La vision à distance, appelée remote viewingLe Remote Viewing (vision à distance) est une technique utilisée lors de protocoles de parapsychologie en vu d'étudier les perceptions extra-sensorielles. Les techniques de vision à distance ont pour origine les travaux de René Warcollier. Elle ont ensuite été développées au sein du programme de vision à distance commandité par la CIA dans les années 1970. Jusqu'en 1995, les chercheurs qui ont participé à ce programme se sont efforcés d'utiliser les techniques de remote viewing afin de tenter de développer des applications du psi, en particulier dans le domaine du renseignement. en anglais, est une technique permettant de favoriser chez des sujets psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. des descriptions précises de cibles situées à distance. A partir des années 1970 et jusqu’en 1995, le gouvernement américain a financé un programme de recherche centré sur cette technique. Joseph McMoneagle était l’un des « espions médiums » qui travaillait au sein de ce programme dirigé notamment par le physicien Edwin C. May. Dans cet article, présenté lors du congrès 2004 de la Parapsychological Association, Mc Moneagle et May résument quelques expériences récentes de vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur. et s’interrogent sur le rôle de l’intention, de l’attention et de l’attente lors de ce type de recherches.
Résumé : Joseph W. McMoneagle a participé à 44 démonstrations filmées de vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur.. Trente-cinq d’entre elles peuvent être considérées comme des succès. Si elles avaient été jugées par les méthodes habituelles de classement par rang en double aveugle, elles auraient certainement été placées à la première place. La question que nous nous posons alors est la suivante : « Y aurait-il un paramètre spécifique à ces différentes expériences de vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur. ? ».
Les résultats du projet de recherches connu sous le nom de « Stargate » et financé par le gouvernement américain étaient exceptionnels. Peut-être ce succès pourrait-il être attribué à la participation quasi-exclusive de sujets extrêmement doués. Néanmoins, nous émettons l’hypothèse que les concepts, assez mal définis, d’intention, d’attention et d’attentes étaient sont des éléments majeurs contribuant à la réussite des essais, qu’ils soient effectués en laboratoire en vue d’applications, ou orientés vers les médias. Afin d’illustrer ce point, nous allons fournir une description détaillée du protocole et des résultats d’une récente expérience qui a été réalisée pour la chaîne National Geographic dans le laboratoire de vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur. du LRF (Laboratoire pour la Recherche Fondamentale) à Palo Alto en Californie.
Les producteurs et l’équipe de production Pioneer ont affecté une personne qui devait s’occcuper pendant quatre jours de la préparation du tournage. Elle devait déterminer ce qui pouvait constituer une bonne cibleDans lESP, lobjet ou lévénement que le récepteur cherche à deviner (cartes-cible, image-cible, sites-cible) ; dans la PK, lobjet, le processus ou le système que le sujet cherche à influencer (système-cible : souris, GNA, dés, etc.). pour la vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur.. Il lui fallait ainsi :
Sélectionner six cibles situées dans un périmètre de 25 Km autour du laboratoire,
Préparer deux groupes de cibles,
Choisir un individu neutre afin de sécuriser ces informations,
Agir comme un guide durant toute la démonstration.
L’équipe était composée de trois caméramans et d’un producteur. Pendant tout le temps de la démonstration, toutes les personnes présentes autour du voyant ignoraient tout de la sélection des six cibles et de la personne qui les avaient choisies.La réponse a fait l’objet d’un jugement en aveugle par classement par rangs, devant la caméra. La bonne cibleDans lESP, lobjet ou lévénement que le récepteur cherche à deviner (cartes-cible, image-cible, sites-cible) ; dans la PK, lobjet, le processus ou le système que le sujet cherche à influencer (système-cible : souris, GNA, dés, etc.). fut placée à la première place. La concordance qualitative avec le lieu désigné était excellente et caractéristique des 35 démonstrations médiatiques sur les 44 faites par McMoneagle. Cette démonstration va nous servir d’exemple pour une application idéale de l’intention, de l’attention et de l’attente.
Le compte-rendu proposé ici est de première main. Il a été rédigé par une équipe composée de chercheurs qui travaillent ensemble depuis plus de 25 ans. Nous nous focaliserons sur des démonstrations de vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur. qui ont été menées devant des caméras de télévision.
La première d’entre elles fut dirigée par la production LMNO en Californie qui réalisait un show national américain nommé « put to the test » (Mise à l’épreuve) diffusé sur ABC en novembre 1995. Depuis cette première emission, Joseph McMoneagle a participé à 43 démonstrations de vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur. en direct devant des caméras de télévision dans six pays. Dans 35 d’entre elles, il y eut des concordances suffisantes avec le lieux et les descriptions données par le sujet pour que les images sélectionnées aient été facilement placées à la première place si la méthode de classement par rang en aveugle, habituellement à l’usage dans le laboratoire, avait été utilisée.
Dans une série japonaises filmée en cinq fois et diffusée depuis deux ans, la majorité des cibles était des personnes disparues dont seulement le nom et la date de naissance étaient connus. Dans certains des cas, l’endroit où les personnes avaient été vues pour la dernière fois était connu, et les recherches intensives effectuées par la police et des agences de détectives privés depuis 5 ou 7 ans n’avaient rien donné. Les seuls éléments donnés pour le tournage des démonstrations de vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur., menées dans l’Etat de Virginie, furent donc les noms et les dates de naissance de ces personnes. Ces informations furent placées dans des enveloppes cachetées et il fut demandé à Joseph de fournir une description complète de ces personnes, leur âge, le lieu où elles se trouvaient et la manière de les retrouver au Japon. Joseph n’était testé qu’avec le contenu des enveloppes cachetées ; La consigne donnée était :
« Cette enveloppe contient des informations correspondant à une personne disparue, merci de nous fournir des informations complémentaires sur cette personne et sur sa localisation actuelle».
Les informations recueillies par ces expériences de vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur. étaient envoyées au Japon à une agence de détectives privés, utilisée pour rechercher ces personnes disparues. Les résultats devaient être ensuite diffusés à la télévision. Joe ne recevait aucun feedback1. rétroaction de linformation dans les systèmes cybernétiques ; information renvoyée au sujet sur nimporte quelle mesure prise sur lui-même (physiologique, psychologique, tests psi) ; 2. moyen utilisé pour lui redonner cette information (ex : feedback auditif, feedback visuel, etc.). avant que l’émission donnant les résultats de ses recherches ne soit diffusée au Japon, et cela pendant parfois plusieurs mois.
Sur les sept personnes disparues, cinq ont été localisées uniquement par les éléments recueillis à travers les expériences de vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur.. Tous les détails des recherches et l’utilisation des éléments amenés par ces expériences étaient clairement exposés et démontrés dans le film officiel, et servait de feedback1. rétroaction de linformation dans les systèmes cybernétiques ; information renvoyée au sujet sur nimporte quelle mesure prise sur lui-même (physiologique, psychologique, tests psi) ; 2. moyen utilisé pour lui redonner cette information (ex : feedback auditif, feedback visuel, etc.).. Les personnes retrouvées avaient pour certaines d’entre elles disparu depuis 7 ans et jusqu’à 30 ans. Dans deux de ces cas, il a été reconnu à la télévision japonaise que ni la police ni les détectives privés n’avaient pu localiser ces personnes. Joe les avait localisées de sa salle à manger, située en Virginie, en se concentrant sur des informations mises dans des enveloppes cachetées pendant des expériences de vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur..Les éléments recueillis sur deux autres cas d’enfants disparus ont été retournés à la police ce qui leur a fourni des pistes solides. Ces deux cas sont maintenant considérés comme des cas criminels suite aux informations obtenues par vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur.. Ils ne seront plus cités ou utilisés pour ce genre d’expérience au Japon. Joe a été mis au défi trois fois, durant l’émission diffusée en direct, par un groupe de sceptiques participant au programme. Ils ont dit avoir été pris en photo quelque part à Tokyo à un endroit situé sur le chemin du studio et demandaient à Joe de localiser cet emplacement. Il l’a fait avec énormément de précision au pour les trois. Dans le dernier cas, il a pratiquement nommé l’endroit : « J’ai envie d’appeler ce lieu l’Arène des Sports tout en sachant que ce n’est pas vraiment ce qu’il est. » Dans la réalité ce lieu est « l’Arène des sports automobiles ».
La dernière expérience, américaine, a été menée pour la National Geographic Channel en mars 2004 pour être diffusée à l’automne de la même année. Nous allons décrire cet expérience en détail.
Ces termes sont par définition imprécis. Plutôt que de tenter de formuler des définitions en fonction de la vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur., nous décrirons des cas qui peuvent sembler exceptionnel, par rapport à ces notions, dans des démonstrations publiques et dans le programme du gouvernement américain. Nous rappelons au lecteur que ces idées sont qualitatives et espérons qu’elles pourront inspirer des tests quantitatifs de ces concepts.
Il semble y avoir une particularité dans le fait de mener des démonstrations de vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur. dans les médias. Les conditions psychosociales, l’ego des participants, les stimulations financières contribuent certainement aux réussites. Nous nous focaliserons néanmoins ici sur l’attention, l’intention et l’attente.
L’attention
Parmi les trois concepts de ce paragraphe, l’attention est peut-être celui dont il est le plus aisé de discuter en ce qui concerne les démonstrations réussies et les expériences menées en laboratoire.
Une partie de l’attention est manifeste et clairement visible durant une expérience. les participants sont concentrés sur la démonstration de vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur. en premier lieu et ne sont pas occupés simultanément par d’autres activités. Nous pensons toutefois que l’attention peut avoir une signification beaucoup plus profonde. Sur le plan qualitatif, les vingt années du programme du gouvernement américain ont donné lieu à des résultats concluants. Il existeun certain nombre d’explications qui permttent de comprendre qu’il l’ait été également au niveau quantitatif. On nous a dit par exemple que la théorie de l’observation pouvait suggérer que ces succès ont eu lieu grâce au secret du programme (1). Cependant nous pensons qu’il peut y avoir d’autres raisons plus probables. Par exemple, nous avons rarement fait appel à des participants dits « non-sélectionnés », à l’inverse de nombreux laboratoires menant des recherches psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi..Nous nous sommes plutôt focalisés sur quelques individus aptes à produire des phénomènes psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. dans des conditions de laboratoire, et nous avons travaillé avec eux, quelquefois pendant plus de trente ans. Rien que ceci pourrait déjà peut-être justifier le succès manifeste.
L’attention est à notre avis le meilleur candidat pour être l’élément majeur contribuant aux réussites. Nous allons l’illustrer par quelques exemples. Alors qu’on nous demandait de mener des séances de vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur. contre des cibles militaires ou secrètes (2), en vue d’application, toutes les personnes du laboratoire cessaient leurs activités pour se concentrer sur le travail en cours. A l’échelle du programme dans son ensemble, ceci signifiait que 12 personnes cessaient ce qu’elles faisaient afin de consacrer tous leurs efforts afin de fournir le meilleur des environnements pour mener la session à bien. Souvent, un ou plusieurs voyants devaient dans ces cas-là traversesaientr les Etats Unis par avion pour se rendre en Californie. Il est clair que l’attention était donc fortement accrue. Cette même sorte d’attention était à l’oeuvre lors des recherches en laboratoire.Par opposition, nous avons mené une série de 75 expériences en laboratoire qui n’ont montré que peu de preuve de la vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur. (May, Spottiswoode, & Faith, 2000). Qu’y avait-il de différent ?
Cette étude avait été menée par deux expérimentateurs confirmés (l’un à Palo Alto et l’autre à Los Angeles) et cinq voyants expérimentés dispersés à travers tous les Etats Unis. Plutôt que de les rassembler tous au LRF (Laboratoire de Recherche Fondamentale), nous avons conçu une procédure complexe basée sur internet. Pour chaque expérience l’expérimentateur travaillait environ une heure et le voyant seulement 15 minutes par une interview téléphonique. Puis tous les participants retournaient à leurs activités quotidiennes. Il y avait certainement une intense attention durant environ une heure mais après l’expérience nous avons tous ressenti une différence considérable entre ce genre d’attention et ce qui était la routine dans le précédent programme gouvernemental. Par exemple, un appel téléphonique programmé à un voyant pouvait interrompre celui-ci alors qu’il était en train d’écrire un article, de calculer ses impôts, ou de déjeuner…La pensée du sujet aurait pu être : « Eh bien, je terminerai ce que je faisais lorsque la séance sera terminée ». Il est difficile et peut être dangereusement trompeur d’attribuer l’échec apparent d’une expérience psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. à une analyse a posteriori telle que celle proposée ci-dessus. Cependant, nous avons le sentiment qu’il est important d’essayer d’ouvrir un dialogue sur ce qui pourrait être un sujet important mais délicat : l’attention.
Les exemples de réussite qui vont être présentés ont été sélectionnés au sein d’un large ensemble de données obtenues dans des circonstances similaires. Jusqu’à présent, nous n’avons eu qu’une seule expérience malheureuse dont l’échec pourrait être attribué à un manque d’attention.Si vous désirez vraiment comprendre la différence entre l’attention dans les expériences de vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur. exprimée dans le projet militaire, et le niveau plus commun d’attention exprimé dans la série expérimentale, nous vous recommandons de lire la page à ce sujet de « the Stargate Chronicles ». (3)
L’intention et l’attente
Nous englobons ces deux concepts dans le même paragraphe car leurs différences sont subtiles mais essentielles. Ce que nous voulons exprimer par l’attente est ce que la totalité de l’équipe désire consciemment (et même peut-être inconsciemment) à propos du résultat. La peur du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. ou une attente plus faible fait partie de connaissances du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. (4) et de la littérature (Tart, 1984) depuis quelque temps. Si Tart a raison, quand nous attendons ouvertement une grande réussite d’une expérience, nous pouvons inconsciemment en être effrayés et ainsi abaisser notre « degré d’attente » pour cette raison.
Une anecdote de laboratoire pourrait également illustrer la notion d’attente. Un étudiant en post-doc rejoignit le programme gouvernemental américain tardivement. Le reste du personnel du laboratoire avait une attente élevée quant à la réussite dans les expériences que nous tentions depuis presque vingt ans. Cet étudiant était, de façon compréhensible, sceptique sur notre taux de réussite et particulièrement lorsqu’il eut appris que nous avions un problème inversé de « fonds de tiroirs ». C’est-à-dire que nous avions réalisé un certain nombre d’études significatives mais cependant non publiées (5). L’attente de ce nouvel étudiant post-doc quant à la réussite n’était pas aussi importante que celle des autres membres du laboratoire. Il peut sembler évident qu’une attente importante soit un ingrédient nécessaire pour le succès d’une activité quelle qu’elle soit, à plus forte raison pour la vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur.. Nous ne connaissons pas par contre le degré de l’impact sur la vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur.. Nous avons vu des expériences de vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur. de grande qualité menées devant des personnes qui avaient de grandes attentes d’échec. L’intention rattachée à l’attente peut être différente. Nous pourrions, par exemple, réunir des personnes ayant l’intention de gagner à la loterie mais l’attente de gagner pourrait être plutôt faible. L’intention, quand elle est mêlée à l’attente, peut être utilisée pour excuser un échec potentiel. Par exemple, le spectre de la lumière fluorescente est mauvais, l’expérimentateur n’est pas arrivé à temps ou il y a eu trop de bruit à l’extérieur, etc. Il est possible de passer outre ces excuses en adoptant une attitude indifférente, en se disant que toutes ces choses extérieures n’ont tout simplement pas d’importance.
Ce qui caractérise les 44 démonstrations publiques auxquelles Joe a contribué est le fait que pour des raisons financières, et de réputation, l’équipe de production de télévision et le voyant avaient une intention, une attention et une attente très importantes.
Les démonstrations et l’enregistrement, en publique, ont été menés avec des conditions qui était plus proches de celles du programme du gouvernement américain que celles effectuées en laboratoire. Chuck Honorton avait remarqué le premier cet « effet-caméra » avec l’expérience ganzfeldLe Ganzfeld (terme allemand qui signifie "champ sensoriel uniforme") est un protocole dinduction détat hypnagogique pour les expériences de télépathie. Le Ganzfeld est le protocole le plus utilisé actuellement en parapsychologie expérimentale. Il a été tout d'abord développé par Charles Honorton dans les années 1970. maintenant bien connue d’Ellen Messer où la cibleDans lESP, lobjet ou lévénement que le récepteur cherche à deviner (cartes-cible, image-cible, sites-cible) ; dans la PK, lobjet, le processus ou le système que le sujet cherche à influencer (système-cible : souris, GNA, dés, etc.). était Las Vegas (6). Nous fournissons cet exemple en tant qu’illustration combinée de l’intention, de l’attention et de l’attente. Cette expérience particulière a été menée avec le meilleur et le plus sûr des protocoles utilisé jusqu’à présent dans les expériences médiatiques. Nous décrirons ce protocole en détail dans ce paragraphe et montrerons les résultats notamment à l’aide photos et de dessins.
Le protocole
Les participants de l’expérience étaient :
Le producteur de l’émission, MH
L’assistante de la société de production, RC
L’assistant d’un huissier, PS
Deux caméramans venant du Canada, CM1 et CM2
Une femme caméraman venant de Bay Area, BA
Le voyant, JM
L’interviewer et juge, EM.
Huit personnes au total étaient ainsi activement impliquées dans cette seule expérience de vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur.. Celle-ci fut menée le samedi 21 février 2004 dans les bureaux du Laboratoire pour la Recherche Fondamentale à Palo Alto en Californie. RC venant directement de Londres. Il est arrivée au laboratoire le jeudi précédent, une semaine avant tous les membres de l’équipe de production
La préparation des cibles et les instructions pour RC
EM instruisit RC sur la manière de choisir des sites potentiels pour la cibleDans lESP, lobjet ou lévénement que le récepteur cherche à deviner (cartes-cible, image-cible, sites-cible) ; dans la PK, lobjet, le processus ou le système que le sujet cherche à influencer (système-cible : souris, GNA, dés, etc.)., et on demanda à RC de trouver six sites dans un périmètre de 25 Kms autour du laboratoire et de les sélectionner aussi différents les uns des autres que possible. Chaque site devait être en extérieur et contenir des éléments qui pouvaient facilement être dessinés. On demanda à RC de photographier chaque site sous un certain nombre de perspectives différentes et de développer chaque photo en double. RC prépara deux séries de six enveloppes opaques, une enveloppe par site. Chaque série contenait les photographies de chaque cibleDans lESP, lobjet ou lévénement que le récepteur cherche à deviner (cartes-cible, image-cible, sites-cible) ; dans la PK, lobjet, le processus ou le système que le sujet cherche à influencer (système-cible : souris, GNA, dés, etc.). (site). Afin de différencier les séries, l’une fut marquée sur le coin de chaque enveloppe. Lorsque les deux séries d’enveloppes furent prêtes, l’une marquée et l’autre pas, elles devaient être livrées à PS pas plus tard que le vendredi à 17 heures. A aucun moment RC n’eut un contact verbal ou visuel avec une autre personne impliquée dans l’expérience et ceci jusqu’à son terme. On demanda à PS de mettre de côté l’une des deux séries d’enveloppes, de mélanger l’autre et puis de numéroter cette série de un à six sur l’extérieur des enveloppes non ouvertes. A ce moment, personne ne savait quelles photographies étaient contenues dans chacune des enveloppes numérotées.
Le protocole d’expérience
Le samedi à 10 heures, JM et EM arrivèrent au laboratoire pour préparer le terrain. Très peu de temps après MH, CM1 et CM2 apparurent aussi et préparèrent la caméra pour débuter à 10H30. MH instruisit JM et EM au sujet de la caméra. Il est important de dire que toutes les personnes dans le laboratoire ignoraient les cibles potentielles.
Elles savaient néanmoins que tous les sites étaient situés dans un périmètre de 25 Kms autour du laboratoire.
A 9H30, RC se rendit au bureau de PS, lança un dé à six faces afin de tirer au hasard une des six enveloppes-cibles, et repartit avec cette enveloppe cachetée. Une fois dans la voiture, RC ouvrit l’enveloppe et se rendit au site en question afin d’y être pour 10H30.
A 10H30, EM montra une photo de RC à JM et lui demanda :
« Avez-vous déjà vu cette femme auparavant ? »
« Non »
« SVP décrivez le lieu où elle se trouve actuellement. »
Pendant dix minutes JM écrivit et dessina ses impressions devant la caméra. EM demanda un éclaircissement et un développement sur un certain nombre de points, mais resta silencieux le reste du temps. A la fin de l’expérience, MH photocopia la réponse, donna l’original à EM, et quitta le laboratoire accompagné de JM, CM1, CM2 et de tout l’équipement. Arrivés dans le fourgon MH téléphona à RC afin de savoir où il lui fallait emmener JM pour la vérification. Pendant ce temps BA rejoignit EM au laboratoire dont ils fermèrent les portes. BA téléphona à PS afin de lui demander de lui livrer dans la boîte aux lettres le second paquet des six enveloppes ne portant aucun numéro. Puis EM, devant les caméras, classa les séries de photos par la méthode par rang : les photos qui correspondaient le mieux à la réponse de JM en premier, puis les photos du deuxième choix, et ainsi de suite pour les autres séries.
Les résultats de ce classement furent notés pour la suite.
Pendant que le classement en aveugle avait lieu, JM, MH, CM1 et CM2 étaient tous au site sélectionné, pour le feedback1. rétroaction de linformation dans les systèmes cybernétiques ; information renvoyée au sujet sur nimporte quelle mesure prise sur lui-même (physiologique, psychologique, tests psi) ; 2. moyen utilisé pour lui redonner cette information (ex : feedback auditif, feedback visuel, etc.)., et totalement hors de communication avec toute personne étant au laboratoire. Quand JM, MH, RC, CM1 et CM2 furent de retour au laboratoire, EM donna les résultats du classement par rang aveugle à MH.
Résultats
EM plaça la bonne cibleDans lESP, lobjet ou lévénement que le récepteur cherche à deviner (cartes-cible, image-cible, sites-cible) ; dans la PK, lobjet, le processus ou le système que le sujet cherche à influencer (système-cible : souris, GNA, dés, etc.). à la première place. Par définition la valeur p de probabilité était de 1/6 = 0.167.
Cela serait aller au-delà de l’étendue de cet article d’y inclure les six pages de réponses données, mais nous y faisons figurer des dessins sélectionnés ainsi que la transcription de la liste du résumé final de JM :
Accès unique, semblable à un tunnel, passage sous une passerelle,
Bâtiment à proximité de ce qu’elle tient, uvre d’art (« work of art »),
Jardin bien tracé, traditionnel (« formal garden »),remplit une plus petite surface,
Allées traditionnelles, à la fois : lignes droites & lignes irrégulières,
Oeuvre d’art centrale,
Demi-arches,
TGT debout seul, dans une clairière, bois, arbres,
Métal & rocher, lisse et dur
Grand, on le regarde vers le haut
L’illustration n°1 montre un cliché de chaque site potentiel :
Les nombres notés dans le coin supérieur gauche de chaque cliché sont ceux, du classement par la méthode par rang en aveugle, attribués par EM. EM a classé correctement l’image du pont de Dumbarton à la première place. Les autres sites dans l’ordre étaient : une usine dans une carrière, l’aéroport municipal de Palo Alto, la marina de Redwood City, le stade de football de l’université de Stanford et un séquoia dans un parc local.
L’illustration n° 2 montre la correspondance avec la première impression de JM en ce qui concerne l’accès au site où RC était durant l’expérience.
RC se tenait directement sur la droite après ce tunnel. Ce qui ne semblait pas très clair pour le jugement de la photo (numéro 1 de l’illustration au-dessus) était cette situation précise. RC se tenait juste à coté d’une plaque (work of art) directement située sous la rampe massive de béton et de métal du pont de Dumbarton. Pendant l’expérience, RC regardait en haut vers la structure, se promenant dans un jardin « tracé » (formal) et admirant le « work of art ». L’illustration n°3 renforce ces comparaisons.
A l’inverse des clichés utilisés dans la méthode de classement par rang en aveugle, ceux faisant partie des illustrations 2 et 3 ont été pris après l’expérience afin de voir leurs correspondances avec les réponses.En comparant avec la liste de JM, tous les points étaient exacts sauf, éventuellement le manque des demi-arches, des arbres et du building.
EM a rencontré certaines difficultés au niveau du classement pour choisir entre la première et la seconde place en n’utilisant que les photographies précédentes. Si toutefois le classement avait été effectué comme dans le protocole international SRI original, si les sites avaient ensuite été visités un par un, il n’aurait certainement pas rencontré de difficulté à placer la bonne cibleDans lESP, lobjet ou lévénement que le récepteur cherche à deviner (cartes-cible, image-cible, sites-cible) ; dans la PK, lobjet, le processus ou le système que le sujet cherche à influencer (système-cible : souris, GNA, dés, etc.). à la première place.
Enfin, nous donnons nos commentaires concernant la méthode de classement par rang en aveugle en général.Imaginons deux cas extrêmes de qualité de vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur. :
1. Une description presque parfaite de la bonne cibleDans lESP, lobjet ou lévénement que le récepteur cherche à deviner (cartes-cible, image-cible, sites-cible) ; dans la PK, lobjet, le processus ou le système que le sujet cherche à influencer (système-cible : souris, GNA, dés, etc.)..
2. A peine assez d’informations pour permettre à un juge d’apparier la réponse avec la bonne cibleDans lESP, lobjet ou lévénement que le récepteur cherche à deviner (cartes-cible, image-cible, sites-cible) ; dans la PK, lobjet, le processus ou le système que le sujet cherche à influencer (système-cible : souris, GNA, dés, etc.)..
Au niveau des statistiques, les deux réponses reçoivent la même valeur, sur la base d’1 choix parmi N (N =6 dans l’exemple cité). Il est clair que cette approche, bien que classique, ignore les informations supplémentaires obtenues dans l’expérience de vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur. dans le premier cas ci-dessus. De plus, utiliser le classement par rang comme méthode statistique dans la recherche de corrélations de la vison à distance avec d’autres variables (i.e, LST, personnalité, GMF) peut induire en erreur ou amener à sous estimer la corrélation. Nous nous sommes efforcés depuis les vingt dernières années à trouver et à développer d’autres méthodes d’analyse qui seraient plus sensibles au contenu de l’information (May et coll., 2000 ; May, Utts, Humphrey, Luke & Frivold, 1990).
Nous ne comprenons pas précisement ce qui constitue un environnement favorable au psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. mais nous savons néanmoins que ce dernier est important. Il existe un certain nombre de cas dans lesquels les circonstances n’étaient pas forcément favorables (voyant malade, démonstrations qui devaient être réussies afin d’obtenir un nouveau contrat, contexte militaire, etc.) et malgré tout des résultats de grande qualité ont été obtenus. Ce qui nous semble évident, nous qui travaillons ensemble depuis longtemps, c’est que l’intention, l’attention et l’attente jouent un rôle particulièrement important dans le succès d’expériences de vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur., aussi bien en vue d’application que dans le cadre de recherches en laboratoire.
Remerciements
Nous remercions les nombreuses personnes, producteurs et équipes, car leur intention, leur attention et leur attente ont contribué à la réussite de nombreuses démonstrations de vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur..
Notes
(1) Communication privée avec Dick BiermanDick Bierman est enseignant à l'Université dAmsterdam et à l'Université dUtrecht. Il suggère quen vue détudier les phénomènes psi, nous pourrions avoir à proposer de nouveaux modèles théoriques intermédiaires entre la conscience et la réalité physique objective. Après un doctorat en Physique Expérimentale, il sest investi dans le domaine de la recherche en Intelligence Artificielle, et plus spécialement dans les systèmes d Intelligent Tutoring. Ces recherches lont mené à létude des états modifiés de conscience, en particulier ceux ayant trait au sommeil. Il a également étudié limportance des processus affectifs dans lapprentissage individuel, ce qui la conduit à sintéresser aux facteurs émotionnels inconscients et à leur rôle dans la prise de décision. Son travail sur le Pressentiment, cest à dire lactivation anormale de centres dexcitation physiologiques précédant des évènements chargés émotionnellement, a trouvé un champ dapplication en adéquation avec ses autre domaines de recherche. Dick Bierman est aussi fortement impliqué dans les expériences qui visent à comprendre les éventuelles relations entre la physique quantique et la conscience..
(2) Presque toujours dans un protocole en aveugle ou en double-aveugle.
(3) « The Stargate Chronicles », J.W. McMoneagle, Hampton Roads Publishing, 2002.
(4) Communication privée de la part d’Ingo Swann à propos de son concept de « syndrome anti-médium de l’expérimentateur ».(« experimenter’s anti-psychic syndrome »)
(5) C’est encore vrai aujourd’hui. Le LRF, en tant que conservateur des archives du programme gouvernemental a encore une accumulation substantielle d’expériences réussies à publier.
(6) Si nos souvenirs sont exacts, Chuck a rassemblé environ 8 cas similaires avec 7 succès en première place.
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Nous attirons l’attention des lecteurs sur le fait que cette traduction en langue française n’a pas été effectuée par un traducteur professionel. Par conséquent, nous conseillons aux chercheurs intéréssés par ce travail de se référer à la version originale disponible à cette adresse :
http://www.parapsych.org/papers/42.pdf
Publication originale :
The possible role of intention, attention and expectation in remote viewingLe Remote Viewing (vision à distance) est une technique utilisée lors de protocoles de parapsychologie en vu d'étudier les perceptions extra-sensorielles. Les techniques de vision à distance ont pour origine les travaux de René Warcollier. Elle ont ensuite été développées au sein du programme de vision à distance commandité par la CIA dans les années 1970. Jusqu'en 1995, les chercheurs qui ont participé à ce programme se sont efforcés d'utiliser les techniques de remote viewing afin de tenter de développer des applications du psi, en particulier dans le domaine du renseignement.. In : The Parapsychological AssociationLa Parapsychological Association (PA) est une organisation internationale constituée de scientifiques et d'universitaires qui étudient les phénomènes psi, comme la télépathie, la clairvoyance, la psychokinèse, la guérison psychique ou la précognition. La Parapsychological Association est reconnue comme une association scientifique à part entière, étant membre de l'AAAS depuis 1969. C'est le plus important organisme de recherche en parapsychologie. La plupart des parapsychologues sont membre de PA. elle permet de féderer l'ensemble des chercheurs travaillant dans le domaine de la parapsychologie et organise chaque année un congrès où sont publiées les recherches scientifiques des parapsychologues. Elle a pour objectif de promouvoir l'approche scientifique et objective des phénomènes psi et ses membres obeissent à une charte de déontologie., Inc. 47th Annual Convention, August, 5-8, 2004. Proceedings of Presented Papers. Vienna University, 367-377.
Site de la Parapsychological AssociationLa Parapsychological Association (PA) est une organisation internationale constituée de scientifiques et d'universitaires qui étudient les phénomènes psi, comme la télépathie, la clairvoyance, la psychokinèse, la guérison psychique ou la précognition. La Parapsychological Association est reconnue comme une association scientifique à part entière, étant membre de l'AAAS depuis 1969. C'est le plus important organisme de recherche en parapsychologie. La plupart des parapsychologues sont membre de PA. elle permet de féderer l'ensemble des chercheurs travaillant dans le domaine de la parapsychologie et organise chaque année un congrès où sont publiées les recherches scientifiques des parapsychologues. Elle a pour objectif de promouvoir l'approche scientifique et objective des phénomènes psi et ses membres obeissent à une charte de déontologie. :
Pour en savoir plus :
Poster présenté par McMoneagle et May lors du congrès de la Parapsychological Association