Marilyn Schlitz, présidente de l’Institute of Noetic Sciences (IONS, Californie), donnera une conférence à Paris le 14 avril 2010. Docteur en anthropologie, elle est spécialiste de la noétique, une version de la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. intégrant davantage la psychologie transpersonnelle. Elle est connue pour ses études de l’intuition et des effets à distance de l’intention. Plus étonnant, Marilyn Schlitz a servi de modèle à Dan Brown pour l’héroïne de son dernier roman, Le Symbole Perdu.
Une conférence de presse sera organisée au siège de l’Institut MétapsychiqueLe mot métapsychique fut suggéré pour la première fois par M.W. Lutoslawski dans un écrit polonais : Wyklady Jagiellonskie, à Cracovie en 1902, pour désigner des notions assez différentes de celles de Charles Richet. En effet, lorsque celui-ci, dans son adresse présidentielle à la Society for Psychical Research, en 1905, présenta ce mot, il fut, dit-il, unanimement accepté. Quentendait-il par métapsychique ? De même quAristote avait intitulé son chapitre sur les grandes lois de la nature qui dépassent les choses physiques : meta ta fusica, métaphysique, de même il nomma métapsychique la science qui, dépassant les choses de la psychologie classique, étudie des faits qui "paraissent dus à des forces intelligentes inconnues", humaines ou non humaines, "en comprenant dans ces intelligences inconnues les étonnants phénomènes intellectuels de nos inconsciences". Bref, la métapsychique est, dit-il : "La seule science qui etudie des forces intelligentes". Doù résulte logiquement sa distinction entre la métapsychique objective qui "mentionne, classe, analyse certains phénomènes extérieurs perceptibles à nos sens, mécaniques, physiques ou chimiques, qui ne relèvent pas des forces actuellement connues et qui paraissent avoir un caractère intelligent", et la métapsychique subjective qui étudie des phénomènes psychiques non matériels tels que la lucidité, cette mystérieuse faculté de connaissance quil attribue à une sensibilité dont la nature nous échappe et quil propose dappeler cryptesthésie. Ces deux aspects, objectif qui étudie des forces et subjectif qui étudie des phénomènes psychiques, se retrouvent dans la définition générale que Charles Richet donne de la métapsychique : "La science qui a pour objet des phénomènes, mécaniques ou psychologiques, dus à des forces qui semblent intelligentes ou à des puissances inconnues latentes dans lintelligence humaine ". Aujourd'hui le terme de métapsychique est a peu près synonyme de celui de parapsychologie. International le jeudi 15 avril de 11h à 12h30. Elle est réservée aux journalistes qui peuvent y participer en contactant secretariat@metapsychique.org
Informations pratiques :
La conférence aura lieu le 14 avril 2010 à 19h30, 6 rue Albert Lapparent, 75007, métro Ségur. Entrées à partir de 18. Réservation sur : http://www.awarenessconsulting.com/index.php?id=208&sid=209
Cette conférence sera traduite en français et animée par Patrick Van Eersel, rédacteur en chef du magazine Nouvelles Clés. Elle est co-organisée par Awareness Consulting.