Le 12 août 2004, Robert MorrisRobert Morris a occupé la chaire de parapsychologie Koestler de lUniversité dEdimbourg, dès sa création en 1985. Il a fortement aidé au développement de la parapsychologie scientifique dans les universités britanniques. Après une thèse de psychologie, Robert Morris a été formé à la parapsychologie à la Foundation for the Nature of Man à Durham, en Caroline. Il a ensuite effectué deux années de recherches post-doctorales au centre de gérontologie de lUniversité de Duke. Il a également travaillé à la Psychical Research Foundation, à Durham, avant d'arriver à lUniversité dEdimbourg, en 1985. Plus d'une dizaine d'étudiants ont terminé leur thèse sous la direction de robert Morris à la Koestler Parapsychology Unit (KPU). Il a également publié plus d'une centaine d'articles scientifiques, certains en psychologie comparative mais la majorité concernait la parapsychologie. Ses recherches portaient notamment sur les comportements sociaux des animaux, la psychologie de la fraude et divers aspects de la parapsychologie. Robert Morris est décédé brutalement, en août 2004, suite à une crise cardiaque après son retour du congrès annuel de la Parapsychological Association (PA). mourrait subitement d’une crise cardiaque, peu après son retour de la convention annuelle de la Parapsychological AssociationLa Parapsychological Association (PA) est une organisation internationale constituée de scientifiques et d'universitaires qui étudient les phénomènes psi, comme la télépathie, la clairvoyance, la psychokinèse, la guérison psychique ou la précognition. La Parapsychological Association est reconnue comme une association scientifique à part entière, étant membre de l'AAAS depuis 1969. C'est le plus important organisme de recherche en parapsychologie. La plupart des parapsychologues sont membre de PA. elle permet de féderer l'ensemble des chercheurs travaillant dans le domaine de la parapsychologie et organise chaque année un congrès où sont publiées les recherches scientifiques des parapsychologues. Elle a pour objectif de promouvoir l'approche scientifique et objective des phénomènes psi et ses membres obeissent à une charte de déontologie., qui venait de se dérouler à Vienne. Ses obsèques ont eu lieu le 19 août, et furent l’occasion d’un discours du président de l’université d’Edimbourg. Tous les batiments de l’université avaient dressé un drapeau noir hommage au savant. Le jour même, Pierre Lagrange, sociologue et historien des parasciences, publiait un long article dans le Figaro. Il nous a aimablement autorisé à le reproduire ici.
RECHERCHE A l’université d’Edimbourg, le chercheur américain a été un des premiers à étudier les «anomalies psychiques» de manière scientifique
Robert L. Morris, professeur à l’université d’Edimbourg est décédé brutalement le 12 août. Bob Morris était l’un des porte-paroles les plus prestigieux et respectés de la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire., l’étude des anomalies de la psychologie humaine comme la télépathieLa télépathie désigne un échange dinformations entre deux personnes nimpliquant aucune interaction sensorielle ou énergétique connue. ou la prémonition. Mal connue en France, cette discipline est prise très au sérieux dans d’autres pays, tout particulièrement en Grande-Bretagne, où Bob Morris dirigeait l’Unité Koestler de parapsychololgie, et aux Etats-Unis où la Parapsychological AssociationLa Parapsychological Association (PA) est une organisation internationale constituée de scientifiques et d'universitaires qui étudient les phénomènes psi, comme la télépathie, la clairvoyance, la psychokinèse, la guérison psychique ou la précognition. La Parapsychological Association est reconnue comme une association scientifique à part entière, étant membre de l'AAAS depuis 1969. C'est le plus important organisme de recherche en parapsychologie. La plupart des parapsychologues sont membre de PA. elle permet de féderer l'ensemble des chercheurs travaillant dans le domaine de la parapsychologie et organise chaque année un congrès où sont publiées les recherches scientifiques des parapsychologues. Elle a pour objectif de promouvoir l'approche scientifique et objective des phénomènes psi et ses membres obeissent à une charte de déontologie., la principale société savante, est membre de l’AAAS (Association américaine pour l’avancement des sciences).
Par Pierre Lagrange
[19 août 2004]
Le public retient souvent de la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. l’image d’une discipline immergée dans les controverses sur sa scientificité, rejetée hors du domaine des «sciences normales». La carrière de Bob Morris, et l’image
que lui et quelques autres chercheurs ont contribué à donner à la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire., révèlent une tout autre histoire.
L’aventure de l’Unité Koestler de parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. commence en 1983. Le 2 mars, le grand romancier et essayiste Arthur Koestler, atteint de la maladie de Parkinson, se suicide. Au cours des années précédentes,
Koestler s’était intéressé à la recherche en parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire.. Par testament, l’auteur des Somnambules lègue 500 000 £ à une université britannique qui accepterait d’ouvrir une chaire pour l’étude de cette
discipline. L’université d’Edimbourg accepte de relever le défi et, en mai 1985, Robert MorrisRobert Morris a occupé la chaire de parapsychologie Koestler de lUniversité dEdimbourg, dès sa création en 1985. Il a fortement aidé au développement de la parapsychologie scientifique dans les universités britanniques. Après une thèse de psychologie, Robert Morris a été formé à la parapsychologie à la Foundation for the Nature of Man à Durham, en Caroline. Il a ensuite effectué deux années de recherches post-doctorales au centre de gérontologie de lUniversité de Duke. Il a également travaillé à la Psychical Research Foundation, à Durham, avant d'arriver à lUniversité dEdimbourg, en 1985. Plus d'une dizaine d'étudiants ont terminé leur thèse sous la direction de robert Morris à la Koestler Parapsychology Unit (KPU). Il a également publié plus d'une centaine d'articles scientifiques, certains en psychologie comparative mais la majorité concernait la parapsychologie. Ses recherches portaient notamment sur les comportements sociaux des animaux, la psychologie de la fraude et divers aspects de la parapsychologie. Robert Morris est décédé brutalement, en août 2004, suite à une crise cardiaque après son retour du congrès annuel de la Parapsychological Association (PA). est nommé à cette fonction.
Né le 9 juillet 1942, ce docteur en psychologie de l’université de Duke (1969), est alors chercheur à l’université de Syracuse aux Etats-Unis et président de la Parapsychological AssociationLa Parapsychological Association (PA) est une organisation internationale constituée de scientifiques et d'universitaires qui étudient les phénomènes psi, comme la télépathie, la clairvoyance, la psychokinèse, la guérison psychique ou la précognition. La Parapsychological Association est reconnue comme une association scientifique à part entière, étant membre de l'AAAS depuis 1969. C'est le plus important organisme de recherche en parapsychologie. La plupart des parapsychologues sont membre de PA. elle permet de féderer l'ensemble des chercheurs travaillant dans le domaine de la parapsychologie et organise chaque année un congrès où sont publiées les recherches scientifiques des parapsychologues. Elle a pour objectif de promouvoir l'approche scientifique et objective des phénomènes psi et ses membres obeissent à une charte de déontologie.. Chercheur connu et
respecté pour sa rigueur et sa compétence, Morris fait alors d’Edimbourg l’un des centres de recherche les plus actifs au monde dans ce domaine, alors en pleine transformation sous l’influence déterminante de Joseph
Banks Rhine, fondateur du premier laboratoire universitaire de parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. à Duke en 1934.
A la tête de la chaire Koestler, Morris publie de très nombreux articles
dans les revues scientifiques et forme de nombreux chercheurs. Le tout
avec un sérieux et un humour qui faisait apprécier chacune de ses
interventions dans les colloques. Son collègue Mario Varvoglis,
président de l’Institut métapsychiqueLe mot métapsychique fut suggéré pour la première fois par M.W. Lutoslawski dans un écrit polonais : Wyklady Jagiellonskie, à Cracovie en 1902, pour désigner des notions assez différentes de celles de Charles Richet. En effet, lorsque celui-ci, dans son adresse présidentielle à la Society for Psychical Research, en 1905, présenta ce mot, il fut, dit-il, unanimement accepté. Quentendait-il par métapsychique ? De même quAristote avait intitulé son chapitre sur les grandes lois de la nature qui dépassent les choses physiques : meta ta fusica, métaphysique, de même il nomma métapsychique la science qui, dépassant les choses de la psychologie classique, étudie des faits qui "paraissent dus à des forces intelligentes inconnues", humaines ou non humaines, "en comprenant dans ces intelligences inconnues les étonnants phénomènes intellectuels de nos inconsciences". Bref, la métapsychique est, dit-il : "La seule science qui etudie des forces intelligentes". Doù résulte logiquement sa distinction entre la métapsychique objective qui "mentionne, classe, analyse certains phénomènes extérieurs perceptibles à nos sens, mécaniques, physiques ou chimiques, qui ne relèvent pas des forces actuellement connues et qui paraissent avoir un caractère intelligent", et la métapsychique subjective qui étudie des phénomènes psychiques non matériels tels que la lucidité, cette mystérieuse faculté de connaissance quil attribue à une sensibilité dont la nature nous échappe et quil propose dappeler cryptesthésie. Ces deux aspects, objectif qui étudie des forces et subjectif qui étudie des phénomènes psychiques, se retrouvent dans la définition générale que Charles Richet donne de la métapsychique : "La science qui a pour objet des phénomènes, mécaniques ou psychologiques, dus à des forces qui semblent intelligentes ou à des puissances inconnues latentes dans lintelligence humaine ". Aujourd'hui le terme de métapsychique est a peu près synonyme de celui de parapsychologie. international (1), avait revu Bob
Morris au congrès de la PA de Vienne quelques jours avant sa
disparition. En compagnie du Hollandais Dick BiermanDick Bierman est enseignant à l'Université dAmsterdam et à l'Université dUtrecht. Il suggère quen vue détudier les phénomènes psi, nous pourrions avoir à proposer de nouveaux modèles théoriques intermédiaires entre la conscience et la réalité physique objective. Après un doctorat en Physique Expérimentale, il sest investi dans le domaine de la recherche en Intelligence Artificielle, et plus spécialement dans les systèmes d Intelligent Tutoring. Ces recherches lont mené à létude des états modifiés de conscience, en particulier ceux ayant trait au sommeil. Il a également étudié limportance des processus affectifs dans lapprentissage individuel, ce qui la conduit à sintéresser aux facteurs émotionnels inconscients et à leur rôle dans la prise de décision. Son travail sur le Pressentiment, cest à dire lactivation anormale de centres dexcitation physiologiques précédant des évènements chargés émotionnellement, a trouvé un champ dapplication en adéquation avec ses autre domaines de recherche. Dick Bierman est aussi fortement impliqué dans les expériences qui visent à comprendre les éventuelles relations entre la physique quantique et la conscience., autre figure de ce
milieu, ils avaient évoqué une version européenne de la PA. Le président
de l’IMI se souvient de son ami comme de «l’une des plus grandes figures
de la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. moderne et certainement comme le parapsychologueCe terme revêt de nos jours un double sens. Utilisé pour désigner les chercheurs de formation scientifique et universitaire qui étudient les phénomènes paranormaux dans le cadre de la parapsychologie scientifique, il renvoie aussi aux praticiens de l'occulte et du paranormal (voyants, médiums, magnétiseurs, etc.). On pourrait souhaiter que la première acception évoquée l'emporte dans le vocabulaire courant pour ainsi éviter toute confusion. L'ambiguïté du terme est volontiers entretenue par les critiques et détracteurs de la parapsychologie scientifique. Ceux-ci tentent ainsi, par un pernicieux effet d'amalgame maintenant une certaine confusion sémantique, de reléguer des recherches se voulant rationnelles sur ces questions en dehors du champ de la science. Des praticiens du paranormal peuvent avoir tendance, eux aussi, à entretenir cette ambiguïté. En se prétendant parapsychologues, ils espèrent sans doute, par la référence scientifique qu'ils s'attribuent, renforcer auprès de leurs clients l'image de professions en manque de reconnaissance sociale. De plus, le peu d'approfondissement que des enquêtes médiatiques trop souvent en mal de sensationnel consacrent à ce type de questions contribue à laisser perdurer la confusion, là où il faudrait au contraire faire preuve de discernement et de prudence. Que pouvons-nous dire des parapsychologues relevant du premier sens envisagé et que nous voudrions privilégier ici? D'origines universitaires variées, les chercheurs amenés à réfléchir aux questions parapsychologiques se recrutent aussi bien parmi des spécialistes des sciences dites humaines (psychologues, ethnologues, sociologues, etc.) que parmi des spécialistes des sciences dites exactes (mathématiciens, physiciens, biologistes, etc.). Des philosophes, des médecins et des ingénieurs se retrouvent également impliqués dans ce domaine de recherche. Seuls quelques laboratoires dans le monde emploient des chercheurs en parapsychologie à temps plein. Compte tenu du peu de place que l'institution scientifique accorde encore à la parapsychologie, la plupart des chercheurs n'y consacrent qu'une partie de leur temps, exerçant par ailleurs des fonctions en lien avec leur formation d'origine. Les premiers grands noms de la parapsychologie furent les pionniers de recherches qualifiées alors de psychiques , ou bien encore de métapsychiques. Parmi les plus connus, on pourrait citer le philosophe américain William James (1842-1910), tenant du pragmatisme, le physicien anglais William Crookes (1829-1919), rendu par ailleurs célèbre par la découverte du thallium, et le Français Charles Richet (1850-1935), prix Nobel de médecine en 1913. Deux psychologues américains ont ensuite particulièrement marqué l'histoire de la parapsychologie durant la seconde moitié du XXème siècle. Joseph Banks Rhine (1925-1980) est considéré comme le père de la parapsychologie quantitative car il a systématisé le traitement statistique des phénomènes paranormaux observés en laboratoire. Plus près de nous, Charles Honorton, en introduisant la technique du ganzfeld et en appliquant les techniques de méta-analyses aux données parapsychologiques, a permis de faire avancer le débat entre partisans et opposants de la parapsychologie. En France, c'est essentiellement autour de l'Institut métapsychique international, fondé en 1919, que se sont regroupés les principaux intellectuels interessés par ces questions. On citera, pour mémoire, les docteurs Gustave Geley (1865-1924) et Eugène Osty (1874-1938) ou bien encore les ingénieurs René Warcollier (1881-1962) et Henri Marcotte (1920-1987). Le spécialiste d'éthologie animale Rémy Chauvin, membre de l'Académie des sciences, est certainement, à l'heure actuelle, le scientifique le plus connu du grand public qui ait ouvertement déclaré son intérêt pour la parapsychologie, par le biais notamment d'expériences réalisées avec des animaux. Ce sont en fait de très nombreux chercheurs (qu'il faudrait certainement compter en milliers), issus de mondes scientifiques et intellectuels très divers, qui se sont passionnés pour la parapsychologie depuis plus d'un siècle, aussi bien en Europe qu'aux États-Unis, comme dans l'ex-URSS ou d'autres pays du monde. Dans son ouvrage "Somnambulisme et médiumnité" et plus particulièrement dans le tome II intitulé "Le Choc des sciences psychiques", le philosophe et sociologue Bertrand Meheust, reprenant l'histoire des débuts de la métapsychique, tente de comprendre les origines de l'incroyable entreprise d'occultation qui a pesé et qui pèse encore sur les travaux de plusieurs générations de parapsychologues. {Par Paul-Louis Rabeyron (extrait du dictionnaire des miracles et de l'extraordinaire chrétien, rédigé sous la direction de Patrick Sbalchiero, Fayard, 2000)}
le plus influent en Europe ces vingt dernières années». Une réputation
que Morris devait à sa capacité à «établir un dialogue constructif avec
les sceptiques, à faire reconnaître la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. parmi les
sciences académiques, ce qui lui avait valu d’être nommé président de la
section de psychologie de l’Association britannique pour l’avancement
des sciences», rappelle Varvoglis.
Sa réputation, Bob Morris la devait aussi à la reprise et la
continuation des recherches sur la télépathieLa télépathie désigne un échange dinformations entre deux personnes nimpliquant aucune interaction sensorielle ou énergétique connue. initiées par un autre
grand nom, lui aussi trop tôt disparu, Charles HonortonCharles Honorton s'est intéressé très tôt à la parapsychologie. Adolescent, il échangea avec Joseph Rhine, et étudiant, il passa ses mois d'été au Laboratoire de Parapsychologie d’université de Duke en Caroline du Nord. Charles Honorton collabora avec Stanley Krippner et Montague Ullman au Maimonides Medical Center (Brooklyn, New York) lors des expériences de Rêve télépathique. Devenu directeur de la division de parapsychologie au Maimonides, il fonda en 1979 le Psychophysical Research Laboratories (PRL) à Princeton dans le New Jersey. Il est décédé en 1992 laissant derrière lui un nombre important de publications de parapsychologie, sa principale contribution en parapsychologie étant le développement du protocole Ganzfeld. (1946-1992),
recherches connues sous le terme d’expériences GanzfeldLe Ganzfeld (terme allemand qui signifie "champ sensoriel uniforme") est un protocole dinduction détat hypnagogique pour les expériences de télépathie. Le Ganzfeld est le protocole le plus utilisé actuellement en parapsychologie expérimentale. Il a été tout d'abord développé par Charles Honorton dans les années 1970. (champ homogène
en allemand) et dont les résultats ont étonné la communauté scientifique
(lire ci-contre).
Entre l’image populaire de la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. et la réalité académique,
le travail de chercheurs comme Robert MorrisRobert Morris a occupé la chaire de parapsychologie Koestler de lUniversité dEdimbourg, dès sa création en 1985. Il a fortement aidé au développement de la parapsychologie scientifique dans les universités britanniques. Après une thèse de psychologie, Robert Morris a été formé à la parapsychologie à la Foundation for the Nature of Man à Durham, en Caroline. Il a ensuite effectué deux années de recherches post-doctorales au centre de gérontologie de lUniversité de Duke. Il a également travaillé à la Psychical Research Foundation, à Durham, avant d'arriver à lUniversité dEdimbourg, en 1985. Plus d'une dizaine d'étudiants ont terminé leur thèse sous la direction de robert Morris à la Koestler Parapsychology Unit (KPU). Il a également publié plus d'une centaine d'articles scientifiques, certains en psychologie comparative mais la majorité concernait la parapsychologie. Ses recherches portaient notamment sur les comportements sociaux des animaux, la psychologie de la fraude et divers aspects de la parapsychologie. Robert Morris est décédé brutalement, en août 2004, suite à une crise cardiaque après son retour du congrès annuel de la Parapsychological Association (PA). n’aboutit ni plus ni moins
qu’à un complet renversement de perspective. Habituellement, on nous
présente la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. comme une discipline controversée qui tente
de faire la preuve de sa scientificité face au monde académique
(représenté par les rationalistes) qui refuse de l’inclure parmi les
«sciences normales». Dans la réalité, c’est la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. qui est
intégrée au sein de l’université, à Edimbourg ou ailleurs, et ce sont
les rationalistes qui la critiquent de l’extérieur de l’institution.
Alors tout est-il pour le mieux au royaume de la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. ?
Certes non, les questions continuent d’être plus nombreuses que les
réponses. C’est le cas en science de façon générale, l’histoire de
l’hypnose ou même de certains phénomènes physiques illustrant les
difficultés de la démarche scientifique. Mais grâce à des chercheurs
comme Bob Morris, la controverse a pris un tour nouveau. Il ne s’agit
plus d’une de ces guerres des sciences où des «pour» s’opposent bec et
ongles à des «anti», où l’on serait sommé de choisir son camp, où il
faudrait opter entre la «vraie» et la «fausse» science. Les controverses
de la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. n’opposent plus ces deux camps caricaturaux car,
au moins dans des réseaux comme celui de la PA, ou de l’Unité Koestler,
ces deux camps ont disparu. En faisant réaliser des thèses sur les
techniques de fraude ou en incluant des ma giciens prestigieux au sein
de son équipe, en discutant dans les mêmes termes hypothèses classiques
et extraordinaires, Morris a brisé cette frontière qui permettait à
certains débatteurs de mauvaise volonté d’affirmer l’existence d’une
pensée magique opposée à la pensée scientifique.
La disparition de Robert MorrisRobert Morris a occupé la chaire de parapsychologie Koestler de lUniversité dEdimbourg, dès sa création en 1985. Il a fortement aidé au développement de la parapsychologie scientifique dans les universités britanniques. Après une thèse de psychologie, Robert Morris a été formé à la parapsychologie à la Foundation for the Nature of Man à Durham, en Caroline. Il a ensuite effectué deux années de recherches post-doctorales au centre de gérontologie de lUniversité de Duke. Il a également travaillé à la Psychical Research Foundation, à Durham, avant d'arriver à lUniversité dEdimbourg, en 1985. Plus d'une dizaine d'étudiants ont terminé leur thèse sous la direction de robert Morris à la Koestler Parapsychology Unit (KPU). Il a également publié plus d'une centaine d'articles scientifiques, certains en psychologie comparative mais la majorité concernait la parapsychologie. Ses recherches portaient notamment sur les comportements sociaux des animaux, la psychologie de la fraude et divers aspects de la parapsychologie. Robert Morris est décédé brutalement, en août 2004, suite à une crise cardiaque après son retour du congrès annuel de la Parapsychological Association (PA)., scientifique de bonne volonté avant
tout, a privé la recherche d’un de ses plus dignes représentants.
(1) En France la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. est étudiée dans le cadre d’une
fondation reconnue d’utilité publique, l’Institut métapsychiqueLe mot métapsychique fut suggéré pour la première fois par M.W. Lutoslawski dans un écrit polonais : Wyklady Jagiellonskie, à Cracovie en 1902, pour désigner des notions assez différentes de celles de Charles Richet. En effet, lorsque celui-ci, dans son adresse présidentielle à la Society for Psychical Research, en 1905, présenta ce mot, il fut, dit-il, unanimement accepté. Quentendait-il par métapsychique ? De même quAristote avait intitulé son chapitre sur les grandes lois de la nature qui dépassent les choses physiques : meta ta fusica, métaphysique, de même il nomma métapsychique la science qui, dépassant les choses de la psychologie classique, étudie des faits qui "paraissent dus à des forces intelligentes inconnues", humaines ou non humaines, "en comprenant dans ces intelligences inconnues les étonnants phénomènes intellectuels de nos inconsciences". Bref, la métapsychique est, dit-il : "La seule science qui etudie des forces intelligentes". Doù résulte logiquement sa distinction entre la métapsychique objective qui "mentionne, classe, analyse certains phénomènes extérieurs perceptibles à nos sens, mécaniques, physiques ou chimiques, qui ne relèvent pas des forces actuellement connues et qui paraissent avoir un caractère intelligent", et la métapsychique subjective qui étudie des phénomènes psychiques non matériels tels que la lucidité, cette mystérieuse faculté de connaissance quil attribue à une sensibilité dont la nature nous échappe et quil propose dappeler cryptesthésie. Ces deux aspects, objectif qui étudie des forces et subjectif qui étudie des phénomènes psychiques, se retrouvent dans la définition générale que Charles Richet donne de la métapsychique : "La science qui a pour objet des phénomènes, mécaniques ou psychologiques, dus à des forces qui semblent intelligentes ou à des puissances inconnues latentes dans lintelligence humaine ". Aujourd'hui le terme de métapsychique est a peu près synonyme de celui de parapsychologie.
international (IMI) dirigé par Mario Varvoglis, ancien président de la
PA. L’IMI a organisé le congrès annuel de la PA à Paris en 2002. A lire aussi le remarquable essai du
philosophe Bertrand Méheust, Devenez savants: découvrez l es sorciers.
Lettre à George Charpak, Paris, Dervy, 2004.
La télépathieLa télépathie désigne un échange dinformations entre deux personnes nimpliquant aucune interaction sensorielle ou énergétique connue. à l’épreuve des tests
Les expériences de télépathieLa télépathie désigne un échange dinformations entre deux personnes nimpliquant aucune interaction sensorielle ou énergétique connue. GanzfeldLe Ganzfeld (terme allemand qui signifie "champ sensoriel uniforme") est un protocole dinduction détat hypnagogique pour les expériences de télépathie. Le Ganzfeld est le protocole le plus utilisé actuellement en parapsychologie expérimentale. Il a été tout d'abord développé par Charles Honorton dans les années 1970. sont destinées à mettre en
évidence des «anomalies de communication» : est-ce que des informations
peuvent être transmises par d’autres canaux que ceux de la perception
normale ? Voici comment se déroule une telle expérience. Dans une pièce
isolée, un sujet (l’envoyeur) regarde une image. Dans une autre partie
du laboratoire, sans possibilité de communiquer avec le premier, se
trouve un deuxième sujet, le receveur. Placé dans des conditions de
détente et de relaxation (d’où le nom de GanzfeldLe Ganzfeld (terme allemand qui signifie "champ sensoriel uniforme") est un protocole dinduction détat hypnagogique pour les expériences de télépathie. Le Ganzfeld est le protocole le plus utilisé actuellement en parapsychologie expérimentale. Il a été tout d'abord développé par Charles Honorton dans les années 1970.), il doit décrire
et/ou dessiner les images qui lui traversent l’esprit. Les
expérimentateurs veulent découvrir si le receveur va «capter» quelque
chose de l’image vue par le premier sujet. On mélange ensuite l’image
vue par l’envoyeur à d’autres, et on demande au receveur (ou à des juges
indépendants) de dire quelle image il pense avoir perçue. Pour
simplifier à l’extrême, s’il a le choix entre quatre images, le hasard
est de un sur quatre. Une analyse statistique doit donc déterminer si le
receveur choisit plus souvent que le hasard ne le voudrait l’image
«envoyée».
Depuis sa mise au point par Honorton, à la fin des années 70,
l’expérience a été répétée des centaines de fois et a donné lieu à des
calculs statistiques selon des méthodes éprouvées dans les sciences
classiques. Or les résultats sont surprenants, bien supérieurs à ce que
donnerait le hasard. Comme le notait en 1993 la psychologue anglaise
Susan Blackmore, membre du CSICOP (le Comité pour l’étude scientifique
des phénomènes réputés paranormaux, un groupe très sceptique), ces
expériences «ne peuvent être rejetées avec légèreté. Elles remplissent
la plupart, à peu de chose près, des exigences posées par les
sceptiques, et les résultats sont hautement significatifs, entraînant la
conviction de beaucoup à l’égard du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. de laboratoire». Déjà en 1986,
dans un communiqué commun, Honorton et le sceptique Ray Hyman (lui aussi
membre du CSICOP) étaient tombés «d’accord sur le fait qu’il existe un
effet général significatif dans ces bases de données qui ne peut pas
être expliqué raisonnablement».