénomènes étudiés sont accueillis au milieu d'un ensemble baroque qui pèche indiscutablement par son manque d'unité, du moins vu sous un épistémologique. En revanche, en terme sociologique on pourrrait reconnaître une certaine pertinence de recoupement. En effet, le même statut parascientifique réservé à l'ensemble des phénomènes concernés (puisque dans l'optique scientiste évoquée précédemment « rien n'existe et rien n'est bon »). De plus, des travaux sociologiques ont bien montré la proximité des représentations et croyances que l'adhésion à plusieurs de ces phénomènes implique. Très souvent, le terme « paranormal» est employé de façon plus restrictive pour désigner les phénomènes dits paranormaux étudiés par les parapsychologues, regroupant essentiellement les phénomènes de perception extrasensorielle (ESP : télépathie, clairvoyance, précognition) et les phénomènes de type physique (psychokinèse). L'approche parapsychologique tente d'établir des liens entre les expériences réalisées en laboratoire ayant permis d'asseoir les catégories précédentes et un certain nombre de phénomènes du «paranormal spontané ». La question pertinente pour les chercheurs en parapsychologie consiste à se demander si, devant des faits ou des témoignages non ordinaires, on ne se trouve pas en présence de phénomènes paranormaux observés in vivo. La lévitation n'est-elle pas pas à rattacher à une forme particulière de macropsychokinèse ? Dans la pratique des voyants peut-on repérer des compétences paranormales correspondant à des phénomènes de type ESP? Les parapsychologues restent ouverts mais prudents devant des faits s'éloignant de leurs objets d'études et des interprétations se détachant trop d'une pensée authentiquement rationnelle ce qui les différencie des approches différentes. La dernière manière d'envisager le paranormal peut être considérée comme une variante de la précédente mais s'en différenciant suffisamment pour en être démarquée. Reconnaissant les mêmes phénomènes que les parapsychologues « classiques » mais préocuppés par une théorisation globale et donc à prétention holistique, à défaut d'être définitive, certains chercheurs s'éloignent de l'expérimentation de laboratoire et de la question de la preuve. Ils considèrent cette dernière comme définitivement acquise ou pensent qu'elle n'est pas pertinente épistémologiquement. Ils se tournent alors préférentiellement vers les données tirées de l'expérience subjective pour tenter diverses synthèses à coloration psychologique, philosophique, voire religieuse, suivant les auteurs. Ainsi Philippe Wallon tente de théoriser à travers le concept des «niveaux du mental », un élargissement de l'inconscient associée à des éléments : la philosophie orientale. François Favre privilégie quant à lui le concept d'« intentionnalité» comme moteur de l'émergence du paranormal. D'autres auteurs, à la sensibilité proche du mouvement New Age, n'hésitent pas à associer d'une façon syncrétique plus ou moins rigoureuse des considérations scientifiques (la physique quantique est très souvent convoquée pour la circonstance), philosophiques et spirituelles intégrant des éléments paranormaux. Pour terminer, il paraît utile de tenter de rapprocher le paranormal, concept complexe et polysémique, de certaines catégories théologiques. Le paranormal est trop souvent associé au sumaturel, comme il peut l'être au contraire au diabolique. C'est sans doute à la méconnaissance des travaux parapsychologiques, tout autant dans les milieux ethnologiques, psychanalytiques que théologiques, que l'on doit ce type de confusions et d'amalgames, parfois lourds de fâcheuses conséquences (notamment dans le cadre de certaines prises en charge thérapeutiques, d'accompagnements spirituels ou de pratiques d'exorcismes). Ne serait-il pas plus judicieux de considérer les phénomènes dits paranormaux comme relevant d'un « naturel non ordinaire », voire de la catégorie du «préternaturel»? Il n'est pas question de clore ici un débat qui mérite mieux que la place académique limitée qui lui est aujourd'hui accordée. {Par Paul-Louis Rabeyron (extrait du dictionnaire des miracles et de l'extraordinaire chrétien, rédigé sous la direction de Patrick Sbalchiero, Fayard, 2000)}, il affirma qu’ « un esprit ouvert est une très mauvaise chose – tout y passe » (mais alors un esprit fermé ne pourrait-il pas être considéré comme un esprit vide, car rien n’y rentre ?).
Ces phénomènes ne deviendront moins provocants pour notre intellect que lorsqu’un certain degré de compréhension de leur nature aura été atteint.
Ces phénomènes seraient plus faciles à étudier lors d’états modifiés de conscience, en particulier avec des sujets montrant une certaine ouverture à des « expériences limites » . Ces sujets auraient une plus forte prédisposition à la croyance, voire même aux capacités psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi., étant capables d’intégrer et de comprendre des perceptions psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. dans des états modifiés de conscience (Goulding et Parker, 2000). Cette hypothèse pourrait être mise en lien avec le concept de « state-specific sciences » de Charles Tart (2000). D’un point de vue philosophique, de telles conceptions ne sont pas innovantes. Les scientifiques et les poètes romantiques appréciaient déjà les états modifiés de conscience, censés leur permettre de percevoir l’intégralité du monde. Ils considéraient que le réductionnisme privait la nature de son essence (Puhle et Parker, 2004).
Les études mettant en évidence des effets acqueront une légitimité nouvelle quand une théorie du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. reliant ces phénomènes à d’autres domaines de recherche sera développée. Cela rendra ces phénomènes plus compréhensibles, du moins dans une certaine mesure. Le psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. pourra alors être considéré comme « prouvé » au sens le plus rudimentaire. Le but de ce recueil n’est donc pas de convaincre les sceptiques, mais de rassembler les compte-rendus de recherche qui justifient un effort scientifique en vue d’aboutir à une compréhension de la nature de ces phénomènes. C’est pourquoi les études reproduites et les meta-analyses seront citées dans cet article, non pour leur valeur de preuve en soi, mais parce qu’elles suggèrent fortement que des progrès sont réalisés en vue de comprendre ces phénomènes.
Un signe encourageant est le cessez-le-feu de « la guerre du psi » que les éditeurs du Journal of Consciousness Studies ont choisi de présenter dans leur numéro de juillet 2003 portant sur la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire.. Les éditeurs ont déclaré que la question ne se posait plus entre défenseurs et adversaires de la réalité des phénomènes mais en terme de compréhension de la nature de ces derniers.
L’argument selon lequel un siècle de recherche n’y est pas arrivé et que par voie de fait ces phénomènes ne doivent pas exister, repose sur une conception erronée : les moyens dévolus à la recherche en parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. durant un siècle sont équivalents au financement des laboratoires de psychologie américains pendant seulement deux mois. Ces ressources ont été presque entièrement consacrées aux recherches visant à accumuler des preuves du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. plutôt qu’à des expériences orientées vers sa compréhension (Schouten, 1998).
Le recueil qui suit concerne principalement les études en laboratoire et les recherches expérimentales. Cela ne signifie pas pour autant qu’il faille dénier ou sous-évaluer les études de cas, et c’est la raison pour laquelle il en sera également fait mention. Chacun s’accorde à dire que les deux plus importants travaux dans le domaine de la recherche psychique sont Human personality de Frederic Myers (1901/2003) et Phantasms of the living de Myers, Gurney, et Podmore (1918/1962). Certains des travaux de Ian Stevenson comme Telepathic impressions (1970) pourraient être ajoutés à cette liste. Des revues savantes de qualité dans le domaine de la recherche psychique ont aussi été rédigées par Donald West, Alan Gauld (1968) et Archie Roy (1996).
Les psychologues et les sceptiques écartent généralement volontiers la validité des cas spontanés, pensant que la psychologie cognitive moderne peut expliquer ces cas par la mémoire sélective, les hallucinations et les biaisPrésence de patterns ou de défauts particuliers pouvant introduire une modification arbitraire des résultats et faussant ainsi leur validité (ex : un dé non équilibré ayant tendance à faire sortir souvent le même chiffre). cognitifs. Sans nier la validité de ces théories, il n’y a, en réalité, pas plus de raisons de rejeter tous les cas bien documentés de la recherche psychique qu’il n’y en a de balayer d’un revers de la main tous les témoignages humains. Il y a d’ailleurs de bonnes raisons de ne pas le faire (Pour plus d’éléments sur les limites des théories cognitivistes, voir Parker, 2000, Parker, 2002). Cela dit, le principal intérêt des cas spontanés est de montrer que les phénomènes psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. ne sont pas simplement des anomalies statistiques, appartenant au mieux à la physique quantique, mais qu’ils ont une importante teneur psychologique et une signification. Avant de quitter la recherche psychique classique, précisons que ces publications – un siècle d’études de cas documentés et de recherches expérimentales – sont téléchargeables par l’intermédiaire de la Society for Psychical Research à l’adresse suivante : http://www.spr.ac.uk/index.php3?page=onlinelibrary
L’une des premières tentatives visant à sélectionner des expérimentations probantes fût une liste, non publiée, de 21 rapports de recherche, rédigée par R.A. McConnell en 1975. Cette liste reprenait les travaux effectués avec les sujets doués de l’époque (Stepanek, Muratti, Delmore et Bessent), les travaux de Schmidt avec des générateurs de nombres aléatoires (GNA), les expériences sur l’effet mouton-chèvreTendance quont les résultats de ceux qui croient au psi à se différencier (parfois significativement) des résultats de ceux qui ny croient pas. (l’effet de la croyance/non croyance aux ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. sur les résultats) et les expériences sur les états censés favoriser le psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi.. John Beloff publia une liste de sept expériences probantes dans le Zetetic Scholar en 1980. Elle prenait en compte les expériences classiques de Brugman, les travaux de Stepanek, de Schmidt et de Delmore. Mon cher collègue, Nils Wiklund, s’en est inspiré pour s’efforcer d’atteindre un consensus parmi les anciens présidents de la Parapsychological AssociationLa Parapsychological Association (PA) est une organisation internationale constituée de scientifiques et d'universitaires qui étudient les phénomènes psi, comme la télépathie, la clairvoyance, la psychokinèse, la guérison psychique ou la précognition. La Parapsychological Association est reconnue comme une association scientifique à part entière, étant membre de l'AAAS depuis 1969. C'est le plus important organisme de recherche en parapsychologie. La plupart des parapsychologues sont membre de PA. elle permet de féderer l'ensemble des chercheurs travaillant dans le domaine de la parapsychologie et organise chaque année un congrès où sont publiées les recherches scientifiques des parapsychologues. Elle a pour objectif de promouvoir l'approche scientifique et objective des phénomènes psi et ses membres obeissent à une charte de déontologie. (PA) concernant les sept expériences apportant les meilleures preuves du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi.. En réduisant le problème à l’absence ou à la présence de défauts dans ces expériences, Wiklund supposa que des examens minutieux permettraient de savoir s’il y avait d’authentiques ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. ou s’il ne s’agissait que d’erreurs. Wilkund se réfère dans son rapport à une liste apparemment non publiée obtenue par Diane Robinson, réalisée en 1981 en contactant tous les membres de la Parapsychological AssociationLa Parapsychological Association (PA) est une organisation internationale constituée de scientifiques et d'universitaires qui étudient les phénomènes psi, comme la télépathie, la clairvoyance, la psychokinèse, la guérison psychique ou la précognition. La Parapsychological Association est reconnue comme une association scientifique à part entière, étant membre de l'AAAS depuis 1969. C'est le plus important organisme de recherche en parapsychologie. La plupart des parapsychologues sont membre de PA. elle permet de féderer l'ensemble des chercheurs travaillant dans le domaine de la parapsychologie et organise chaque année un congrès où sont publiées les recherches scientifiques des parapsychologues. Elle a pour objectif de promouvoir l'approche scientifique et objective des phénomènes psi et ses membres obeissent à une charte de déontologie.. Sa liste confirme celle de Wiklund, mais contient en plus les études ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. du laboratoire Maimonides, les expériences de vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur. et les études sur l’effet mouton-chèvreTendance quont les résultats de ceux qui croient au psi à se différencier (parfois significativement) des résultats de ceux qui ny croient pas.. Les sept études composant la liste établie par Nils Wiklund est parvenue sont : les expériences de Schmidt, de Delmore, de Stepanek, les expériences de Brugmans, de Pierce-Pratt, de Pratt-Woodruff et les études sur le GanzfeldLe Ganzfeld (terme allemand qui signifie "champ sensoriel uniforme") est un protocole dinduction détat hypnagogique pour les expériences de télépathie. Le Ganzfeld est le protocole le plus utilisé actuellement en parapsychologie expérimentale. Il a été tout d'abord développé par Charles Honorton dans les années 1970..
La plupart de ces études sont encore citées aujourd’hui comme fournissant des preuves solides, et sont donc incluses dans le recueil ci-dessous. Les expériences de Delmore pourraient faire exception, mais, comme nous le verrons, elles ont été défendues par un critique et non des moindres, à savoir Richard Wiseman.
Depuis l’enquête de Wilkund, l’utilisation des meta-analyses a, pour le pire et le meilleur, déplacé le centre d’attention des expériences orientées vers la preuve du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. vers la question de savoir si un effet reproductible avait été obtenu. Le consensus parmi les parapsychologues semblerait être que la reproductibilitéPossibilité de reproduire des résultats identiques ou similaires dans des expérimentations de même type. a été obtenue mais il subsiste des désaccords concernant la qualité des études reproductibles et l’exclusion de toutes les sources d’erreurs. Pour cette raison, les études classiques, les études orientées vers la preuve du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. et les tests de sujets doués, font tous partie de cet ensemble de preuves.
La sélection ci-dessous est dans une certaine mesure personnelle, mais en se basant sur ce qui a été fait précédemment et ce qui est discuté actuellement, nous pensons qu’elle correspond à un certain consensus.
Les expériences de Brugmans
Publiées initialement en français, les expériences de Brugmans ont survécu, dans l’ensemble, à « la règle des dix ans ». Elles ont été réalisées à l’Université de Grönigen. Le sujet sélectionné, Van Dam, s’asseyait dans une cabine et choisissait un symbole qu’un émetteur, installée un étage au dessus, avait choisi au hasard, en tendant le bras et en tapant le symbole en question sur un échiquier.
Schouten, S. A. & Kelly, E. F. (1978) On the experiments of Brugmans, Heymans, and Weinberg. European Journal of Parapsychology, 2, 247-290
Pope, D.H. (1952) The Brugmans experiment. Journal of Parapsychology, 16, 1-3
Gardner Murphy fournit aussi une traduction et une revue critique révélant, selon lui, certaines imperfections mineures dans le rapport.
Murphy, G. (1961) Challenge of Psychical Research, New York, N.Y. : Harper & Row. Pp. 56-62
Les expériences au laboratoire de parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. de l’université de Duke
Les travaux de Rhine réalisés au laboratoire de parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. de l’université de Duke nécessitent un commentaire spécifique, étant donné les nombreuses conceptions erronées les concernant. Quand Rhine atteint l’âge de la retraite, il déménagea son laboratoire dans d’autres locaux ; ce déplacement lui permit de continuer ses recherches en tant que directeur et de consacrer le travail de l’institut, grâce à des donations privées, exclusivement à des recherches à plein temps, sans heures d’enseignement à l’université de Duke. Ce fut peut-être une erreur historique majeure : privatiser le laboratoire n’a pas seulement signifié une perte de statut, mais a aussi ralenti le lent processus d’intégration de la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. au sein de la psychologie traditionnelle en milieu universitaire.
Il est également possible que la publication de travaux de recherche quasi exclusivement dans le Journal of Parapsychology plutôt que dans des journaux de psychologie traditionnels peut avoir également contribué à isoler les chercheurs de leurs pairs. Ces facteurs peuvent même avoir des répercussions encore aujourd’hui et expliquer pourquoi la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. est mieux établie en Europe, où elle a maintenu des liens avec les universités. Ces difficultés, ces réussites et ces revers, ont été consignés par deux historiens (Mauskopf et McVaugh, 1980) à Duke. Ils rapportent que quelques cinquante équipes de recherche universitaires ont fait des expériences avec les techniques de cartes-test PES développées par Rhine et ses collègues. Bien que certaines aient réussi à obtenir des résultats avec des sujets individuels, les résultats ne furent pas les mêmes que ceux que Rhine leur avait laissé espérer, à savoir qu’un sujet sur cinq était doué. Beaucoup de psychologues ont alors pensé qu’ils avaient mis en place les bonnes conditions mais que les résultats positifs se faisaient attendre. Ils sont donc simplement passés à autre chose. L’ouverture d’esprit n’a cependant pas duré longtemps et Louisa Rhine décrit de nombreux étudiants diplômés et doctorants appartenant à l’époque au laboratoire, qui ont quitté ce champ de recherche, en raison du préjudice qu’un lien soutenu avec la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. pouvait causer à leur carrière. L’ouvrage qui détaille les réalisations expérimentales du laboratoire de Duke jusqu’en 1940 est :
Rhine, J.B., Pratt, J. G., Smith, B. M., Stuart, C. E., Greenwood, J. A. (1940/1966) ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. After Sixty Years Boston : Bruce Humphries [La PES après soixante ans]
Et les deux expériences les plus citées sont :
Pratt, J, G. & Woodruff, J. L. (1939) Size of stimulus symbols in extrasensory perception. Journal of Parapsychology, 3, 121-158. [Taille des symboles stimulus en perception extrasensorielle]
Rhine, J. B. & Pratt, J. G. (1954) A review of the Pearce-Pratt distance series of ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. tests. Journal of Parapsychology, 18, 165-177. [Revue des series de tests PES à distance de Pearce-Pratt]
Le travail de Rhine a été sévèrement critiqué par Mark Hansel (1980) dans son livre ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. – A Scientific Evaluation qui spécule sur divers scénarios dans lesquels les sujets et les expérimentateurs pourraient avoir triché (Voir Parker, 1991). Cependant, pour expliquer tous ces résultats, cela nécessiterait que quatre des étudiants de Rhine et deux de ses principaux expérimentateurs aient triché indépendamment. De plus, le scénario de triche dans l’expérience de Pearce-Pratt semble être basé sur un diagramme disproportionné du tracé de la salle d’essai et les résultats de l’expérience de Pratt-Woodruff, compatibles avec un scénario de triche de Hansel, pourraient bien avoir une explication plus innocente :
Pratt, J. G. (1976) New evidence supporting the ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. interpretation of the Pratt-Woodruff experiment. Journal of Parapsychology, 40, 217-227 [Nouvelles preuves de l’interprétation PES de l’expérience de Pratt-Woodruff]
D’autres expériences classiques
Russell Targ a réédité certains ouvrages détaillant les résultats des première expériences PES utilisant des dessins. La plupart, sinon toutes, seraient défectueuses au vu des standards modernes qui requièrent de nombreux contrôles, en particulier concernant la sélection aléatoire des cibles. Cependant, étant donné qu’elles permettent généralement au lecteur d’avoir une estimation des séries complètes au sein desquelles les cibles ont été choisies, on peut dire que certains résultats sont particulièrement impressionnants et que les conditions de succès décrites ici pourraient être instructives pour la recherche.
Warcollier, R. (2001) Mind to Mind Prefaced by Ingo Swann, Charlottesville, VA : Hampton Roads [D’esprit à esprit]
Sinclair, U. (2001) Mental Radio Preface by Albert Einstein. Charlottesville, VA : Hampton Roads) [Radio Mentale]
Parmi les expériences de dessin, celles de Whatley Carington peuvent être considérées comme les mieux contrôlées et certaines d’entre elles remplissent les garanties et les exigences actuelles. Voir par exemple :
Carington, W. (1941) Experiments on the paranormalLe champ des phénomènes susceptibles de relever de la paranormalité est plus ou moins étendu suivant l'idée même que l'on se fait de ce qui est censé être normal ou pas. Une fois éliminé ce qui relève de l' « anormal » et qui renverrait plutôt au dérèglement, voire au pathologique, il reste un domaine assez vaste de phénomènes ou d'expériences étranges, difficilement explicables, qualifiés bien souvent de paranormaux. Les limites de ce corpus de phénomènes sont destinées à être floues puisqu'elles dépendent étroitement de l'idée qu'à une époque et dans une culture données on se fait du «normal », de l'« explicable» et du «possible ». Prenons un premier exemple, bien connu des historiens des sciences. On a longtemps considéré que les météorites n'existaient pas, puisque des «pierres ne pouvaient pas tomber du ciel ». Pourtant de nombreux témoignages rendaient compte de leur existence, avant que la science classique ne les reconnaisse. Ces « pierres » semblent paranormales pour qui ne dispose pas des concepts adéquats permettant de les accepter en tant qu'objets «dignes de science ». Un deuxième exemple aidera à comprendre le relativisme indispensable dès que l'on tente d'appréhender culturellement la paranormalité. Dans les sociétés traditionnelles africaines, il est très classique de considérer qu'à l'aide de pratiques sorcières un sort ait pu être jeté, faisant ainsi une ou plusieurs victimes. L'idée de l'influence occulte à distance ne pose alors pas problème et fait partie des faits possibles, repérés comme causes envisageables du mal et du malheur. L'action sorcière est donc exclue d'une logique paranormale stricto sensu puisque complètement intégrée dans les croyances populaires. Il est d'ailleurs intéressant de noter que, pour bon nombre de nos contemporains vivant en Europe occidentale, cette conviction est encore très présente. Une fois posé ce nécessaire relativisme, il semble que l'on puisse dégager à notre époque quatre manières dominantes d'aborder le concept de paranormal: « sceptique », «fourre-tout », «parapsychologique» et « holistique ». Pour les sceptiques, le paranormal n'existe pas en tant que tel. Il renvoie à d'autres catégories. Le paranormal n'est qu'apparent. Il peut s'agir en fait d'illusions, de trucages consciemment organisés ou de perceptions inconscientes dont d'éventuels témoins ont été victimes en toute bonne foi. Dans cette optique, des faits inexpliqués peuvent bien être reconnus, surtout s'ils sont reproductibles, mais ils doivent trouver leur place au sein d'interrogations portées logiquement par la science. Les tenants de cette manière d'envisager les choses sont souvent qualifiés de «scientistes», tant ils semblent attachés à une vision du réel correspondant exclusivement aux données les plus classiques et reconnues de la science. Leurs références privilégiées se trouvent du côté d'une épistémologie se définissant comme «cartésienne» ou «rationaliste ». Ce qui n'est pas sans poser question. En effet, en choisissant de délimiter d'une façon plus ou moins arbitraire des objets d'étude considérés comme rationnels et d'autres qui, ne l'étant pas, ne méritent pas que l'on s'y attarde, il n'est pas dit que l'on choisisse le camp de la raison. Le risque encouru est de se débarrasser d'un certain nombre de phénomènes gênants au prix d'une amputation d'un réel que l'on peut supposer toujours plus complexe que l'idée que l'on peut s'en faire. En France, Henri Broch est sans doute le représentant le plus connu de ce courant de pensée s'appuyant sur la « zététique », se voulant « science du doute ». À l'apparent opposé de l'approche précédente, le paranormal est parfois envisagé comme un gigantesque fourre-tout, où tout «mystère» est traité sur un pied d'égalité et dans une logique du « tout existe et tout est ton », sans réflexion épistémolologique sur le niveau de réalité susceptibles d'être mis en jeu suivant les «faits » invoqués. Se côtoient, pêle-mêle, les phénomènes dits paranormaux étudiés par les parapsychologues, la cryptozoologie (étude des animaux rares et mystérieux), l'ufologie et, d'une façon plus large, tout phénomène réputé extraordinaire, inexplicable ou mystérieux: triangle des Bermudes, archéologie sacrée, civilisations disparues, ésotérisme, occultisme, sociétés secrètes, etc. Dans ce cadre, où dominent l'amalgame et l'hétérogénéité, les phénomènes étudiés sont accueillis au milieu d'un ensemble baroque qui pèche indiscutablement par son manque d'unité, du moins vu sous un épistémologique. En revanche, en terme sociologique on pourrrait reconnaître une certaine pertinence de recoupement. En effet, le même statut parascientifique réservé à l'ensemble des phénomènes concernés (puisque dans l'optique scientiste évoquée précédemment « rien n'existe et rien n'est bon »). De plus, des travaux sociologiques ont bien montré la proximité des représentations et croyances que l'adhésion à plusieurs de ces phénomènes implique. Très souvent, le terme « paranormal» est employé de façon plus restrictive pour désigner les phénomènes dits paranormaux étudiés par les parapsychologues, regroupant essentiellement les phénomènes de perception extrasensorielle (ESP : télépathie, clairvoyance, précognition) et les phénomènes de type physique (psychokinèse). L'approche parapsychologique tente d'établir des liens entre les expériences réalisées en laboratoire ayant permis d'asseoir les catégories précédentes et un certain nombre de phénomènes du «paranormal spontané ». La question pertinente pour les chercheurs en parapsychologie consiste à se demander si, devant des faits ou des témoignages non ordinaires, on ne se trouve pas en présence de phénomènes paranormaux observés in vivo. La lévitation n'est-elle pas pas à rattacher à une forme particulière de macropsychokinèse ? Dans la pratique des voyants peut-on repérer des compétences paranormales correspondant à des phénomènes de type ESP? Les parapsychologues restent ouverts mais prudents devant des faits s'éloignant de leurs objets d'études et des interprétations se détachant trop d'une pensée authentiquement rationnelle ce qui les différencie des approches différentes. La dernière manière d'envisager le paranormal peut être considérée comme une variante de la précédente mais s'en différenciant suffisamment pour en être démarquée. Reconnaissant les mêmes phénomènes que les parapsychologues « classiques » mais préocuppés par une théorisation globale et donc à prétention holistique, à défaut d'être définitive, certains chercheurs s'éloignent de l'expérimentation de laboratoire et de la question de la preuve. Ils considèrent cette dernière comme définitivement acquise ou pensent qu'elle n'est pas pertinente épistémologiquement. Ils se tournent alors préférentiellement vers les données tirées de l'expérience subjective pour tenter diverses synthèses à coloration psychologique, philosophique, voire religieuse, suivant les auteurs. Ainsi Philippe Wallon tente de théoriser à travers le concept des «niveaux du mental », un élargissement de l'inconscient associée à des éléments : la philosophie orientale. François Favre privilégie quant à lui le concept d'« intentionnalité» comme moteur de l'émergence du paranormal. D'autres auteurs, à la sensibilité proche du mouvement New Age, n'hésitent pas à associer d'une façon syncrétique plus ou moins rigoureuse des considérations scientifiques (la physique quantique est très souvent convoquée pour la circonstance), philosophiques et spirituelles intégrant des éléments paranormaux. Pour terminer, il paraît utile de tenter de rapprocher le paranormal, concept complexe et polysémique, de certaines catégories théologiques. Le paranormal est trop souvent associé au sumaturel, comme il peut l'être au contraire au diabolique. C'est sans doute à la méconnaissance des travaux parapsychologiques, tout autant dans les milieux ethnologiques, psychanalytiques que théologiques, que l'on doit ce type de confusions et d'amalgames, parfois lourds de fâcheuses conséquences (notamment dans le cadre de certaines prises en charge thérapeutiques, d'accompagnements spirituels ou de pratiques d'exorcismes). Ne serait-il pas plus judicieux de considérer les phénomènes dits paranormaux comme relevant d'un « naturel non ordinaire », voire de la catégorie du «préternaturel»? Il n'est pas question de clore ici un débat qui mérite mieux que la place académique limitée qui lui est aujourd'hui accordée. {Par Paul-Louis Rabeyron (extrait du dictionnaire des miracles et de l'extraordinaire chrétien, rédigé sous la direction de Patrick Sbalchiero, Fayard, 2000)} cognition of drawings. Proceedings of the Society for Psychical Research, 46. 34-151, 277-344 Expériences sur la connaissance paranormale des dessins] En ligne à cette adresse : [http://moebius.psy.ed.ac.uk/spr/
Bien que le nombre de sujets obtenant des scores probants soit nettement moins important aujourd’hui que durant les premières années du laboratoire de Rhine, leur disparition comme conséquence d’un contrôle plus rigoureux est un mythe, ainsi qu’en témoigne la liste des personnes testées et des publications associées. Cette liste n’est pas exhaustive mais couvre les sujets doués les plus connus.
Michael Bessent :
Honorton, C. Precognition and real time ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. performance in a computer task with an exceptional subject. Journal of Parapsychology, 51, 291-320. [PrécognitionLa précognition est la connaissance dun événement futur qui ne pourrait être ni prédit ni inféré par des moyens normaux. et performance PES en temps réel dans une tâche informatique avec un sujet exceptionnel]
Honorton, C. (1971) Automated forced-choice precognition tests with a “sensitive”. Journal of the American Society for Psychical Research, 65, 476-481. [Tests de précognitionLa précognition est la connaissance dun événement futur qui ne pourrait être ni prédit ni inféré par des moyens normaux. à choix force automatisés avec un “sensitive”]
J. B. Muratti :
Musso, J. R. & Granero, M. (1973) An ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. drawing experiment with a high-scoring subject. Journal of Parapsychology, 37, 13-36. [Une expérience PES de dessin avec un sujet doué]
Sean Harribance :
Alexander ; C. (2000) Neurophysiological Research on an Individual Experiencing Anomalous Mental Phenomena : a Case Study. International Journal of Psychophysiology 35, (1), Feb 2000, pp 42-43 [Recherche neurophysiologique sur un individu éprouvant des phénomènes mentaux anormaux]
Palmer, J. (1998) ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. and RNG PK with Sean Harribance : Three New Studies », Journal of Parapsychology, 62, 112-113. [PES et PK GNA avec Sean Harribance : trois nouvelles études]
Joe McMoneagle :
Targ, R. (1994) Remote viewingLe Remote Viewing (vision à distance) est une technique utilisée lors de protocoles de parapsychologie en vu d'étudier les perceptions extra-sensorielles. Les techniques de vision à distance ont pour origine les travaux de René Warcollier. Elle ont ensuite été développées au sein du programme de vision à distance commandité par la CIA dans les années 1970. Jusqu'en 1995, les chercheurs qui ont participé à ce programme se sont efforcés d'utiliser les techniques de remote viewing afin de tenter de développer des applications du psi, en particulier dans le domaine du renseignement. replication evaluated by concept analysis. Journal Parapsychology, 58, 271-284. [Répétition de vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur. évaluée par l’analyse de concepts]
Pavel Stepanek :
Pratt, G. (1973) A decade of research with a selected ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. subject : An overview of research and reappraisal of the work with Pavel Stepanek. Proceedings of the American Society for Psychical Research, 30, 1-78.
Martin Gardner (1989) a écrit une monographie How Not to Test a Psychic où il spécule sur les moyens que Stepanek aurait pu utiliser pour tricher. Pratt est maintenant décédé mais l’un de ses plus proches co-expérimentateurs, Jurgen Keil, a écrit un démenti :
Gardner, M (1989) How Not to Test a Psychic, Buffalo, N.Y. : Prometheus
Keil, J. (1990) How a skeptic misrepresents the research with Stepanek, Journal of Parapsychology, 54, 151-168.
Bill Delmore :
Delmore est l’un des sujets doués les plus controversés car il possédait certaines aptitudes, quoi qu’apparemment élémentaires, à la manipulation de cartes. Le parapsychologueCe terme revêt de nos jours un double sens. Utilisé pour désigner les chercheurs de formation scientifique et universitaire qui étudient les phénomènes paranormaux dans le cadre de la parapsychologie scientifique, il renvoie aussi aux praticiens de l'occulte et du paranormal (voyants, médiums, magnétiseurs, etc.). On pourrait souhaiter que la première acception évoquée l'emporte dans le vocabulaire courant pour ainsi éviter toute confusion. L'ambiguïté du terme est volontiers entretenue par les critiques et détracteurs de la parapsychologie scientifique. Ceux-ci tentent ainsi, par un pernicieux effet d'amalgame maintenant une certaine confusion sémantique, de reléguer des recherches se voulant rationnelles sur ces questions en dehors du champ de la science. Des praticiens du paranormal peuvent avoir tendance, eux aussi, à entretenir cette ambiguïté. En se prétendant parapsychologues, ils espèrent sans doute, par la référence scientifique qu'ils s'attribuent, renforcer auprès de leurs clients l'image de professions en manque de reconnaissance sociale. De plus, le peu d'approfondissement que des enquêtes médiatiques trop souvent en mal de sensationnel consacrent à ce type de questions contribue à laisser perdurer la confusion, là où il faudrait au contraire faire preuve de discernement et de prudence. Que pouvons-nous dire des parapsychologues relevant du premier sens envisagé et que nous voudrions privilégier ici? D'origines universitaires variées, les chercheurs amenés à réfléchir aux questions parapsychologiques se recrutent aussi bien parmi des spécialistes des sciences dites humaines (psychologues, ethnologues, sociologues, etc.) que parmi des spécialistes des sciences dites exactes (mathématiciens, physiciens, biologistes, etc.). Des philosophes, des médecins et des ingénieurs se retrouvent également impliqués dans ce domaine de recherche. Seuls quelques laboratoires dans le monde emploient des chercheurs en parapsychologie à temps plein. Compte tenu du peu de place que l'institution scientifique accorde encore à la parapsychologie, la plupart des chercheurs n'y consacrent qu'une partie de leur temps, exerçant par ailleurs des fonctions en lien avec leur formation d'origine. Les premiers grands noms de la parapsychologie furent les pionniers de recherches qualifiées alors de psychiques , ou bien encore de métapsychiques. Parmi les plus connus, on pourrait citer le philosophe américain William James (1842-1910), tenant du pragmatisme, le physicien anglais William Crookes (1829-1919), rendu par ailleurs célèbre par la découverte du thallium, et le Français Charles Richet (1850-1935), prix Nobel de médecine en 1913. Deux psychologues américains ont ensuite particulièrement marqué l'histoire de la parapsychologie durant la seconde moitié du XXème siècle. Joseph Banks Rhine (1925-1980) est considéré comme le père de la parapsychologie quantitative car il a systématisé le traitement statistique des phénomènes paranormaux observés en laboratoire. Plus près de nous, Charles Honorton, en introduisant la technique du ganzfeld et en appliquant les techniques de méta-analyses aux données parapsychologiques, a permis de faire avancer le débat entre partisans et opposants de la parapsychologie. En France, c'est essentiellement autour de l'Institut métapsychique international, fondé en 1919, que se sont regroupés les principaux intellectuels interessés par ces questions. On citera, pour mémoire, les docteurs Gustave Geley (1865-1924) et Eugène Osty (1874-1938) ou bien encore les ingénieurs René Warcollier (1881-1962) et Henri Marcotte (1920-1987). Le spécialiste d'éthologie animale Rémy Chauvin, membre de l'Académie des sciences, est certainement, à l'heure actuelle, le scientifique le plus connu du grand public qui ait ouvertement déclaré son intérêt pour la parapsychologie, par le biais notamment d'expériences réalisées avec des animaux. Ce sont en fait de très nombreux chercheurs (qu'il faudrait certainement compter en milliers), issus de mondes scientifiques et intellectuels très divers, qui se sont passionnés pour la parapsychologie depuis plus d'un siècle, aussi bien en Europe qu'aux États-Unis, comme dans l'ex-URSS ou d'autres pays du monde. Dans son ouvrage "Somnambulisme et médiumnité" et plus particulièrement dans le tome II intitulé "Le Choc des sciences psychiques", le philosophe et sociologue Bertrand Meheust, reprenant l'histoire des débuts de la métapsychique, tente de comprendre les origines de l'incroyable entreprise d'occultation qui a pesé et qui pèse encore sur les travaux de plusieurs générations de parapsychologues. {Par Paul-Louis Rabeyron (extrait du dictionnaire des miracles et de l'extraordinaire chrétien, rédigé sous la direction de Patrick Sbalchiero, Fayard, 2000)} et illusionniste George Hansen pensait que le succès de Delmore pouvait s’expliquer de cette façon alors que le parapsychologueCe terme revêt de nos jours un double sens. Utilisé pour désigner les chercheurs de formation scientifique et universitaire qui étudient les phénomènes paranormaux dans le cadre de la parapsychologie scientifique, il renvoie aussi aux praticiens de l'occulte et du paranormal (voyants, médiums, magnétiseurs, etc.). On pourrait souhaiter que la première acception évoquée l'emporte dans le vocabulaire courant pour ainsi éviter toute confusion. L'ambiguïté du terme est volontiers entretenue par les critiques et détracteurs de la parapsychologie scientifique. Ceux-ci tentent ainsi, par un pernicieux effet d'amalgame maintenant une certaine confusion sémantique, de reléguer des recherches se voulant rationnelles sur ces questions en dehors du champ de la science. Des praticiens du paranormal peuvent avoir tendance, eux aussi, à entretenir cette ambiguïté. En se prétendant parapsychologues, ils espèrent sans doute, par la référence scientifique qu'ils s'attribuent, renforcer auprès de leurs clients l'image de professions en manque de reconnaissance sociale. De plus, le peu d'approfondissement que des enquêtes médiatiques trop souvent en mal de sensationnel consacrent à ce type de questions contribue à laisser perdurer la confusion, là où il faudrait au contraire faire preuve de discernement et de prudence. Que pouvons-nous dire des parapsychologues relevant du premier sens envisagé et que nous voudrions privilégier ici? D'origines universitaires variées, les chercheurs amenés à réfléchir aux questions parapsychologiques se recrutent aussi bien parmi des spécialistes des sciences dites humaines (psychologues, ethnologues, sociologues, etc.) que parmi des spécialistes des sciences dites exactes (mathématiciens, physiciens, biologistes, etc.). Des philosophes, des médecins et des ingénieurs se retrouvent également impliqués dans ce domaine de recherche. Seuls quelques laboratoires dans le monde emploient des chercheurs en parapsychologie à temps plein. Compte tenu du peu de place que l'institution scientifique accorde encore à la parapsychologie, la plupart des chercheurs n'y consacrent qu'une partie de leur temps, exerçant par ailleurs des fonctions en lien avec leur formation d'origine. Les premiers grands noms de la parapsychologie furent les pionniers de recherches qualifiées alors de psychiques , ou bien encore de métapsychiques. Parmi les plus connus, on pourrait citer le philosophe américain William James (1842-1910), tenant du pragmatisme, le physicien anglais William Crookes (1829-1919), rendu par ailleurs célèbre par la découverte du thallium, et le Français Charles Richet (1850-1935), prix Nobel de médecine en 1913. Deux psychologues américains ont ensuite particulièrement marqué l'histoire de la parapsychologie durant la seconde moitié du XXème siècle. Joseph Banks Rhine (1925-1980) est considéré comme le père de la parapsychologie quantitative car il a systématisé le traitement statistique des phénomènes paranormaux observés en laboratoire. Plus près de nous, Charles Honorton, en introduisant la technique du ganzfeld et en appliquant les techniques de méta-analyses aux données parapsychologiques, a permis de faire avancer le débat entre partisans et opposants de la parapsychologie. En France, c'est essentiellement autour de l'Institut métapsychique international, fondé en 1919, que se sont regroupés les principaux intellectuels interessés par ces questions. On citera, pour mémoire, les docteurs Gustave Geley (1865-1924) et Eugène Osty (1874-1938) ou bien encore les ingénieurs René Warcollier (1881-1962) et Henri Marcotte (1920-1987). Le spécialiste d'éthologie animale Rémy Chauvin, membre de l'Académie des sciences, est certainement, à l'heure actuelle, le scientifique le plus connu du grand public qui ait ouvertement déclaré son intérêt pour la parapsychologie, par le biais notamment d'expériences réalisées avec des animaux. Ce sont en fait de très nombreux chercheurs (qu'il faudrait certainement compter en milliers), issus de mondes scientifiques et intellectuels très divers, qui se sont passionnés pour la parapsychologie depuis plus d'un siècle, aussi bien en Europe qu'aux États-Unis, comme dans l'ex-URSS ou d'autres pays du monde. Dans son ouvrage "Somnambulisme et médiumnité" et plus particulièrement dans le tome II intitulé "Le Choc des sciences psychiques", le philosophe et sociologue Bertrand Meheust, reprenant l'histoire des débuts de la métapsychique, tente de comprendre les origines de l'incroyable entreprise d'occultation qui a pesé et qui pèse encore sur les travaux de plusieurs générations de parapsychologues. {Par Paul-Louis Rabeyron (extrait du dictionnaire des miracles et de l'extraordinaire chrétien, rédigé sous la direction de Patrick Sbalchiero, Fayard, 2000)} et illusionniste Richard Wiseman conclut, après des expérimentations pratiques, que la méthode proposée par Hansen ne peut pas avoir été utilisée :
Hansen, G. (1992) Criticisms of the research with Bill Delmore. Journal of Parapsychology, 56, 307-333 [Critiques des recherches avec Bill Delmore]
Wiseman, R. (1995) Testing the notion that a foot shiner could have been used during the Delmore experiments. Journal of Parapsychology, 59, 63-65. [Test de l’idée qu’un fil provenant du pied a été utilisé pendant les expériences de Delmore]
Kelly, E, F. Kanthamani, B. K. H., Child, I. L., & Young, F. W. (1975) On the relation between visual and ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. conditions in an exceptional ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. subject. Journal of the American Society for Psychical Research, 69, 185-197. [Liens entre conditions visuelles et PES chez un sujet PES exceptionnel]
Ce serait une erreur de présenter les résultats des meta-analyses sans une analyse qualitative. Mais même si une analyse qualitative est incluse, la meta-analyse est surtout intéressante en tant qu’indication du degré de reproductibilitéPossibilité de reproduire des résultats identiques ou similaires dans des expérimentations de même type. des effets étudiés.
La qualité de l’effet mesuré dépendra alors de ce qu’indiquent les résultats de l’analyse qualitative, en particulier pour ce qui concerne : a) les contrôles des sources d’artefacts et b) de l’utilisation d’une procédure homogène. Ont été exclus de cette sélection certains domaines (le test des mécanismes de défense, le pressentiment, le temps sidéral et les effets environnementaux et géomagnétiques éventuels), qui ont été, au moins pendant une période, étudiés par les chercheurs. La raison de cette sélection est qu’il n’y a pas encore de consensus concernant la signification de ces découvertes et si, oui ou non, elles dépendent de l’expérimentateur.
PES : Expériences à choix forcé
Une méta-analyseAnalyse statistique prenant en compte de nombreuses expérimentations dun même type. portant sur des expériences de précognitionLa précognition est la connaissance dun événement futur qui ne pourrait être ni prédit ni inféré par des moyens normaux. à choix forcé a donné un résultat astronomiquement significatif. La taille de l’effet est particulièrement forte pour les recherches utilisant des sujets doués. Il s’avéra cependant que les résultats étaient dépendants de l’expérimentateur.
Honorton, C. & Ferrari, D. (1989) Future Telling : A meta-analysis of forced choice precognition experiments. 1935-1987. Journal of Parapsychology, 53, 281-302. [Prédiction du futur : une méta-analyseAnalyse statistique prenant en compte de nombreuses expérimentations dun même type. d’expériences de précognitionLa précognition est la connaissance dun événement futur qui ne pourrait être ni prédit ni inféré par des moyens normaux. à choix forcés]
Une autre base de données a été utilisée pour comparer la taille d’effet des tests de clairvoyanceConnaissance d'objets ou d'événements à distance sans l'intermédiaire des sens. et de précognitionLa précognition est la connaissance dun événement futur qui ne pourrait être ni prédit ni inféré par des moyens normaux.. Il s’agit de 31 expériences qui ont été sélectionnées car utilisant les même procédures. Il n’y a pas eu de preuve de l’augmentation de la taille d’effet trouvée en fonction de la qualité des recherches.
Steinkamp, F., Milton, J. & Morris, R.L. (1998). A meta-analysis of forced-choice experiments comparing clairvoyanceConnaissance d'objets ou d'événements à distance sans l'intermédiaire des sens. and precognition. Journal of Parapsychology, 62, 193-218. [Méta-analyseAnalyse statistique prenant en compte de nombreuses expérimentations dun même type. comparative d’expériences à choix forcés de clairvoyanceConnaissance d'objets ou d'événements à distance sans l'intermédiaire des sens. et de précognition]
PK : Expériences à choix forcé
Les expériences de psychokinèseCapacité à influencer mentalement un objet, un processus ou un système sans lutilisation de mécanismes ou dénergies connues. On distingue la bio-psychokinèse , la micro-psychokinèse et la macro-psychokinèse . avec lancers de dés, collectées par Radin et Ferrari, comportaient initialement 148 études expérimentales et 31 études contrôle mais seulement 68 de ces études expérimentales ont contrôlé l’assise du dé. Un ensemble de 59 études homogènes a donné une toute petite taille d’effet de p = 0,5016, significative à seulement p = 0,2.
Radin, D., & Ferrari, D. C. (1991) Effects of consciousness on the fall of dice. A meta-analysis. Journal of Scientific Exploration, 5, 61-84 [Effets de la conscience sur la chute d’un dé, une méta-analyse]
Les 332 expériences utilisant des GNA durant la période 1969-1984 donnent une valeur de p = 10 -43 Des différences significatives ont été trouvées selon les expériences impliquées :
Radin, D. I., May, E. C. & Thomson, M. J. (1986) PsiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. experiments with random number generators : Meta-analysis Part 1 In D. H. Weiner & D. I. Radin (Edit.s) Research in Parapsychology, 1985, (pp. 14-17). Metuchen. NJ. Scarecrow Press. [Expériences psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. avec des générateurs de nombres aléatoires : méta-analyseAnalyse statistique prenant en compte de nombreuses expérimentations dun même type. partie I]
Les résultats combinés de 597 études expérimentales utilisant des générateurs de nombres aléatoires, sur une période allant de 1959 à 1987, ont donné une valeur de p = 10-12. Les études contrôlées (235 études) ont donné lieu à des résultats en adéquation avec le hasard. Malgré ce résultat des tests de contrôle qui confirment l’effet, on peut remarquer que l’effet total était faibles, avec 51 % de réussite au lieu des 50 % attendus par le simple fait du hasard. La qualité du protocole n’avait pas d’effet apparent sur les résultats :
Nelson, R. & Radin, D. (1989), Statistically robust anomalous effects : Replication in random event generator experiments in Research in Parapsychology, edit. L. Henckle & R. E. Berger, 23-26 Metuchen, NJ : Scarecrow Press. [Effets irréguliers statistiquement solides : répétition dans les expériences de générateur d’évènements aléatoires]
Une recherche de données ultérieure effectuée par Fiona Steinkamp et ses collaborateurs a été faite sur des expériences utilisant un tirage concurrent de GNA (concurrent output) pour les séries contrôles ; cela a donné 357 études expérimentales et 142 études contrôle. Le Z (Stouffer) pour les études expérimentales était de 13,09 mais pondéré à la taille de l’étude, il atteignait 2,70, p = 0,004, avec une très petite taille d’effet de p = 0,50003. Une relation curvilinéaire significative et négative (negative curvilinear relationship) a été trouvée entre la taille de l’étude et la taille d’effet indiquant que l’effet émanait des études plus petites. De plus, les sujets doués ont significativement mieux réussi :
Steinkamp, F., Boller, E., & Bösch, H. (2002) Experiments examining the possibility of human intention interacting with random number generators : A preliminary meta-analysis. Proceedings of the 45thConvention of the Parapsychological AssociationLa Parapsychological Association (PA) est une organisation internationale constituée de scientifiques et d'universitaires qui étudient les phénomènes psi, comme la télépathie, la clairvoyance, la psychokinèse, la guérison psychique ou la précognition. La Parapsychological Association est reconnue comme une association scientifique à part entière, étant membre de l'AAAS depuis 1969. C'est le plus important organisme de recherche en parapsychologie. La plupart des parapsychologues sont membre de PA. elle permet de féderer l'ensemble des chercheurs travaillant dans le domaine de la parapsychologie et organise chaque année un congrès où sont publiées les recherches scientifiques des parapsychologues. Elle a pour objectif de promouvoir l'approche scientifique et objective des phénomènes psi et ses membres obeissent à une charte de déontologie., Paris. Pp. 256- 272. [Expériences examinant la possibilité d’une interaction de l’intention humaine avec les générateurs de nombres aléatoires : une méta-analyseAnalyse statistique prenant en compte de nombreuses expérimentations dun même type. préliminaire]
Etant donné la petite taille d’effet obtenue, il est utile de mentionner qu’il existe des études de cas bien documentées dans le domaine de la psychokinèseCapacité à influencer mentalement un objet, un processus ou un système sans lutilisation de mécanismes ou dénergies connues. On distingue la bio-psychokinèse , la micro-psychokinèse et la macro-psychokinèse ., dans lesquelles d’importants effets ont été observés et dans lesquels des explications de type non-psi ont été étudiées en détail et s’avèrent inapplicables. (Bender, 1974 ; Gutierez G. (2002) ; Resch, 1968 ; Resch, 1969 ; Gregory, 1985 ; Roll and Persinger, 2002).
PES : Expériences avec des réponses libres
Une méta-analyseAnalyse statistique prenant en compte de nombreuses expérimentations dun même type. effectuée par Julie Milton et comportant 78 études d’expériences PES avec des réponses libres, réalisées entre 1964 et 1993, a donné un Z (Stouffer) de 5,72, p < 5,4x10-9, unilatéral et une petite taille d'effet (Cohen) de d = 0,16. Il s'agit d'une taille d'effet moyenne plus faible que celle obtenue avec les données du protocoles ganzfeldLe Ganzfeld (terme allemand qui signifie "champ sensoriel uniforme") est un protocole dinduction détat hypnagogique pour les expériences de télépathie. Le Ganzfeld est le protocole le plus utilisé actuellement en parapsychologie expérimentale. Il a été tout d'abord développé par Charles Honorton dans les années 1970., d = 0,26, bien que cette différence ne soit pas significative. L'analyse qualitative n'a relevé qu'un biaisPrésence de patterns ou de défauts particuliers pouvant introduire une modification arbitraire des résultats et faussant ainsi leur validité (ex : un dé non équilibré ayant tendance à faire sortir souvent le même chiffre). en lien avec l'effet (absence de transcription ou de rédaction en aveugle). En éliminant les études comportant ce biaisPrésence de patterns ou de défauts particuliers pouvant introduire une modification arbitraire des résultats et faussant ainsi leur validité (ex : un dé non équilibré ayant tendance à faire sortir souvent le même chiffre)., on obtient un z = 3,83, p < 7x10-5, unilatéral. Milton conseille d'être prudent avant de tirer des conclusions de ces résultats car le critère d'évaluation exact était rarement spécifié à l'avance.
Milton, J. (1997) Meta-analysis of free-response ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. studies without altered states of consciousness. Journal of Parapsychology, 61, 279-319. [Meta-analyse d’études PES à libre réponse sans états modifiés de conscience]
Influence mentale à distance et observation à distance (remote staring)
Une méta-analyseAnalyse statistique prenant en compte de nombreuses expérimentations dun même type. des protocoles de recherche éudiant l’Influence à Distance sur des Systèmes Vivants a été réalisée à partir de 36 études qui ont montré un petit effet avec une taille d’effet (Cohen) significative : d = 0,11, p = 0,001. Après avoir éliminé certaines des premières études à cause d’un biaisPrésence de patterns ou de défauts particuliers pouvant introduire une modification arbitraire des résultats et faussant ainsi leur validité (ex : un dé non équilibré ayant tendance à faire sortir souvent le même chiffre). de randomisation et de leur pondération sur l’influence de la taille de l’étude, la relation entre la taille d’effet et les résultats est restée non significative. Cependant, les 7 meilleurs études n’ont pas donné une taille d’effet significative.
Schmidt, S., Schneider, R., Utts, J., & Walach, H. (2003) Distant intentionality and the feeling of being stared at – Two meta-analyses. British Journal of Psychology in press. [Intentionnalité à distance et sensation d’être observé – deux méta-analyses]
La même publication a rapporté une méta-analyseAnalyse statistique prenant en compte de nombreuses expérimentations dun même type. de protocole d’observation à distance comportant 15 études avec une taille d’effet (Cohen) moyenne d = 0,13, p = 0,01. L’ensemble était homogène et il y avait une relation positive non significative entre la qualité de l’étude et la taille d’effet. Les expériences d’observation à distance étaient toutefois généralement évaluées comme ayant une qualité plus faible que celles portant sur l’influence de systèmes vivants:
Schmidt, S., Schneider, R., Utts, J., & Walach, H. (2003) Distant intentionality and the feeling of being stared at – Two meta-analyses. British Journal of Psychology in press. [Intentionnalité à distance et sensation d’être observé – deux méta-analyses]
Rupert Sheldrake a réfuté certains des biaisPrésence de patterns ou de défauts particuliers pouvant introduire une modification arbitraire des résultats et faussant ainsi leur validité (ex : un dé non équilibré ayant tendance à faire sortir souvent le même chiffre). allégués aux expériences actuelles sur l’observation à distance :
Sheldrake, R. (2004) The need for open-minded skepticism ; A reply to David Marks. The Skeptic, 16, 8-13. [Nécessité d’un scepticisme ouvert ; une réponse à David Marks]
PsiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. et paramètres variables
Les recherches ayant trait à l’étude des paramètres variables se sont portées essentiellement sur l’identification d’états favorables au psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. et sur les types de personnalité qui pourraient permettre de trouver des sujets doués. Le premier de ces domaines a donné lieu aux travaux sur les rêves télépathiques, au GanzfeldLe Ganzfeld (terme allemand qui signifie "champ sensoriel uniforme") est un protocole dinduction détat hypnagogique pour les expériences de télépathie. Le Ganzfeld est le protocole le plus utilisé actuellement en parapsychologie expérimentale. Il a été tout d'abord développé par Charles Honorton dans les années 1970. et à la vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur. (remote viewingLe Remote Viewing (vision à distance) est une technique utilisée lors de protocoles de parapsychologie en vu d'étudier les perceptions extra-sensorielles. Les techniques de vision à distance ont pour origine les travaux de René Warcollier. Elle ont ensuite été développées au sein du programme de vision à distance commandité par la CIA dans les années 1970. Jusqu'en 1995, les chercheurs qui ont participé à ce programme se sont efforcés d'utiliser les techniques de remote viewing afin de tenter de développer des applications du psi, en particulier dans le domaine du renseignement.) et semblent impliquer un état de conscience méditatif et concentré. Le second domaine n’a pas fourni beaucoup de résultats reproductibles à l’exception de la croyance au psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. et de l’extraversion comme variables prédictives.
1. Etats modifiés : rêve – PES
L’ensemble des études conduites au laboratoire Maimonides à New York de 1962 à 1979, a été rééditée récemment :
Irwin Child (1985) a publié un article dans lequel il détaille la nature erronée et fictive de nombreuses critiques émises à l’encontre du travail au Maimonides : Child, I. L. (1985), Psychology and anomalous observations. The Question of ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. in dreams. American Psychologist, 40, 1219-1230. [Psychologie et observations anormales. La question de la PES en rêve]
Ullman, M., Krippner, S., & Vaughan, A. (1974/2003) Dream Telepathy Baltimore, Maryland : Penguin Books Republished Charlottesville, VA : Hampton Roads. (See Sjödin 2003, in this issue.) [La télépathieLa télépathie désigne un échange dinformations entre deux personnes nimpliquant aucune interaction sensorielle ou énergétique connue. par le rêve]
Le travail au laboratoire Maimonides est souvent mis de côté étant donné la difficulté à reproduire les résultats, mais Simon Sherwood et Chris ont récemment montré que les tentatives de reproduction ont largement confirmé les résultats obtenus. La taille d’effet des expériences reproduites était cependant variable et différait des travaux originaux. Les études du Maimonides ont donné en moyenne une taille d’effet moyenne de d = 0,33. Les études post Maimonides avaient une taille d’effet moyenne de d = 0,14. Sherwood et Roe ont conclu que cette différence pouvait être due à la différence des techniques utilisées et que les études au Maimonides ont obtenu leur plus grand succès avec des individus spécialement sélectionnés. Les études post Maimonides ont obtenu leurs meilleurs résultats avec des expérimentateurs sélectionnés.
Sherwood, S. & Roe, C. (2003) A review of the Dream ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. studies since the Maimonides Dream ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. studies. Journal of Consciousness studies, 10, 85-110 [Une revue des études de PES en rêve depuis les études PES en rêve des Maimonides]
2. Etats modifiés – Hypnose et PsiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi.
Bien que des effets psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. significatifs aient été mis en évidence, on ne sait cependant pas s’ils dépendent ou non de l’hypnose.
Honorton, C. and Krippner, S. (1969), Hypnosis and ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. performance : A review of the experimental literature, Journal of the American Society for Psychical Research, 63, 214-252. [Hypnose et performance de PES : une revue de la littérature expérimentale]
Ce travail a répertorié 22 études où il y avait un groupe contrôle de sujets conscients. Neuf de ces études ont montré des différences significatives entre les deux états mais, dans certains cas, il y avait une valeur significative négative ou un effet psi-missing.
Stanford, R. G. & Stein, A. G. (1994) A meta-analysis of ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. studies contrasting hypnosis and a comparison condition. Journal of Parapsychology, 58, 235-269. [Une meta-analyse d’études de PES opposant l’hypnose à une situation comparable]
Les 29 études comportant des séries contrôleétaient incluses dans cette revue, mais on a remarqué qu’un tiers d’entre elles avaient moins de quatre participants et que la supériorité des résultats avec l’hypnose semblait dépendre de certains expérimentateurs.
3. Etats modifiés : GanzfeldLe Ganzfeld (terme allemand qui signifie "champ sensoriel uniforme") est un protocole dinduction détat hypnagogique pour les expériences de télépathie. Le Ganzfeld est le protocole le plus utilisé actuellement en parapsychologie expérimentale. Il a été tout d'abord développé par Charles Honorton dans les années 1970.
Le GanzfeldLe Ganzfeld (terme allemand qui signifie "champ sensoriel uniforme") est un protocole dinduction détat hypnagogique pour les expériences de télépathie. Le Ganzfeld est le protocole le plus utilisé actuellement en parapsychologie expérimentale. Il a été tout d'abord développé par Charles Honorton dans les années 1970. est devenu un protocole particulièrement utilisé étant donné sa relative commodité (comparé à l’équipement nécessaire pour les études sur le rêve), sa validité apparente à donner sens aux contingences de la vie quotidienne, et surtout parce qu’on espérait qu’il fournirait une technique favorable au psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. relativement exempte de l’influence de l’expérimentateur. Le débat actuel, qui menaçait de devenir une « histoire sans fin », est de savoir si des effets reproductibles ont été obtenus. Le problème est plutôt de savoir si des biaisPrésence de patterns ou de défauts particuliers pouvant introduire une modification arbitraire des résultats et faussant ainsi leur validité (ex : un dé non équilibré ayant tendance à faire sortir souvent le même chiffre). ou des effets psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. ont été reproduits (Ce débat a notamment été repris par Palmer, 2003 et par Parker, 2003). Cette situation mène à la question, confirmée par les résultats de Bem, Palmer et Broughton (2001), de savoir si certaines des reproductions récentes n’ont pas échoué à cause de leur manque de qualité et d’homogénéité pra rapport à la procédure originale.
Milton, J. and Wiseman, R. (1999), Does psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. exist ? Lack of replication of an anomalous process of information transfer, Psychological Bulletin, 125. 387-391. [Le psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. existe t’il ? Manque de repetition d’un processus de transfert d’information anormal]
Storm L., and Ertel S. (2001), Does psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. exist ? Milton and Wiseman (1999) metaanalysis of ganzfeldLe Ganzfeld (terme allemand qui signifie "champ sensoriel uniforme") est un protocole dinduction détat hypnagogique pour les expériences de télépathie. Le Ganzfeld est le protocole le plus utilisé actuellement en parapsychologie expérimentale. Il a été tout d'abord développé par Charles Honorton dans les années 1970. research, Psychological Bulletin, 127, 424-433. [Le psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. existe t’il ? La méta-analyseAnalyse statistique prenant en compte de nombreuses expérimentations dun même type. de Milton et Wiseman (1999) de la recherché Ganzfeld]
Milton, J. and Wiseman, R. (2001), Does psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. exist ? Reply to Storm and Ertel, Psychological Bulletin, 127, 434-438 [Le PsiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. existe t’il ? Réponse à Storm et Ertel]
Bem, D., Palmer, J., & Broughton, R. (2001) Updating the ganzfeldLe Ganzfeld (terme allemand qui signifie "champ sensoriel uniforme") est un protocole dinduction détat hypnagogique pour les expériences de télépathie. Le Ganzfeld est le protocole le plus utilisé actuellement en parapsychologie expérimentale. Il a été tout d'abord développé par Charles Honorton dans les années 1970. database : A victim of its own success ? Journal of Parapsychology, 65, 207-218. [Mise à jour de la base de données ganzfeldLe Ganzfeld (terme allemand qui signifie "champ sensoriel uniforme") est un protocole dinduction détat hypnagogique pour les expériences de télépathie. Le Ganzfeld est le protocole le plus utilisé actuellement en parapsychologie expérimentale. Il a été tout d'abord développé par Charles Honorton dans les années 1970. : victime de son propre succès ?]
Bem, D. and Honorton, C. (1994), Does psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. exist ? Replicable evidence of an anomalous process of information transfer. Psychological Bulletin, 115, 4-18. [Le psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. existe t’il ? Preuve reproductible d’un processus de transfert d’information anormal]
Certains des articles ci-dessus peuvent être téléchargés, avec l’aimable autorisation de Daryl Bem : http://homepage.mac.com/dbem/online_pubs.html#psi
4. Vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur. (remote viewingLe Remote Viewing (vision à distance) est une technique utilisée lors de protocoles de parapsychologie en vu d'étudier les perceptions extra-sensorielles. Les techniques de vision à distance ont pour origine les travaux de René Warcollier. Elle ont ensuite été développées au sein du programme de vision à distance commandité par la CIA dans les années 1970. Jusqu'en 1995, les chercheurs qui ont participé à ce programme se sont efforcés d'utiliser les techniques de remote viewing afin de tenter de développer des applications du psi, en particulier dans le domaine du renseignement.)
Les premières séries d’expériences de vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur. de Russell Targ et Hal Puthoff ont donné lieu à une controverse dans la revue Nature. Elle portait sur les renvois se rapportant aux cibles précédentes, parfois présents dans les comptes-rendus de séances, et pouvant donner des indices aux juges et ainsi expliquer les succès obtenus. La suppression de ces renvois par leur collègue Charles Tart n’a engendré apparemment qu’une petite, voire aucune différence au niveau des résultats mais Marks et Scott (1986) ont maintenu qu’il y avait encore des éléments pouvant donner des indications aux juges.
Tart, C.T., Puthoff, H. E., & Targ, R. (1980) Information
transmission in remote viewingLe Remote Viewing (vision à distance) est une technique utilisée lors de protocoles de parapsychologie en vu d'étudier les perceptions extra-sensorielles. Les techniques de vision à distance ont pour origine les travaux de René Warcollier. Elle ont ensuite été développées au sein du programme de vision à distance commandité par la CIA dans les années 1970. Jusqu'en 1995, les chercheurs qui ont participé à ce programme se sont efforcés d'utiliser les techniques de remote viewing afin de tenter de développer des applications du psi, en particulier dans le domaine du renseignement. experiments, Nature, 284, 191.
Marks, D.F, & Scott, C. (1986) Remote viewingLe Remote Viewing (vision à distance) est une technique utilisée lors de protocoles de parapsychologie en vu d'étudier les perceptions extra-sensorielles. Les techniques de vision à distance ont pour origine les travaux de René Warcollier. Elle ont ensuite été développées au sein du programme de vision à distance commandité par la CIA dans les années 1970. Jusqu'en 1995, les chercheurs qui ont participé à ce programme se sont efforcés d'utiliser les techniques de remote viewing afin de tenter de développer des applications du psi, en particulier dans le domaine du renseignement. exposed. Nature, 319, 444. [La vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur. à découvert]
La BBC a réalisé une excellente émission concernant cette controverse. Des sessions en direct ont été effectuées au cours de l’émission avec l’aide de Russell Targ. Ce document sera bientôt disponible en ligne sur le site de la Swedish SPRLa Society for Psychical Research (SPR) est une société anglaise fondée en 1882 par des universitaires de l'élite intellectuelle de Cambridge et d'autres facultés de Grande-Bretagne, ayant pour but l'étude rationnelle des phénomènes psi et en particulier des apparitions. La SPR existe encore et a suscité la création d'organismes similaires dans d'autres pays (ex: American Society for Psychical Research aux Etats-Unis - ASPR).. http://parapsykologi.se/ . Bien qu’il y ait eu beaucoup d’expériences couronnées de succès dans le domaine de la vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur., rares sont celles qui peuvent être considérées comme des reproductions de qualité utilisant la rigueur méthodologique nécessaire. Toutefois, Russell Targ a récemment rapporté une étude qui remplit apparemment les critères de rigueur méthodologique et qui a obtenu une importante taille d’effet de d = 0,63, ce qui est en adéquation avec les expériences précédentes :
Targ, R. (1994) Remote viewingLe Remote Viewing (vision à distance) est une technique utilisée lors de protocoles de parapsychologie en vu d'étudier les perceptions extra-sensorielles. Les techniques de vision à distance ont pour origine les travaux de René Warcollier. Elle ont ensuite été développées au sein du programme de vision à distance commandité par la CIA dans les années 1970. Jusqu'en 1995, les chercheurs qui ont participé à ce programme se sont efforcés d'utiliser les techniques de remote viewing afin de tenter de développer des applications du psi, en particulier dans le domaine du renseignement. replication evaluated by concept analysis. Journal of Parapsychology, 58, 271-284. [Reproduction de vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur. évaluée par analyse conceptuelle]
Il faut cependant préciser que, quelle que soit sa nature, le succès de la technique de vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur. dépend fortement de la disponibilité des participants choisis, et probablement aussi des expérimentateurs sélectionnés.
5. Extraversion
Une nette différence a été obtenue entre l’extraversion en lien avec la performance dans les études à réponse libre comparées aux études à choix forcé, laisant penser que l’effet de l’extraversion se limite aux séries à réponse libre. Les études à réponse libre ont une taille d’effet moyenne de 0,20. L’effet était remarquablement homogène avec les expérimentateurs impliqués.
Honorton, C., Ferrari, D., & Bem, D. (1998) Extraversion and ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. performance : A meta-analysis and a new confirmation. Journal of Parapsychology, 62, 255-276. [Extraversion et performance de PES : une meta-analyse et une nouvelle confirmation]
Une analyse ultérieure a remis en question la conclusion de l’article ci-dessus. Le résultat d’extraversion pour les études à choix forcé était un artéfact de remplissage de questionnaires après le feedback1. rétroaction de linformation dans les systèmes cybernétiques ; information renvoyée au sujet sur nimporte quelle mesure prise sur lui-même (physiologique, psychologique, tests psi) ; 2. moyen utilisé pour lui redonner cette information (ex : feedback auditif, feedback visuel, etc.). du score de PES. Quand le test du groupe était éliminé, l’effet d’extraversion s’avérait être d’une importance comparable aux études avec des réponses libres :
Palmer, J., & Carpenter, J. (1998) Comments on the Extraversion-ESP metaanalysis by Honorton, Ferrari, and Bem. Journal of Parapsychology, 62, 277-283. [Commentaires sur la meta-analyse d’extraversion et PES d’Honorton, Ferrari et Bem]
6. L’effet « mouton-chèvre »
L’hypothèse que la dichotomie croyance / non croyance au psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi., mesurée par l’échelle « mouton-chèvre », prédit les scores aux tests de PES est soutenue par les articles suivantes :
Palmer, J. (1972). Scoring in ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. tests as a function of belief in ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement.. Part II. Beyond the sheep-goat effect. Journal of the American Society for Psychical Research, 66, 1-26. [Score aux tests de PES comme function de la croyance en la PES. Partie II. Au-delà de l’effet chèvre-mouton]
Palmer, J. (1977). Attitudes and personality traits in experimental ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. research. In B. B. Wolman (Ed.), Handbook of Parapsychology (pp. 175-201). New York : Van Nostrand Reinhold. [Attitudes et traits de personnalité en recherché expérimentale sur la PES]
Lawrence, T. R. (1993), Gathering in the sheep and goats. A meta-analysis of forced choice sheep-goat ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. studies 1947-1993. Presented Paper. Proceedings of the 36th Annual Convention of the Parapsychological AssociationLa Parapsychological Association (PA) est une organisation internationale constituée de scientifiques et d'universitaires qui étudient les phénomènes psi, comme la télépathie, la clairvoyance, la psychokinèse, la guérison psychique ou la précognition. La Parapsychological Association est reconnue comme une association scientifique à part entière, étant membre de l'AAAS depuis 1969. C'est le plus important organisme de recherche en parapsychologie. La plupart des parapsychologues sont membre de PA. elle permet de féderer l'ensemble des chercheurs travaillant dans le domaine de la parapsychologie et organise chaque année un congrès où sont publiées les recherches scientifiques des parapsychologues. Elle a pour objectif de promouvoir l'approche scientifique et objective des phénomènes psi et ses membres obeissent à une charte de déontologie., 75-86. [Rassembler les chèvres et les moutons : une meta-analyse d’études PES chèvre-mouton à choix force]
Palmer, J. (1971). Scoring in ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. tests as a function of belief in ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement.. Part I. The sheep-goat effect. Journal of the American Society for Psychical Research, 65, 373-408. [Score aux tests de PES comme function de la croyance en la PES. Partie I. L’effet chèvre-mouton]
7. L’effet expérimentateurDécouverte montrant que différents expérimentateurs, dans les mêmes conditions, peuvent obtenir des effets largement divergents en fonction de leurs propres attentes ; en parapsychologie cet effet est attribué soit aux modes de relations, soit au psi.
Le résultat le plus fiable et le plus reproductible en parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. est peut-être celui de l’influence de l’expérimentateur (Parker, 1978). Il est nécessaire d’attirer l’attention du lecteur qui découvre ce sujet sur le fait que cet effet ne peut pas expliquer l’effet psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. si tous les contrôles sont en place. Les articles cités ci-dessous rassemblent les preuves et les efforts qui ont été entrepris pour déterminer sa nature :
White, R. A. (1976b) The limits of experimenter influence on psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. test results : Can any be set ? Journal of the American Society for Psychical Research, 70, 335-369. [Les limites de l’influence de l’expérimentateurs sur les résultats des tests psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. : peut-on en déterminer certaines ?]
L’effet semble aussi se produire avec d’autres participants impliqués dans le résultat de l’expérience :
White, R. A. (1976a) The influence of persons other than the experimenter on the subject’s scores in psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. experiments. Journal of the American Society for Psychical Research, 69,133-166. [Influence des personnes autres que l’expérimentateur sur les scores des sujets dans les expériences psi]
Ces articles sont disponibles en ligne à l’adresse : http://www.aspr.com/jaspr.htm
Smith, M. (2003) The psychology of the psi-conducive experimenter : personality, attitudes towards psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi., and personal experience. Journal of Parapsychology, 67, 117-128.[Psychologie de l’expérimentateur pro-psi : personnalité, attitudes envers le psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. et experience personnelle]
White, R, A. (1977), The influence of the experimenter motivation, attitudes and methods of handling subjects in psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. test results. In Handbook of Parapsychology, 273-301, edit. B.Wolman, New York : Van Nostrand Reinhold. [Influence de la motivation, des attitudes et des méthodes de manipulation des sujets de l’expérimentateur sur les résultats de test psi]
Les expériences d’Helmut Schmidt avec des GNA ont conservé leur statut et ont été reproduites par lui-même de nombreuses fois.
Schmidt, H. (1969) Precognition of a quantum process. Journal of Parapsychology, 33, 99-108. [PrécognitionLa précognition est la connaissance dun événement futur qui ne pourrait être ni prédit ni inféré par des moyens normaux. d’un processus quantique]
Schmidt, H. (1993) Observation of a psychokinetic effect under highly controlled conditions. Journal of Parapsychology, 57, 351-372. [Observation d’un effet psychokinétique sous conditions hautement contrôlées]
Schmidt, H. (1969) Quantum processes predicted ? New Scientist, 16 October, 114-115. [Des processus quantiques prévus ?]
Mark Hansel et plus tard James Alcock ont proposé que les résultats de Schmidt pouvaient être dus au fait que les participants se soient appuyés sur des biaisPrésence de patterns ou de défauts particuliers pouvant introduire une modification arbitraire des résultats et faussant ainsi leur validité (ex : un dé non équilibré ayant tendance à faire sortir souvent le même chiffre). locaux dans les séquences cibles. Une étude de John Palmer analysant ces séquences a rejeté cette hypothèse :
Palmer, J. (1996) Evaluation of a conventional interpretation of Helmut Schmidt’s automated precognitive experiments. Journal of Parapsychology, 60, 149-170. [Evaluation d’une interprétation conventionnelle des expériences précognitives automatisées d’Helmut Schmidt]
L’autre critique principale qu’a émis Hansel (1980) était que Schmidt travaillait seul, ce à quoi Schmidt (1993, ci-dessous) a répondu que ses résultats hautement couronnés de succès ont été observés indépendamment et reproduits.
Schmidt, H. (1993) Observation of a psychokinetic effect under highly controlled conditions. Journal of Parapsychology, 57, 357-372. [Observation d’un effet psychokinétique sous conditions hautement contrôlées]
La réussite soigneusement contrôlée de l’expérience menée avec Morris et Rudolph était de prime abord impressionnante mais il est nécessaire de mentionner qu’une tentative ultérieure des auteurs de reproduire cette étude n’a pas abouti.
Schmidt, H., Morris, R. L., Rudolph, L. (1986), Channeling evidence for PK effects to independent observers, Journal of Parapsychology, 50, 1-16. [Canaliser les preuves d’effets PK vers des observateurs indépendants]
Récemment, Daryl Bem a présenté les résultats d’une expérience de précognitionLa précognition est la connaissance dun événement futur qui ne pourrait être ni prédit ni inféré par des moyens normaux. utilisant la technique de « Mere exposure » sous conditions hautement contrôlées. La tâche était d’identifier précognitivement les préférences qui seraient désignées plus tard comme cibles subliminales. Les résultats ont donné l’effet prévu et ont été reproduits indépendamment par un observateur sceptique.
Bem, D. (2003) Precognitive habituation. Paper presented at 46th Convention of Parapsychological AssociationLa Parapsychological Association (PA) est une organisation internationale constituée de scientifiques et d'universitaires qui étudient les phénomènes psi, comme la télépathie, la clairvoyance, la psychokinèse, la guérison psychique ou la précognition. La Parapsychological Association est reconnue comme une association scientifique à part entière, étant membre de l'AAAS depuis 1969. C'est le plus important organisme de recherche en parapsychologie. La plupart des parapsychologues sont membre de PA. elle permet de féderer l'ensemble des chercheurs travaillant dans le domaine de la parapsychologie et organise chaque année un congrès où sont publiées les recherches scientifiques des parapsychologues. Elle a pour objectif de promouvoir l'approche scientifique et objective des phénomènes psi et ses membres obeissent à une charte de déontologie., Vancouver. [Accoutumance précognitive]
Le débat concernant le fait de savoir si le psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. est une forme de biaisPrésence de patterns ou de défauts particuliers pouvant introduire une modification arbitraire des résultats et faussant ainsi leur validité (ex : un dé non équilibré ayant tendance à faire sortir souvent le même chiffre). spécifique, une anomalie ou une forme de communication inconnue nécessite de prendre en compte les cas où le psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. semble fonctionner à un niveau tel qu’il y a possibilité d’assurer un transfert d’information. Rhine a rapporté 3 de ces cas utilisant des cartes PES (où la chance était de 1/5) : Linzmayer a fait 21 sur 25, Pearce a eu juste 25 fois d’affilée, (Rhine, 1950, p. 62, 75) ; un enfant, Lilian, a obtenu un score parfait (Rhine, 1954, p. 126) et dans les séries de Reiss, le sujet a réussi en moyenne 18 fois sur 74 séries de cartes PES (Rhine, 1954, p. 116). Il y a aussi eu des cas ultérieurs dans la littérature (par exemple, Parker, 1974) et de tels résultats pourraient être instructifs. Bien que dans la plupart des cas, les tests ont été réalisés dans des conditions informelles (les scores se produisant dans des conditions de mise au défi spontané ou de jeu), quelque soit l’explication de tels scores, il ne peut s’agir d’une erreur mineure, d’un artefact ou d’une aberration des séquences aléatoires. Des taux de réussite plus bas ont aussi été utilisés pour montrer qu’il y a transfert d’information. Par exemple, en appliquant la technique du vote majoritaire afin d’arriver à une cibleDans lESP, lobjet ou lévénement que le récepteur cherche à deviner (cartes-cible, image-cible, sites-cible) ; dans la PK, lobjet, le processus ou le système que le sujet cherche à influencer (système-cible : souris, GNA, dés, etc.). consensus (prenant en compte les coups psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. réussis et manqués), James Carpenter a apparemment réussi à transmettre le mot cibleDans lESP, lobjet ou lévénement que le récepteur cherche à deviner (cartes-cible, image-cible, sites-cible) ; dans la PK, lobjet, le processus ou le système que le sujet cherche à influencer (système-cible : souris, GNA, dés, etc.). « PEACE » (paix).
Carpenter, J. (1975) Toward the effective utilization of enhanced weak signal ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. effects. Paper presented at the meeting of the American Association for the Advancement of Science, New York, N.Y : January 1975. [Vers l’utilisation effective d’effets de faibles signaux de PES améliorés]
Il apparaît assez clairement à la lumière des articles présentés ci-dessus, qu’indépendamment de l’interprétation donnée aux comptes-rendus de recherches, les résultats globaux de l’expérimentation parapsychologique sont révélateurs d’un processus anormal de transfert d’information. Ces derniers ne sont ni marginaux ni impossibles à reproduire. Face à ces résultats, le critique qui se contente d’affirmer qu’il n’y a pas de preuves en faveur du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. utilise une tactique qui rappelle celle de Mohammed Saeed al-Sahaf, ancien Ministre de l’information de l’Iraq, affirmant aveuglément qu’il n’y avait pas de troupes américaines à Bagdad.
Bien que les conditions nécessaires à une reproduction exacte des phénomènes échappent à l’heure actuelle aux chercheurs, les effets observés sont suffisamment reproductibles pour nécessiter la mise en place de recherches constructives et productives. Cette constatation est dans la lignée des conclusions de Jessica Utts (1996) dans son rapport sur les recherches de vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur. financées par le gouvernement américain (le fameux projet Stargate) concernant l’existence d’un effet psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. d’intensité faible ou moyenne. Utts, tout comme l’autre expert impliqué, Ray Hyman (1996), bien que n’étant pas d’accord sur la portée de ces recherches, ont également conclu qu’il serait nécessaire que ce type de recherches se poursuivent dans l’avenir, en particulier au sein d’universités. Cette recommandation a été pour l’instant peu prise en compte.
Un argument en faveur de la recherche psychique serait de dire qu’il ne s’agit pas d’un domaine de recherche plus complexe que les autres, et qu’il est tout aussi important que les recherches effectuées sur l’hypnose, la psychothérapie, ou l’étude de la créativité et du comportement sexuel.
Pour revenir à la question de l’existence ou non d’une preuve du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi., le sympathique critique James Alcock (2003, p. 48) a rétorqué que si jamais une preuve convaincante était avancée, « les parapsychologues seraient renversés par la ruée des psychologues expérimentaux pour explorer ce nouveau et excitant domaine de recherche ». Mais en est-il vraiment ainsi ? Au début des travaux de Rhine, il y a eu une vague d’intérêt parmi les psychologues, mais l’on peut difficilement la comparer à une ruée. L’article de Bem et Honorton (avant la critique de Milton et Wiseman) n’a eu qu’un faible retentissement parmi les psychologues expérimentaux et n’a mené à aucune tentative de réplication de la part de ces derniers. La preuve convaincante devrait manifestement être telle qu’elle aboutisse au contrôle des phénomènes de façon à ce qu’on puisse les produire à la demande. Un tel contrôle nécessiterait a priori une compréhension théorique approfondie des phénomènes en question.
Par ailleurs, ce qui peut largement contribuer à compliquer la situation de la parapsychologie expérimentaleEtude des perceptions extra-sensorielles et de la psychokinèse dans le cadre du laboratoire., c’est la prédominance de l’influence de l’expérimentateur. Ce fait est parfois relégué au rang de simple explication post-hoc des échecs, mais même dans les expériences qui réussissent, c’est une évidence démontrée par les études présentées dans cet article. De plus, il est nécessaire d’envisager la possibilité, souvent refusée, que certains des effets pourraient être dus à l’influence de l’expérimentateur (voir White, 1976). S’agissant d’un domaine relativement inexploré, il ne fait pas partie de cette revue.
Ce qui ressort de tout ceci, c’est que parfois, avec le bon expérimentateur, le bon participant et la bonne technique, les effets sont importants et mesurables. C’est dans ces conditions que l’on devrait apprendre quelque chose des processus qui sont en jeu. Dans une récente correspondance entre James Alcock et Adrian Parker, il est devenu évident que leur façon d’envisager l’effet de l’expérimentateur sous-tend leur évaluation différente de la base de données des recherches psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. : Alcock considère les effets de l’expérimentateur comme un indice de l’échec à atteindre l’objectivité et donc d’une erreur lors des recherches. Parker au contraire considère les effets de l’expérimentateur comme le résultat de l’influence de l’expérimentateur en tant que catalyseur ou facilitateur. Alcock explique que « la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. semble condamnée à regarder dans le rétroviseur – en discutant de la bonne qualité empirique d’une étude ou d’une autre – plutôt que d’être capable de déclarer : « c’est ce que nous savons – regardez par vous-même » ». Parker souscrit à cette nécessité mais signale qu’il y a des glaces et des cartes pour avancer (par exemple, Honorton, Ramsey & Cabibbo, 1975 ; Parker, Frederiksen & Johansson, 1997).
En Suède, la communication des résultats des recherches auprès du grand public est considérée comme la troisième mission des universités. En dépit des subtilités qu’implique la présentation ci-dessus, traiter avec la presse demande souvent des réponses claires et concises à des questions telles que : « le psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. est-il prouvé ? ». Une réponse basée sur ce qui précède serait : « Evidemment non – sinon on ne poserait pas la question – mais la science a réussi à amplifier en laboratoire les phénomènes que le public rapporte d’ordinaire et à imposer des vérifications et des contrôles. Les phénomènes semblent persister dans ces conditions. La science doit alors continuer à avancer et répondre « oui » à la question : « Devrions-nous maintenant considérer de nouvelles et meilleures explications des résultats obtenus ? »
Renseignements auprès de :
Dr Adrian Parker Department of Psychology, University of Gothenburg, Box 500, SE 405 30 Gothenburg Sweden Adrian.Parker@psy.gu.se
Remerciements
Les auteurs tiennent à remercier le Dr Joakim Westerlund, le Dr Nils Wiklund et le Professeur James Alcock pour leur lecture et leur commentaire du texte. Le soutien de la Fondation Bial est aussi mentionné avec reconnaissance.
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Pourtant de nombreux témoignages rendaient compte de leur existence, avant que la science classique ne les reconnaisse. Ces « pierres » semblent paranormales pour qui ne dispose pas des concepts adéquats permettant de les accepter en tant qu'objets «dignes de science ». Un deuxième exemple aidera à comprendre le relativisme indispensable dès que l'on tente d'appréhender culturellement la paranormalité. Dans les sociétés traditionnelles africaines, il est très classique de considérer qu'à l'aide de pratiques sorcières un sort ait pu être jeté, faisant ainsi une ou plusieurs victimes. L'idée de l'influence occulte à distance ne pose alors pas problème et fait partie des faits possibles, repérés comme causes envisageables du mal et du malheur. L'action sorcière est donc exclue d'une logique paranormale stricto sensu puisque complètement intégrée dans les croyances populaires. Il est d'ailleurs intéressant de noter que, pour bon nombre de nos contemporains vivant en Europe occidentale, cette conviction est encore très présente. Une fois posé ce nécessaire relativisme, il semble que l'on puisse dégager à notre époque quatre manières dominantes d'aborder le concept de paranormal: « sceptique », «fourre-tout », «parapsychologique» et « holistique ». Pour les sceptiques, le paranormal n'existe pas en tant que tel. Il renvoie à d'autres catégories. Le paranormal n'est qu'apparent. Il peut s'agir en fait d'illusions, de trucages consciemment organisés ou de perceptions inconscientes dont d'éventuels témoins ont été victimes en toute bonne foi. Dans cette optique, des faits inexpliqués peuvent bien être reconnus, surtout s'ils sont reproductibles, mais ils doivent trouver leur place au sein d'interrogations portées logiquement par la science. Les tenants de cette manière d'envisager les choses sont souvent qualifiés de «scientistes», tant ils semblent attachés à une vision du réel correspondant exclusivement aux données les plus classiques et reconnues de la science. Leurs références privilégiées se trouvent du côté d'une épistémologie se définissant comme «cartésienne» ou «rationaliste ». Ce qui n'est pas sans poser question. En effet, en choisissant de délimiter d'une façon plus ou moins arbitraire des objets d'étude considérés comme rationnels et d'autres qui, ne l'étant pas, ne méritent pas que l'on s'y attarde, il n'est pas dit que l'on choisisse le camp de la raison. Le risque encouru est de se débarrasser d'un certain nombre de phénomènes gênants au prix d'une amputation d'un réel que l'on peut supposer toujours plus complexe que l'idée que l'on peut s'en faire. En France, Henri Broch est sans doute le représentant le plus connu de ce courant de pensée s'appuyant sur la « zététique », se voulant « science du doute ». À l'apparent opposé de l'approche précédente, le paranormal est parfois envisagé comme un gigantesque fourre-tout, où tout «mystère» est traité sur un pied d'égalité et dans une logique du « tout existe et tout est ton », sans réflexion épistémolologique sur le niveau de réalité susceptibles d'être mis en jeu suivant les «faits » invoqués. Se côtoient, pêle-mêle, les phénomènes dits paranormaux étudiés par les parapsychologues, la cryptozoologie (étude des animaux rares et mystérieux), l'ufologie et, d'une façon plus large, tout phénomène réputé extraordinaire, inexplicable ou mystérieux: triangle des Bermudes, archéologie sacrée, civilisations disparues, ésotérisme, occultisme, sociétés secrètes, etc. Dans ce cadre, où dominent l'amalgame et l'hétérogénéité, les phénomènes étudiés sont accueillis au milieu d'un ensemble baroque qui pèche indiscutablement par son manque d'unité, du moins vu sous un épistémologique. En revanche, en terme sociologique on pourrrait reconnaître une certaine pertinence de recoupement. En effet, le même statut parascientifique réservé à l'ensemble des phénomènes concernés (puisque dans l'optique scientiste évoquée précédemment « rien n'existe et rien n'est bon »). De plus, des travaux sociologiques ont bien montré la proximité des représentations et croyances que l'adhésion à plusieurs de ces phénomènes implique. Très souvent, le terme « paranormal» est employé de façon plus restrictive pour désigner les phénomènes dits paranormaux étudiés par les parapsychologues, regroupant essentiellement les phénomènes de perception extrasensorielle (ESP : télépathie, clairvoyance, précognition) et les phénomènes de type physique (psychokinèse). L'approche parapsychologique tente d'établir des liens entre les expériences réalisées en laboratoire ayant permis d'asseoir les catégories précédentes et un certain nombre de phénomènes du «paranormal spontané ». La question pertinente pour les chercheurs en parapsychologie consiste à se demander si, devant des faits ou des témoignages non ordinaires, on ne se trouve pas en présence de phénomènes paranormaux observés in vivo. La lévitation n'est-elle pas pas à rattacher à une forme particulière de macropsychokinèse ? Dans la pratique des voyants peut-on repérer des compétences paranormales correspondant à des phénomènes de type ESP? Les parapsychologues restent ouverts mais prudents devant des faits s'éloignant de leurs objets d'études et des interprétations se détachant trop d'une pensée authentiquement rationnelle ce qui les différencie des approches différentes. La dernière manière d'envisager le paranormal peut être considérée comme une variante de la précédente mais s'en différenciant suffisamment pour en être démarquée. Reconnaissant les mêmes phénomènes que les parapsychologues « classiques » mais préocuppés par une théorisation globale et donc à prétention holistique, à défaut d'être définitive, certains chercheurs s'éloignent de l'expérimentation de laboratoire et de la question de la preuve. Ils considèrent cette dernière comme définitivement acquise ou pensent qu'elle n'est pas pertinente épistémologiquement. Ils se tournent alors préférentiellement vers les données tirées de l'expérience subjective pour tenter diverses synthèses à coloration psychologique, philosophique, voire religieuse, suivant les auteurs. Ainsi Philippe Wallon tente de théoriser à travers le concept des «niveaux du mental », un élargissement de l'inconscient associée à des éléments : la philosophie orientale. François Favre privilégie quant à lui le concept d'« intentionnalité» comme moteur de l'émergence du paranormal. D'autres auteurs, à la sensibilité proche du mouvement New Age, n'hésitent pas à associer d'une façon syncrétique plus ou moins rigoureuse des considérations scientifiques (la physique quantique est très souvent convoquée pour la circonstance), philosophiques et spirituelles intégrant des éléments paranormaux. Pour terminer, il paraît utile de tenter de rapprocher le paranormal, concept complexe et polysémique, de certaines catégories théologiques. Le paranormal est trop souvent associé au sumaturel, comme il peut l'être au contraire au diabolique. C'est sans doute à la méconnaissance des travaux parapsychologiques, tout autant dans les milieux ethnologiques, psychanalytiques que théologiques, que l'on doit ce type de confusions et d'amalgames, parfois lourds de fâcheuses conséquences (notamment dans le cadre de certaines prises en charge thérapeutiques, d'accompagnements spirituels ou de pratiques d'exorcismes). Ne serait-il pas plus judicieux de considérer les phénomènes dits paranormaux comme relevant d'un « naturel non ordinaire », voire de la catégorie du «préternaturel»? Il n'est pas question de clore ici un débat qui mérite mieux que la place académique limitée qui lui est aujourd'hui accordée. {Par Paul-Louis Rabeyron (extrait du dictionnaire des miracles et de l'extraordinaire chrétien, rédigé sous la direction de Patrick Sbalchiero, Fayard, 2000)} à l’épreuve de la science]
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Nous attirons l’attention des lecteurs sur le fait que cette traduction en langue française n’a pas été effectuée par un traducteur professionel. Par conséquent, nous conseillons aux chercheurs intéréssés par ce travail de se référer à la version originale disponible à cette adresse :
http://www.psy.gu.se/EJP/EJP%20ULT%20AP%20GB.pdf
Publication originale :
Adrian Parker & GÃran Brusewitz. (2003). A Compendium of the Evidence for PsiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi., European Journal of Parapsychology Volume 18, pp. 29-48
Le site de l’European Journal of Parapsychology :