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La question de l’après-vie

La question de l’après-vie

Les chercheurs anglais, francais et américains qui ont lancé la métapsychique, il y a un siècle, vivaient en pleine époque du spiritisme, un mouvement religieux qui acceptait non seulement l’existence des esprits desincarnés, mais aussi la possibilité de se mettre en contact avec eux, au travers de « médiums ».


La possibilité de la survivance humaine après la mort, suggérée par l’abondance des phénomènes associés aux séances spirites, était evidemment une question de premier ordre pour les pères de la métapsychique. Néanmoins, dès le départ, les chercheurs furent très partagés sur ce sujet ; certains consideraient que les phénomènes observés confirmaient la réalité d’un Au-Delà, d’autres expliquaient qu’au mieux, ils rendaient compte des capacités extraordinaires des médiums eux-mêmes.

Progressivement, la vague du spiritisme s’éteignit et les chercheurs se tournèrent de plus en plus vers une interprétation naturaliste des phénomènes psi, considérant même les manifestations les plus « surnaturelles » (par exemple, les maisons hantées), comme liés aux potentiels inconscients du cerveau humain (par exemple, la psychokinèse). Il est clair que, tant que nous ne connaissons pas les limites précises des facultés psi des êtres humains, nous pouvons toujours interpréter un phénomène apparemment médiumnique (par exemple, la révélation par le médium d’une information que seul le défunt aurait pu posséder), comme un phénomène « super-ESP » (par exemple, clairvoyance, rétrocognition, ou psychométrie).

Néanmoins, il existe aujourd’hui encore une minorité de chercheurs psi qui considèrent l’hypothèse de l’après vie comme étant toujours valable, et qui cherchent à analyser des phénomènes qui semblent plus compatibles avec cette hypothèse qu’avec celle de la super-ESP. Nous decrivons dans cette section certains axes de recherche qui semblent au moins cohérents avec l’hypothèse de l’après-vie.