Cet article est la traduction française d’une partie de l’ouvrage rédigé par Jeffrey Mishlove intitulé « The Roots of Consciousness » et publié en 1989. Il fait l’inventaire des principales recherches effectuées sur la psychokinèseCapacité à influencer mentalement un objet, un processus ou un système sans lutilisation de mécanismes ou dénergies connues. On distingue la bio-psychokinèse , la micro-psychokinèse et la macro-psychokinèse . jusqu’à la fin des années 1980.
Les premières études de J.B. Rhine.
En 1934, plusieurs mois avant de publier son fameux papier sur la perception extrasensorielle, le Dr J. B. Rhine reçut la visite d’un jeune joueur. Après avoir comparé des notes sur les conditions permettant de réussir à des tests psychiques, il remarqua que des conditions similaires semblaient favoriser sa chance lorsqu’il jouait à des jeux d’argent. En outre, il déclara qu’il était lui-même parfois capable d’exercer un contrôle de l’esprit sur la matière aux jeux de lancer de dés. Bien que la croyance en une telle influence sur les dés était à la fois commune et ancienne, cela n’avait pas été considéré jusque là comme un sujet d’étude scientifique sérieux. Rhine réalisa que l’expérimentation préliminaire serait rapide, facile et peu onéreuse. Les résultats se sont avérés suffisamment encourageants pour justifier des recherches plus approfondies.
Les expérimentations continuèrent durant la décade suivante en utilisant des protocoles qui éliminaient systématiquement les biaisPrésence de patterns ou de défauts particuliers pouvant introduire une modification arbitraire des résultats et faussant ainsi leur validité (ex : un dé non équilibré ayant tendance à faire sortir souvent le même chiffre). induits par des dés non équilibrés. Les dés furent placés dans des gobelets spéciaux afin que les sujets ne puissent pas truquer leur lancer. Encore après, les dés furent placés dans des cages tournant au moyen d’une alimentation électrique et furent également photographiés automatiquement afin d’éliminer des erreurs de l’expérimentateur. En général, les tests consistaient à demander aux sujets de « diriger » la chute des dés afin de faire apparaître la face sélectionnée. De nombreux lancers étaient exécutés successivement pour chaque cibleDans lESP, lobjet ou lévénement que le récepteur cherche à deviner (cartes-cible, image-cible, sites-cible) ; dans la PK, lobjet, le processus ou le système que le sujet cherche à influencer (système-cible : souris, GNA, dés, etc.). avant qu’une nouvelle cibleDans lESP, lobjet ou lévénement que le récepteur cherche à deviner (cartes-cible, image-cible, sites-cible) ; dans la PK, lobjet, le processus ou le système que le sujet cherche à influencer (système-cible : souris, GNA, dés, etc.). soit choisie.
A la fin de 1941, un total de 651 216 lancers de dés expérimentaux avait été mené. Les résultats combinés de ces expériences montrèrent un phénomène qui avait une chance sur 10 115 d’être due au hasard. Malgré tout, Rhine hésita à publier ses résultats. Le monde scientifique était encore en réaction émotionnelle face à sa preuve annoncée de la perception extrasensorielle ou ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. (Extra Sensorial Perception), et il ne sentait pas le besoin de déclencher de nouveaux froncements de sourcils par l’annonce d’une autre découverte non orthodoxe.
En 1942, avec l’essentiel de l’équipe de du Laboratoire de ParapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. appelé à la guerre, la poursuite des expériences de PK s’avéra difficile. A ce moment, Rhine passa en revue les données de ses expériences précédentes et réalisa qu’une analyse de l’effet de position pouvait être effectuée, similaire au déclin des hautes performances en ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. vers la fin des sessions expérimentales, qui avait été détecté quelques mois auparavant. Si ces résultats supérieurs à la chance avaient été causés par probabilité, par des artéfacts, ou par des moyens illégitimes, on se serait attendu à une distribution des succès qui soit constante au long de l’expérience et qui ne déclinerait pas.
Les résultats de ce recensement indiquèrent qu’il y avait plus de succès vers le commencement de chaque série de 24 lancers de dés. Il y avait également plus de succès durant les premières séries de chaque session expérimentale qui contenait typiquement dix séries. Ces résultats n’étaient pas attendus ni même envisagés par les auteurs de l’expérience et par les sujets lors du déroulement des expériences. La probabilité qu’une telle distribution de résultats soit due à la chance était d’environ une chance sur un million. Cette preuve d’un effet supposé psychologique, similaire à celui noté avec l’ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement., constituait un argument suffisamment fort en faveur de la psychokinésie pour justifier une publication. Le premier des papiers parut dans Journal of Parapsychology en 1943. De nombreux autres suivirent.
En 1946 une étude fut publiée qui opposait les aptitudes psychokinétiques de joueurs vétérans à celles d’étudiants théologiens. Dans cette atmosphère de concours, les deux groupes ont obtenu des scores bien supérieurs à ceux d’un tirage aléatoire.
PK avec des Générateurs de nombres aléatoires (GNA)
Les expériences avec des générateurs de nombres aléatoires dont Helmut Schmidt fut l’un des pionniers, décrites auparavant comme des tests de précognitionLa précognition est la connaissance dun événement futur qui ne pourrait être ni prédit ni inféré par des moyens normaux., ont également été utilisées intensivement comme tests de psychokinésie. Il est important de remarquer que théoriquement il semble impossible de distinguer clairement la psychokinésie de la précognitionLa précognition est la connaissance dun événement futur qui ne pourrait être ni prédit ni inféré par des moyens normaux. dans la recherche quantitative. En général, les tests pour la psychokinésie sont ceux dans lesquels l’expérimentateur demande au sujet de vouloir ou d’avoir l’intention qu’une cibleDans lESP, lobjet ou lévénement que le récepteur cherche à deviner (cartes-cible, image-cible, sites-cible) ; dans la PK, lobjet, le processus ou le système que le sujet cherche à influencer (système-cible : souris, GNA, dés, etc.). particulière soit sélectionnée par le GNA. Cela réduit la possibilité que le sujet puisse utiliser la précognitionLa précognition est la connaissance dun événement futur qui ne pourrait être ni prédit ni inféré par des moyens normaux., mais n’élimine pas la possibilité d’une précognitionLa précognition est la connaissance dun événement futur qui ne pourrait être ni prédit ni inféré par des moyens normaux. de la part de l’expérimentateur. Il est aussi envisageable que le sujet puisse également utiliser la précognitionLa précognition est la connaissance dun événement futur qui ne pourrait être ni prédit ni inféré par des moyens normaux. pour démarrer le GNA au moment précis requis pour obtenir la séquence cibleDans lESP, lobjet ou lévénement que le récepteur cherche à deviner (cartes-cible, image-cible, sites-cible) ; dans la PK, lobjet, le processus ou le système que le sujet cherche à influencer (système-cible : souris, GNA, dés, etc.). PK présélectionnée.
Une version intéressante des études GNA de Schmidt engagea la coopération de Robert MorrisRobert Morris a occupé la chaire de parapsychologie Koestler de lUniversité dEdimbourg, dès sa création en 1985. Il a fortement aidé au développement de la parapsychologie scientifique dans les universités britanniques. Après une thèse de psychologie, Robert Morris a été formé à la parapsychologie à la Foundation for the Nature of Man à Durham, en Caroline. Il a ensuite effectué deux années de recherches post-doctorales au centre de gérontologie de lUniversité de Duke. Il a également travaillé à la Psychical Research Foundation, à Durham, avant d'arriver à lUniversité dEdimbourg, en 1985. Plus d'une dizaine d'étudiants ont terminé leur thèse sous la direction de robert Morris à la Koestler Parapsychology Unit (KPU). Il a également publié plus d'une centaine d'articles scientifiques, certains en psychologie comparative mais la majorité concernait la parapsychologie. Ses recherches portaient notamment sur les comportements sociaux des animaux, la psychologie de la fraude et divers aspects de la parapsychologie. Robert Morris est décédé brutalement, en août 2004, suite à une crise cardiaque après son retour du congrès annuel de la Parapsychological Association (PA). et Luther Rudolph de l’université de Syracuse, avec le protocole expérimental publié avant le début de l’expérience. Ces études, qui utilisaient des cibles préenregistrées, furent passées en revue par le sceptique James Alcock dans un rapport pour l’étude du Conseil National de la Recherche (National Research Council) sur les méthodes pour améliorer la performance humaine. Alcock, qui avait accès aux données brutes pertinentes, admit que cette étude était bien mieux réalisée que les autres études de Schmidt et méritait des tentatives supplémentaires de réplication des résultats.
Un programme de recherche élégant et sophistiqué impliquant des Générateur d’Evénements Aléatoires a été en cours pendant de nombreuses années à l’université de Princeton sous la gouverne du Doyen Emérite en Science de l’Ingénieur Robert Jahn et dirigée par la psychologue Brenda Dunne. Les autres membres de l’équipe incluaient les psychologues Roger Nelson et Angela Thompson, l’ingénieur électricien John Bradish, et le physicien York Dobyns.
Dans la série formelle de tests, des taux de génération de 100 ou 1000 données par seconde sont employés, et chaque essai inclut 200 échantillons binaires. Les données sont enregistrées en permanence sur une imprimante à bande et également saisies en ligne dans la mémoire d’un ordinateur. Le sujet reçoit un retour immédiat au moyen d’un affichage électronique qui montre le nombre d’essais, le nombre de succès dans le dernier essai, et le nombre moyen de succès depuis un point de démarrage prédéterminé. Le GEA et l’ordinateur IBM PC/AT en ligne calculent indépendamment la moyenne de chaque essai et la déviation standard pour chaque bloc de cinquante essais.
Le système peut être lancé en mode manuel ou automatique. Dans le premier cas, la machine générera un essai seulement lorsqu’un contact est pressé, alors qu’en mode automatique, une fois démarrée, la machine initiera automatiquement un bloc de cinquante essais.
Il y a deux types de procédures, soit le « mode volitionnel », auquel cas le sujet choisi s’il doit atteindre un haut score (PK+) ou un score bas (PK-) dans une série donnée, soit le « mode instruit » où une sorte de processus aléatoire détermine quel doit être le but du sujet. Il y a également des conditions neutres intercalées (« d’une manière raisonnable », dont la nature n’est pas spécifiée) avec les sessions de PK ; dans ce cas, le sujet n’a à exercer aucun effort, afin que cela puisse servir à vérifier la distribution aléatoire. Le choix du mode, volitionnel/instruit et du mode automatique/manuel sont « en principe laissés au choix des opérateurs (sujets) mais ils sont encouragés à entreprendre des séries supplémentaires en utilisant les autres modes pour comparaison ».
La base de données formelle contient plus de 750 000 essais (ou 150 000 000 nombres binaires) réalisés sur deux différentes machines par trente-trois différents sujets sur une période d’environ dix ans. Typiquement, une séance contenait trois types d’épreuves : objectif d’un score élevé, objectif d’un score bas, et une série de contrôle. Regroupés, les résultats des objectifs haut et bas sont clairs : résultats significativement hauts pour l’objectif d’un score élevé, résultats significativement bas pour l’objectif d’un score bas. Le résultat des épreuves de contrôle fut éclairant. Dans ce cas les sujets furent instruits de ne pas tenter d’influencer le REG. A priori, ils espéraient que leurs résultats seraient « normaux ». En fait, bien que le score moyen était pratiquement identique avec la moyenne théorique, la distribution était spéciale : elle contenait un surplus statistiquement significatif de résultats précisément égaux à la moyenne théorique. Lorsque les conditions contrôle, objectif d’un score haut et objectif d’un score bas sont regroupées, la distribution est ce qui serait attendu d’un tirage aléatoire. Ce résultat, qui est peut-être la conséquence des intentions des sujets de « réaliser un test neutre » dans la condition contrôle, illustre la difficulté de conduire des expérimentations dans le domaine du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. avec un véritable groupe de contrôle.
Il est intéressant de noter que les essais de calibration précédant et suivant les tests fournirent des courbes statistiques normales, démontrant que l’équipement fonctionnait probablement correctement. Si le psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. fonctionne dans cet environnement de contrôle manifeste, alors les demandes des critiques de procéder à des tests de contrôle supplémentaires semblent naïves.
De façon ironique, des résultats comparables furent obtenus en utilisant une source qui était un générateur de bruit pseudo aléatoire (i.e., basé à la fois sur des algorithmes informatiques et des cibles préenregistrées). Cette découverte rend délicate l’interprétation des données de Princeton selon les termes de l’hypothèse conventionnelle de la psychokinésie. Comment une personne peut-elle influencer par psychokinésie des cibles qui ont déjà été déterminées ? Pour cette raison, l’équipe de Princeton ne cherche pas à décrire leur programme de recherche en tant que test de psychokinésie, mais fait référence à ce programme comme une étude des interactions anormales entre l’homme et la machine.
L’équipe de Princeton n’a pas ménagé ses efforts pour s’assurer que leur équipement n’était pas biaisé. Les circuits internes sont continuellement contrôlés en ce qui concerne leur température, la tension d’entrée, etc. Des inversions successives de la relation entre le signe du signal bruité et le signe de l’impulsion de sortie entre chaque essai étaient réalisées pour fournir des mesures supplémentaires contre les biaisPrésence de patterns ou de défauts particuliers pouvant introduire une modification arbitraire des résultats et faussant ainsi leur validité (ex : un dé non équilibré ayant tendance à faire sortir souvent le même chiffre). induis par les machines. Les résultats étaient automatiquement enregistrés et analysés. Des tests extensifs de la sortie des machines et de ses composants individuels furent également menés à des moments différents des sessions de test. La présence des tests de condition neutre intercalés avec les épreuves de test fournit une vérification de la randomisation qui surmonte certaines des faiblesses de la procédure de Schmidt.
Le parapsychologueCe terme revêt de nos jours un double sens. Utilisé pour désigner les chercheurs de formation scientifique et universitaire qui étudient les phénomènes paranormaux dans le cadre de la parapsychologie scientifique, il renvoie aussi aux praticiens de l'occulte et du paranormal (voyants, médiums, magnétiseurs, etc.). On pourrait souhaiter que la première acception évoquée l'emporte dans le vocabulaire courant pour ainsi éviter toute confusion. L'ambiguïté du terme est volontiers entretenue par les critiques et détracteurs de la parapsychologie scientifique. Ceux-ci tentent ainsi, par un pernicieux effet d'amalgame maintenant une certaine confusion sémantique, de reléguer des recherches se voulant rationnelles sur ces questions en dehors du champ de la science. Des praticiens du paranormal peuvent avoir tendance, eux aussi, à entretenir cette ambiguïté. En se prétendant parapsychologues, ils espèrent sans doute, par la référence scientifique qu'ils s'attribuent, renforcer auprès de leurs clients l'image de professions en manque de reconnaissance sociale. De plus, le peu d'approfondissement que des enquêtes médiatiques trop souvent en mal de sensationnel consacrent à ce type de questions contribue à laisser perdurer la confusion, là où il faudrait au contraire faire preuve de discernement et de prudence. Que pouvons-nous dire des parapsychologues relevant du premier sens envisagé et que nous voudrions privilégier ici? D'origines universitaires variées, les chercheurs amenés à réfléchir aux questions parapsychologiques se recrutent aussi bien parmi des spécialistes des sciences dites humaines (psychologues, ethnologues, sociologues, etc.) que parmi des spécialistes des sciences dites exactes (mathématiciens, physiciens, biologistes, etc.). Des philosophes, des médecins et des ingénieurs se retrouvent également impliqués dans ce domaine de recherche. Seuls quelques laboratoires dans le monde emploient des chercheurs en parapsychologie à temps plein. Compte tenu du peu de place que l'institution scientifique accorde encore à la parapsychologie, la plupart des chercheurs n'y consacrent qu'une partie de leur temps, exerçant par ailleurs des fonctions en lien avec leur formation d'origine. Les premiers grands noms de la parapsychologie furent les pionniers de recherches qualifiées alors de psychiques , ou bien encore de métapsychiques. Parmi les plus connus, on pourrait citer le philosophe américain William James (1842-1910), tenant du pragmatisme, le physicien anglais William Crookes (1829-1919), rendu par ailleurs célèbre par la découverte du thallium, et le Français Charles Richet (1850-1935), prix Nobel de médecine en 1913. Deux psychologues américains ont ensuite particulièrement marqué l'histoire de la parapsychologie durant la seconde moitié du XXème siècle. Joseph Banks Rhine (1925-1980) est considéré comme le père de la parapsychologie quantitative car il a systématisé le traitement statistique des phénomènes paranormaux observés en laboratoire. Plus près de nous, Charles Honorton, en introduisant la technique du ganzfeld et en appliquant les techniques de méta-analyses aux données parapsychologiques, a permis de faire avancer le débat entre partisans et opposants de la parapsychologie. En France, c'est essentiellement autour de l'Institut métapsychique international, fondé en 1919, que se sont regroupés les principaux intellectuels interessés par ces questions. On citera, pour mémoire, les docteurs Gustave Geley (1865-1924) et Eugène Osty (1874-1938) ou bien encore les ingénieurs René Warcollier (1881-1962) et Henri Marcotte (1920-1987). Le spécialiste d'éthologie animale Rémy Chauvin, membre de l'Académie des sciences, est certainement, à l'heure actuelle, le scientifique le plus connu du grand public qui ait ouvertement déclaré son intérêt pour la parapsychologie, par le biais notamment d'expériences réalisées avec des animaux. Ce sont en fait de très nombreux chercheurs (qu'il faudrait certainement compter en milliers), issus de mondes scientifiques et intellectuels très divers, qui se sont passionnés pour la parapsychologie depuis plus d'un siècle, aussi bien en Europe qu'aux États-Unis, comme dans l'ex-URSS ou d'autres pays du monde. Dans son ouvrage "Somnambulisme et médiumnité" et plus particulièrement dans le tome II intitulé "Le Choc des sciences psychiques", le philosophe et sociologue Bertrand Meheust, reprenant l'histoire des débuts de la métapsychique, tente de comprendre les origines de l'incroyable entreprise d'occultation qui a pesé et qui pèse encore sur les travaux de plusieurs générations de parapsychologues. {Par Paul-Louis Rabeyron (extrait du dictionnaire des miracles et de l'extraordinaire chrétien, rédigé sous la direction de Patrick Sbalchiero, Fayard, 2000)} John Palmer a attiré l’attention sur le fait qu’il n’existe pas de documentation à propos des mesures pour empêcher la falsification des données par le sujet. C’est un point important car le sujet était laissé seul dans la salle durant les sessions formelles menées avec le GEA.
En évaluant ces études, le sceptique James Alcock affirma qu’un sujet (Opérateur 10) était responsable à lui seul de tous les écarts de significativité par rapport à la chance dans les études de Princeton. Observant que les détails à propos des précautions contre la fraude des sujets n’étaient pas spécifiés, Alcock déclara :
« Je n’essaye pas de suggérer que ce sujet a triché ; je montre simplement qu’il semble qu’une telle possibilité ne puisse pas être exclue. Si le sujet avait été observé à chaque instant, un tel souci aurait pu être évité ou au moins réduit. »
L’équipe de Princeton a choisi une stratégie consistant à rendre anonyme l’identité de tous les sujets – entre autres raisons, dans le but d’éliminer la motivation de tricher chez les sujets. Cependant, le fait que le sujet 10 ait contribué considérablement plus aux résultats que n’importe quel autre sujet suggère que cet individu était soit un membre de l’équipe expérimentale, soit quelqu’un qui était devenu un ami proche des instigateurs de cette étude. En tant que tel, le sujet 10 peut très bien avoir eu accès aux informations qui rendraient possible de truquer le système d’enregistrement des données.
En réponse aux critiques de Palmer et Alcock, les chercheurs de Princeton ont préparé une analyse détaillée de l’équipement, des procédures de calibration ainsi que diverses mesures contre le trucage des résultats. D’après les chercheurs, l’enregistrement en temps réel et redondant des données excluent la falsification des données – de même que l’exigence du protocole pour que les résultats soient imprimés sur une bande de papier continue et non déchirée. Il semblerait que toutes les précautions nécessaires aient été prises, bien que les sujets ne soient pas soumis à une observation visuelle constante. Les sujets sont soumis à une observation visuelle intermittente que les chercheurs estiment suffisante pour prévenir la fraude avec l’équipement, étant donné leur installation particulière.
Pour aller plus loin en réponse à la critique de Alcock, l’équipe de Princeton conduisit des analyses supplémentaires des données qui montrent que les effets anormaux sur le GNA étaient dus à la plupart des sujets, et ne dépendaient pas des scores du sujet 10. De nombreux autres sujets, qui participèrent à moins d’essais expérimentaux, avaient en fait des résultats comportant des déviations non imputables au hasard. En analysant les données des seuls 7 500 premiers essais (1 500 000 nombres binaires) de chaque sujet, il fut possible de pondérer l’influence que le sujet 10 exerçait sur les résultats. Dans cette analyse, chaque sujet ayant une contribution identique aux résultats, les résultats étaient significativement au-delà de résultats dus au hasard. Une autre analyse fut menée qui éliminait toutes les données provenant du sujet 10. Cette-ci également fut statistiquement significative.
Une méta-analyseAnalyse statistique prenant en compte de nombreuses expérimentations dun même type. exhaustive des publications de recherches avec GNA, incluant toutes les études GNA entre 1959 et 1987 a été menée par Radin et Nelson, comprenant plus de 800 études expérimentales et de contrôle conduites par un total de 68 investigateurs différents. La probabilité des 597 sessions expérimentales était p < 10^(-35) alors que les résultats des 235 séries de contrôle restaient compatibles avec des fluctuations dues aux hasard. Si l'ont tente de rendre compte des résultats expérimentaux observés sur la base d'une sélection des données de la part des expérimentateurs (en supposant qu'il n'y ait pas d'autre faille méthodologique), cela nécessiterait des « classeurs » contenant plus de 50 000 études non reportées et possédant des résultats compatibles avec le hasard. Dans les expériences avec des générateurs de nombres aléatoires (GNA), certaines personnes semblent produire des résultats qui exhibent des motifs idiosyncrasiques consistants d'une session à une autre. Afin d'explorer l'idée de signatures uniques associées à chaque individu, Dean RadinDean Radin a mené des recherches dans le domaine de la parapsychologie expérimentale en milieu universitaire et dans lindustrie. Il a travaillé à lUniversité de Princeton, à lUniversité dEdimbourg, à lUniversité du Nevada et au Stanford Research International (SRI). Il a également été président de la Parapsychological Association. Il est lauteur de "La consience invisible", un livre qui dresse un paranorama global des recherches scientifiques dans le domaine de la parapsychologie. Il est aussi auteur et co-auteur de plus de 175 articles de journaux et rapports techniques en lien avec la parapsychologie., travaillant à l'université de Princeton, utilisa une puissante et nouvelle technique de calcul basée sur les « réseaux de neurones » qui prouve son aptitude à découvrir de faibles motifs dans des données bruitées.
Les réseaux neuronaux sont une forme de traitement parallèle, issus de la recherche sur la façon dont le cerveau encode et traite l’information. La puissance de ces réseaux repose sur la découverte du fait que lorsque de nombreuses unités de traitement élémentaires sont interconnectées de façon dense sous les bonnes conditions, elles peuvent automatiquement apprendre à associer des entrées arbitrairement complexes avec des sorties arbitrairement complexes également. Dans ces réseaux, le traitement de l’information est réalisé par les interactions entre de grandes populations de neurones artificiels. L’apprentissage consiste à modifier la force des interconnections entre les neurones.
L’étude consistait à entraîner un réseau à associer les données avec un individu donné, puis d’observer si le réseau entraîné était capable d’identifier correctement ces personnes en analysant de nouvelles données. Deux sous-ensembles de données furent requis pour chaque personne : l’un était utilisé pour entraîner le réseau et l’autre était utilisé pour voir si le réseau entraîné pouvait transférer ses connaissances sur les nouvelles données. Ainsi, chaque série de 50 essais fut séparée en deux, la première moitié étant utilisée comme patrons d’apprentissage et la seconde moitié comme patrons pour tester ce transfert. Les résultats montrèrent que ces réseaux étaient capables d’apprendre à associer les données avec 32 personnes différentes, puis, en termes statistiques, de transférer avec succès cette connaissance sur les nouvelles données.
Etudes de « placements » par PK
De nombreux chercheurs ont mené des études destinées à déterminer si l’intention humaine pouvait affecter le mouvement d’objets en mouvement. La version la plus récente de cette approche est la base de données des études utilisant un mécanisme de cascade aléatoire à l’université de Princeton, dans le programme de Recherche des Anomalies de l’Université de Princeton (PEARLe laboratoire Princeton Engineering Anomalies Research (PEAR) a été établi en 1979 par Pr. Robert G. Jahn, alors doyen de la faculté d'ingénierie et de sciences appliquées de l'université de Princeton afin d'étudier les interactions entre la psyché et les systèmes physiques, et plus particulièrement les systèmes aléatoires. Le PEAR dépend du département MEAS (Mechanics and Aerospace) de la SEAS (School of Engineering and Applied Science) de l'université de Princeton. Le PEAR est composé d'une équipe pluridisciplinaire (ingénieurs, physiciens, psychologues) mettant en place des expériences et tentant de fournir des modèles théoriques afin de mieux comprendre le rôle de la conscience dans la réalité physique. Le Program Director est Robert G. Jahn, et la Laboratory Manager Brenda J. Dunne.). Le dispositif expérimental permet à 9 000 billes de polystyrène de tomber à travers une matrice de 330 chevilles, les répartissant entre 19 boîtes. Au fur et à mesure que les billes entrent dans les boîtes, les comptes exacts sont accumulés grâce à un procédé photoélectrique, affichés en retour à l’opérateur et enregistrés par un ordinateur. On demande aux sujets de se concentrer à déplacer la moyenne de la distribution des billes vers la droite ou la gauche, relativement à une distribution de contrôle simultanée. Plus de trois cent sessions expérimentales ont été menées avec vingt-cinq individus différents. Les résultats sont significativement au-delà de résultats dus au hasard.
Les chercheurs de l’université de Princeton notent que virtuellement tous les résultats statistiquement significatifs proviennent d’une déviation des balles à gauche par rapport à la distribution de contrôle. Ceci, affirment-ils, ne peut être attribué à aucune asymétrie physique connue au sein du système.
Rapports chinois de psychokinésie associée à l’ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement.
Des rapports de recherche sur le psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. en Chine affirment que certains sujets ont obtenu des succès répétés dans des tests de perception extrasensorielle. Un rapport de l’Académie Chinoise de Sciences déclare que lorsque la réponse ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. était incorrecte alors il n’y avait pas de modification sur la cibleDans lESP, lobjet ou lévénement que le récepteur cherche à deviner (cartes-cible, image-cible, sites-cible) ; dans la PK, lobjet, le processus ou le système que le sujet cherche à influencer (système-cible : souris, GNA, dés, etc.). mais que, sur plus de 700 essais lorsque la réponse ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. était correcte, il y avait toujours un effet PK à l’endroit de la cibleDans lESP, lobjet ou lévénement que le récepteur cherche à deviner (cartes-cible, image-cible, sites-cible) ; dans la PK, lobjet, le processus ou le système que le sujet cherche à influencer (système-cible : souris, GNA, dés, etc.).. Ces effets incluaient le voilage de pellicules sensibles à la lumière ou aux rayons X, ou des modifications prononcées dans les enregistrements des tubes photoélectriques, des dosimètres à thermoluminescence, ou des détecteurs biologiques. Il doit être noté, cependant, que la qualité et la fiabilité des rapports provenant de la recherche chinoise est très irrégulière. Une partie au moins des observateurs bien informés pense que certains résultats annoncés résultent de tours de passe-passe
Scott Hubbard, Ewin May et Harold Puthoff au SRI International à Menlo Park, Californie, cherchèrent de telles modifications en utilisant un détecteur que les chinois avaient trouvé comme étant le plus sensible – un tube photo multiplicateur (NdT : PMT – Photomultiplier tube). Les cibles ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. étaient des diapositives de scènes fournies par le National Geographic. Il y avait quatre sujets avec six sessions chacun. Le regroupement des sessions mit en relief un effet ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. significatif. Les chercheurs corrélèrent alors les scores ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. avec la mesure de 4 paramètres de la sortie des photo multiplicateurs : augmentation et diminution des basses amplitudes, et augmentation et diminution des hautes amplitudes. L’une des corrélations était significative : la corrélation avec l’augmentation du nombre d’impulsions de haute amplitude, conformément à ce que les chercheurs chinois avaient rapporté.
Pliage de métal par PK
Un intérêt renouvelé s’est récemment développé au sujet des effets PK à grande échelle (macro PK), en particulier le pliage de métal. L’étude la plus complète sur cet effet a été conduite par le physicien John Hasted au Birkbeck College de l’Université de Londres.
Ses sujets étaient principalement des adolescents qui avaient développé un intérêt pour le pliage de métal suite à des performances publiques d’Uri Geller. Il leur fut demandé de tordre ou de déformer de grosses clés ou des barres en alliage d’aluminium sans les toucher. Les échantillons étaient attachés à des jauges de contrainte à résistance ou (dans des travaux postérieurs) des senseurs piézo-électriques. Les signaux provenant de ces appareils étaient alors amplifiés et enregistrés sur des tables traçantes.
Une véritable torsion fut observée seulement dans une minorité de sessions, cependant des signaux anormaux apparurent fréquemment sur les enregistrements graphiques – provenant de senseurs éloignés parfois de nombreux pouces (1 pouce est égal à 2,54 cm) les uns des autres. Ceci amena Hasted à poser l’hypothèse d’une forme inconnue de conduction d’une charge électrique provenant du corps des individus et se propageant vers les senseurs à travers l’atmosphère.
Hasted affirma que les sujets n’avaient aucune opportunité d’interagir directement avec la table traçante. De plus, il utilisa des charges factices ainsi que des protections électriques des canaux de test afin de minimiser les artéfacts électriques globaux.
Les chercheurs en parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. ont été plutôt hésitants à accepter les découvertes de Hasted. D’une part, parce que les effets de macro-PK restent très controversés. D’autre part, ainsi que John Palmer en a fait l’énumération, parce que les procédures de recherche de Hasted pourraient tirer bénéfice de raffinements supplémentaires :
Même si l’on accorde du crédit à l’origine paranormale de ces signaux, la méthodologie de Hasted rend difficile l’établissement de conclusions valides à propos de leur nature, incluant le fait de savoir si oui ou non ils traduisent réellement des contraintes. L’utilisation d’une table traçante ayant une vitesse inadaptée, le manquement à adopter les principes adéquats de la réalisation d’un plan expérimental, et le manque d’analyses statistiques sont les plus sérieux problèmes. En particulier, il est impossible de distinguer les caractéristiques physiques de base du phénomène de celles corrélés avec les préférences, les attitudes etc., du sujet ou de l’expérimentateur.
En général, l’absence de contact est considérée comme un pré-requis de contrôle essentiel contre de nombreuses influences possibles dans la recherche sur le pliage de métal par PK. Cependant, certaines études furent conduites en autorisant de toucher les échantillons cibles, et, pourtant, méritent malgré tout une certaine considération scientifique.
Un test utilisé par Hasted employait une barre d’alliage cassant ne pouvant supposément pas être pliée avec un certain angle de déformation en moins de temps qu’une certaine durée connue.
Lorsqu’une force excessive était appliquée, la barre se brisait. La seule façon de la plier est d’appliquer une petite force lentement dans la durée, ce qui produit le pliage par un processus connu sous le nom de fluage. Hasted a fait mention du pliage de tels alliage dans des temps bien inférieurs au temps minimum connu comme étant possible par fluage.
Charles Crussard et J. Bouvaist, deux métallurgistes français dont les recherches furent financées par des sociétés de métallurgie, prirent les mesures expérimentales qui suivent dans des études de PK avec un magicien de scène Jean-Pierre Girard :
« (1) Toutes les dimensions des bandes ou des barres de métal étaient mesurées avant et après le pliage ; (2) La micro-résistance du métal était mesurée à de nombreux endroits avant et après le pliage ; (3) Les profils de contraintes résiduelles (mesure de la structure cristalline) étaient examinés ; (4) Des analyses par micrographie électronique de la structure fine d’échantillons de feuilles ultraminces étaient souvent réalisées ; (5) Des analyses de la composition chimique était faites à différents endroits sur la bande ou barre. Les précautions supplémentaires incluaient la consultation de magiciens, l’enregistrement vidéo des sessions, et le marquage des spécimens de test. »
Crussard et Bouvaist décrirent huit des vingt sessions menées avec Girard. Les échantillons étaient des barres d’alliage d’aluminium, des cylindres d’acier inoxydable, et des plaquettes de Duralumin.
Puisque Girard est un escamoteur, les chercheurs sont prudents dans l’interprétation des résultats précédents. Dans son évaluation pour l’armée des U.S.A. en 1985, le parapsychologueCe terme revêt de nos jours un double sens. Utilisé pour désigner les chercheurs de formation scientifique et universitaire qui étudient les phénomènes paranormaux dans le cadre de la parapsychologie scientifique, il renvoie aussi aux praticiens de l'occulte et du paranormal (voyants, médiums, magnétiseurs, etc.). On pourrait souhaiter que la première acception évoquée l'emporte dans le vocabulaire courant pour ainsi éviter toute confusion. L'ambiguïté du terme est volontiers entretenue par les critiques et détracteurs de la parapsychologie scientifique. Ceux-ci tentent ainsi, par un pernicieux effet d'amalgame maintenant une certaine confusion sémantique, de reléguer des recherches se voulant rationnelles sur ces questions en dehors du champ de la science. Des praticiens du paranormal peuvent avoir tendance, eux aussi, à entretenir cette ambiguïté. En se prétendant parapsychologues, ils espèrent sans doute, par la référence scientifique qu'ils s'attribuent, renforcer auprès de leurs clients l'image de professions en manque de reconnaissance sociale. De plus, le peu d'approfondissement que des enquêtes médiatiques trop souvent en mal de sensationnel consacrent à ce type de questions contribue à laisser perdurer la confusion, là où il faudrait au contraire faire preuve de discernement et de prudence. Que pouvons-nous dire des parapsychologues relevant du premier sens envisagé et que nous voudrions privilégier ici? D'origines universitaires variées, les chercheurs amenés à réfléchir aux questions parapsychologiques se recrutent aussi bien parmi des spécialistes des sciences dites humaines (psychologues, ethnologues, sociologues, etc.) que parmi des spécialistes des sciences dites exactes (mathématiciens, physiciens, biologistes, etc.). Des philosophes, des médecins et des ingénieurs se retrouvent également impliqués dans ce domaine de recherche. Seuls quelques laboratoires dans le monde emploient des chercheurs en parapsychologie à temps plein. Compte tenu du peu de place que l'institution scientifique accorde encore à la parapsychologie, la plupart des chercheurs n'y consacrent qu'une partie de leur temps, exerçant par ailleurs des fonctions en lien avec leur formation d'origine. Les premiers grands noms de la parapsychologie furent les pionniers de recherches qualifiées alors de psychiques , ou bien encore de métapsychiques. Parmi les plus connus, on pourrait citer le philosophe américain William James (1842-1910), tenant du pragmatisme, le physicien anglais William Crookes (1829-1919), rendu par ailleurs célèbre par la découverte du thallium, et le Français Charles Richet (1850-1935), prix Nobel de médecine en 1913. Deux psychologues américains ont ensuite particulièrement marqué l'histoire de la parapsychologie durant la seconde moitié du XXème siècle. Joseph Banks Rhine (1925-1980) est considéré comme le père de la parapsychologie quantitative car il a systématisé le traitement statistique des phénomènes paranormaux observés en laboratoire. Plus près de nous, Charles Honorton, en introduisant la technique du ganzfeld et en appliquant les techniques de méta-analyses aux données parapsychologiques, a permis de faire avancer le débat entre partisans et opposants de la parapsychologie. En France, c'est essentiellement autour de l'Institut métapsychique international, fondé en 1919, que se sont regroupés les principaux intellectuels interessés par ces questions. On citera, pour mémoire, les docteurs Gustave Geley (1865-1924) et Eugène Osty (1874-1938) ou bien encore les ingénieurs René Warcollier (1881-1962) et Henri Marcotte (1920-1987). Le spécialiste d'éthologie animale Rémy Chauvin, membre de l'Académie des sciences, est certainement, à l'heure actuelle, le scientifique le plus connu du grand public qui ait ouvertement déclaré son intérêt pour la parapsychologie, par le biais notamment d'expériences réalisées avec des animaux. Ce sont en fait de très nombreux chercheurs (qu'il faudrait certainement compter en milliers), issus de mondes scientifiques et intellectuels très divers, qui se sont passionnés pour la parapsychologie depuis plus d'un siècle, aussi bien en Europe qu'aux États-Unis, comme dans l'ex-URSS ou d'autres pays du monde. Dans son ouvrage "Somnambulisme et médiumnité" et plus particulièrement dans le tome II intitulé "Le Choc des sciences psychiques", le philosophe et sociologue Bertrand Meheust, reprenant l'histoire des débuts de la métapsychique, tente de comprendre les origines de l'incroyable entreprise d'occultation qui a pesé et qui pèse encore sur les travaux de plusieurs générations de parapsychologues. {Par Paul-Louis Rabeyron (extrait du dictionnaire des miracles et de l'extraordinaire chrétien, rédigé sous la direction de Patrick Sbalchiero, Fayard, 2000)} John Palmer est parvenu à la conclusion suivante au sujet de ce rapport :
« Les contrôles mentionnés semblent complètement exclure la possibilité que Girard ait substitué aux échantillons de tests un échantillon précédemment déformé uniquement dans le cas du pliage de l’une des barres d’aluminium. Néanmoins, les suppositions qui semblent faites pour expliquer ces résultats semble plutôt tirées par les cheveux. »
Bio-PK
De nombreuses études suggèrent la possibilité que l’intention consciente puisse influencer la croissance et le mouvement de cibles biologiques. L’une des premières d’entre elles utilisait la paramécie, un protozoaire unicellulaire. L’organisme fut centré sous les fils croisés d’un microscope, et il se déplaça avec une fréquence significative vers le quadrant sélectionné de l’aire. Des puces d’eau observées sous un microscope se dirigèrent dans la direction sélectionnée aléatoirement, i.e., la gauche ou la droite, avec une fréquence supérieure à la fréquence avec laquelle ces crustacées se dirigèrent dans la direction opposée. Des résultats significatifs furent également obtenus en dirigeant mentalement des fourmis à emporter des allumettes du coté sélectionné d’un tas de bois. Carroll B. Nash a mené une expérience dans laquelle la croissance de bactéries était accélérée et retardée par psychokinésie, en fonction des intentions d’étudiants choisis aléatoirement.
Dans deux études séparées, la croissance de champignons fut moindre lorsqu’il était tenté de la retarder par action mentale que ne le fut la croissance dans les échantillons de contrôle. La physicienne Elizabeth Rauscher a conduit une étude avec la biochimiste Berberly Rubik dans laquelle des bactéries exposées à un antibiotique se sont développés plus rapidement dans un tube à essai entouré, mais non touché, par les mains de la guérisseuse psychique Olga Worrall que dans des tubes non traités par elle.
(D’autres travaux expérimentaux dans le domaine de la guérison sont rapportés dans la section sur les applications potentielles du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi.).
Dans une étude faisant suite à sa découverte précédente mettant en corrélation les intentions d’étudiants avec la croissance bactérienne, Carroll B. Nash a réalisé une autre étude en observant les taux de mutation. Il plaça des suspensions d’E. Coli dans neuf tubes, dans un arrangement 3 x 3, pour chacun des 52 sujets. Il désigna aléatoirement un ensemble pour la mutation rapide en une autre lignée, un ensemble pour l’inhibition du taux de mutation, et un ensemble pour le contrôle. Il fit en sorte que les sujets connaissent les instructions mais que les étudiants expérimentateurs soient aveugles. Les tubes de mutation rapide montrèrent une croissance significativement plus importante que les tubes d’inhibition. Ils eurent une croissance plus importante que les tubes de contrôle également mais de façon non significative ; les tubes d’inhibition eurent une croissance significativement moins rapide que la condition de contrôle.
Dans une étude informatiquement automatisée, Charles Pleass et N. Dean Dey, à l’université de Delaware, ont tenté de faire utiliser la PK par des sujets pour accélérer ou ralentir la nage d’algues. Ils mesurèrent la vitesse de natation par l’effet Doppler d’un laser, qui n’affecte pas l’algue de façon antagoniste. Chaque série expérimentale était précédée d’une série de contrôle. Une série était constituée de la collection de 1 000 point de donnée et durait habituellement trente secondes. Chaque sujet effectuait 10 séries. L’analyse des données révéla des différences dans la vitesse, dans la direction anticipée, entre les scores des conditions PK et de contrôle, et montra également des changements en fonction de l’humeur des sujets et des différences dans les instructions.
Références
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Joseph Banks RhineJoseph Banks Rhine (1895 - 1980) est l'un des premiers scientifiques à avoir utilisé des méthodes statistiques pour étudier les perceptions extra-sensorielles et la psychokinèse. Il était professeur à l'Université Duke, à Durham en Caroline du Nord, où la plupart de ses recherches ont été effectuées dans le domaine de la parapsychologie expérimentale. Il est considéré comme le fondateur de la parapsychologie scientifique moderne., « Psychokinesis, » in R. Cavandish (ed.), Man, Myth and Magic. New York: Marshall Cavandish, 1970, pp. 2285-2291.
Joseph Banks RhineJoseph Banks Rhine (1895 - 1980) est l'un des premiers scientifiques à avoir utilisé des méthodes statistiques pour étudier les perceptions extra-sensorielles et la psychokinèse. Il était professeur à l'Université Duke, à Durham en Caroline du Nord, où la plupart de ses recherches ont été effectuées dans le domaine de la parapsychologie expérimentale. Il est considéré comme le fondateur de la parapsychologie scientifique moderne. & Louisa E. Rhine, « The Psychokinetic Effect. l. The First Experiment, » Journal of Parapsychology, 7, 1943, 2043.
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D’après une communication personnelle de Robert MorrisRobert Morris a occupé la chaire de parapsychologie Koestler de lUniversité dEdimbourg, dès sa création en 1985. Il a fortement aidé au développement de la parapsychologie scientifique dans les universités britanniques. Après une thèse de psychologie, Robert Morris a été formé à la parapsychologie à la Foundation for the Nature of Man à Durham, en Caroline. Il a ensuite effectué deux années de recherches post-doctorales au centre de gérontologie de lUniversité de Duke. Il a également travaillé à la Psychical Research Foundation, à Durham, avant d'arriver à lUniversité dEdimbourg, en 1985. Plus d'une dizaine d'étudiants ont terminé leur thèse sous la direction de robert Morris à la Koestler Parapsychology Unit (KPU). Il a également publié plus d'une centaine d'articles scientifiques, certains en psychologie comparative mais la majorité concernait la parapsychologie. Ses recherches portaient notamment sur les comportements sociaux des animaux, la psychologie de la fraude et divers aspects de la parapsychologie. Robert Morris est décédé brutalement, en août 2004, suite à une crise cardiaque après son retour du congrès annuel de la Parapsychological Association (PA)., en Octobre 1989, une réplication de cette étude n’a pas obtenu de résultats significatifs.
Robert G. Jahn, Brenda J. Dunne & Roger D. Nelson, « Engineering Anomalies Research, » Journal of Scientific Exploration, 1(1), 1987, 21-50. The researchers at the Princeton Engineering Anomalies Research program have offered to make full details of the design of this equipment available upon request.
Roger D. Nelson, Brenda J. Dunne, & Robert G. Jahn, An REG Experiment With Large Database Capability, III: Operator Related Anomalies (Technical Note PEARLe laboratoire Princeton Engineering Anomalies Research (PEAR) a été établi en 1979 par Pr. Robert G. Jahn, alors doyen de la faculté d'ingénierie et de sciences appliquées de l'université de Princeton afin d'étudier les interactions entre la psyché et les systèmes physiques, et plus particulièrement les systèmes aléatoires. Le PEAR dépend du département MEAS (Mechanics and Aerospace) de la SEAS (School of Engineering and Applied Science) de l'université de Princeton. Le PEAR est composé d'une équipe pluridisciplinaire (ingénieurs, physiciens, psychologues) mettant en place des expériences et tentant de fournir des modèles théoriques afin de mieux comprendre le rôle de la conscience dans la réalité physique. Le Program Director est Robert G. Jahn, et la Laboratory Manager Brenda J. Dunne. 84003. Princeton Engineering Anomalies Research). Princeton, NJ: Princeton University School of Engineering/Applied Science, 1984, p. 10.
Robert G. Jahn & Brenda Dunne, Margins of Reality: The Role of Consciousness in the Physical World. New York: Harcourt Brace Jovanovich, 1987. As this research is ongoing, the database is growing.
Ibid., p. 25
John Palmer, An Evaluative Report.
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Roger D. Nelson, G. John Bradish & York H. Dobyns, Random Event Generator Qualification, Calibration, and Analysis. Technical Note PEARLe laboratoire Princeton Engineering Anomalies Research (PEAR) a été établi en 1979 par Pr. Robert G. Jahn, alors doyen de la faculté d'ingénierie et de sciences appliquées de l'université de Princeton afin d'étudier les interactions entre la psyché et les systèmes physiques, et plus particulièrement les systèmes aléatoires. Le PEAR dépend du département MEAS (Mechanics and Aerospace) de la SEAS (School of Engineering and Applied Science) de l'université de Princeton. Le PEAR est composé d'une équipe pluridisciplinaire (ingénieurs, physiciens, psychologues) mettant en place des expériences et tentant de fournir des modèles théoriques afin de mieux comprendre le rôle de la conscience dans la réalité physique. Le Program Director est Robert G. Jahn, et la Laboratory Manager Brenda J. Dunne. 89001. Princeton, NJ: Princeton University School of Engineering/Applied Sciences, 1989.
Dans une communication personnelle du 16 Octobre 1989, Brenda Dunne m’informa que de nombreux sceptiques incluant James Randi et Phillip Klass ont mené une investigation détaillée au sujet du dispositif expérimental et n’ont pas, à leur connaissance, découvert de procédés au moyen desquels les données auraient pu être truquées.
Brenda J. Dunne, Roger D. Nelson, Y. H. Dobyns & Robert G. Jahn, Individual Operator Contributions in Large Data Base Anomalies Experiments, Technical Note PEARLe laboratoire Princeton Engineering Anomalies Research (PEAR) a été établi en 1979 par Pr. Robert G. Jahn, alors doyen de la faculté d'ingénierie et de sciences appliquées de l'université de Princeton afin d'étudier les interactions entre la psyché et les systèmes physiques, et plus particulièrement les systèmes aléatoires. Le PEAR dépend du département MEAS (Mechanics and Aerospace) de la SEAS (School of Engineering and Applied Science) de l'université de Princeton. Le PEAR est composé d'une équipe pluridisciplinaire (ingénieurs, physiciens, psychologues) mettant en place des expériences et tentant de fournir des modèles théoriques afin de mieux comprendre le rôle de la conscience dans la réalité physique. Le Program Director est Robert G. Jahn, et la Laboratory Manager Brenda J. Dunne. 88002. Princeton, NJ: Princeton University School of Engineering and Applied Science, 1988.
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Par exemple, avec un réseau comportant dix unités cachées, entraîné durant 4 000 passes, la différence entre le nombre moyen d’individus correctement identifiés obtenu avec les données de transfert et la même moyenne obtenue avec des données aléatoires donne t(198 df) = 3,02. Le t-test entre les données de transfert et les données mélangées a pour valeur t = 4.01 ; et le t-test entre les données aléatoires et les données mélangées vaut t = 0.98. D’autres essais utilisant des configurations de réseaux neuronaux différentes ont produit des résultats similaires. Voir Dean I. Radin, « Searching for ‘Signatures’ in Human-Machine Interaction Data: A Neural Network Approach, » in Linda A. Henkel & Rick E. Berger (eds.), Research in Parapsychology 1988. Metuchen, NJ: Scarecrow Press, 1989.
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