Jean-Paul Bailly (1936-2023) – Ingénieur C.E.S.I.
Ingénieur C.E.S.I. Carrière consacrée à la recherche et au développement technologique au sein de différents bureaux d’études de l’industrie. Il crée en 1983 une société pour l’étude, la mise au point et l’industrialisation de produits innovants poly technologiques. Ces études spécifiques débouchent sur la prise de plusieurs brevets.
Principaux clients : Bouygues Bâtiments, E.D.F. Cité des Sciences et de l’Industrie, Éducation Nationale, etc.
S’étant toujours intéressé aux phénomènes parapsychologiques, il rejoint l’IMI en 1975 puis devient membre de son comité directeur puis trésorier adjoint. Parallèlement, il fut membre du conseil d’administration et trésorier de l’A-IMI.
Il a mené des expériences sur :
Les effets macro PK sur éprouvettes composites avec plusieurs enfants (Revue MétapsychiqueLe mot métapsychique fut suggéré pour la première fois par M.W. Lutoslawski dans un écrit polonais : Wyklady Jagiellonskie, à Cracovie en 1902, pour désigner des notions assez différentes de celles de Charles Richet. En effet, lorsque celui-ci, dans son adresse présidentielle à la Society for Psychical Research, en 1905, présenta ce mot, il fut, dit-il, unanimement accepté. Quentendait-il par métapsychique ? De même quAristote avait intitulé son chapitre sur les grandes lois de la nature qui dépassent les choses physiques : meta ta fusica, métaphysique, de même il nomma métapsychique la science qui, dépassant les choses de la psychologie classique, étudie des faits qui "paraissent dus à des forces intelligentes inconnues", humaines ou non humaines, "en comprenant dans ces intelligences inconnues les étonnants phénomènes intellectuels de nos inconsciences". Bref, la métapsychique est, dit-il : "La seule science qui etudie des forces intelligentes". Doù résulte logiquement sa distinction entre la métapsychique objective qui "mentionne, classe, analyse certains phénomènes extérieurs perceptibles à nos sens, mécaniques, physiques ou chimiques, qui ne relèvent pas des forces actuellement connues et qui paraissent avoir un caractère intelligent", et la métapsychique subjective qui étudie des phénomènes psychiques non matériels tels que la lucidité, cette mystérieuse faculté de connaissance quil attribue à une sensibilité dont la nature nous échappe et quil propose dappeler cryptesthésie. Ces deux aspects, objectif qui étudie des forces et subjectif qui étudie des phénomènes psychiques, se retrouvent dans la définition générale que Charles Richet donne de la métapsychique : "La science qui a pour objet des phénomènes, mécaniques ou psychologiques, dus à des forces qui semblent intelligentes ou à des puissances inconnues latentes dans lintelligence humaine ". Aujourd'hui le terme de métapsychique est a peu près synonyme de celui de parapsychologie. 25/26-27 (1978-1980)). Il a participé aux expériences d’Yvonne Duplessis sur « la torsion d’objets métalliques » (1976-1977) et la production de « photos polaroid psychiques ».
Les effets micro PK sur générateurs aléatoires en groupe par projection d’images neutres ou prégnantes.
Il a construit et parfois conçu la plupart du matériel d’expérimentation utilisé dans les années 2000-2023 comme le TychoscopeLe tychoscope est un petit robot dont les déplacements sont gérés par un générateur de nombres aléatoires (gna). Le tychoscope a été inventé par lingénieur Pierre Janin, et a été employé notamment dans des expériences sur la PK animale comme celles de Rene Peoch avec des poussins., la Psi-Wheel, LEA, L’échelle lumineuse, Psi-Color, Le manège BIO-PK, GREG (inachevé) [liste non exhaustive]. Ces différents appareils se présentent aujourd’hui encore comme des possibilités d’expériences initiées par Jean-Paul Bailly.
Ses centres d’intérêt portaient sur les problèmes liés au déplacement temporel dans les expériences d’ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. et sur les rapports entre « intentionnalité » et influence sur les générateurs aléatoires. Dans ses dernières années, Jean-Paul Bailly était particulièrement intéressé par le potentiel lien entre l’apparitionManifestation perceptible de personnes (vivantes ou décédées), animaux, entités ou objets dans un lieu donné, alors que leur présence en ce lieu est impossible physiquement. L'apparition diffère de la simple "vision" dans le sens où elle a une certaine reconnaissance sociale et s'insère dans un contexte culturel précis (religieux, folklorique, spirite, ou autre). du vivant et le PSIThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. ainsi que ses interactions dans le prisme de l’évolution.
Outre son engagement sans faille envers les études parapsychologiques et l’IMI, Jean-Paul Bailly fut un véritable ami et un soutien précieux pour tous ceux qui l’ont côtoyé.