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« Sont-ils troublants ces clichés fantomatiques, empreints d’une fascination pour l’occulte !
Mais que révèlent-ils ? La hantisePhénomènes paranormaux visuels et auditifs liés à un lieu, généralement chargé d'histoire. Les phénomènes peuvent être objectifs et/ou subjectifs et comprennent souvent des apparitions de "fantômes". ? L’absence ?
Quelque peu oubliée aujourd’hui, la photographie spirite apparaît aux États-Unis au cours d’une 2nde moitié du XIXe siècle fascinée par les tables tournantes et le dialogue avec l’au-delà. Fruit d’un mauvais nettoyage d’une plaque photographique, l’effet de nébulosité produit rencontre un tel succès que son photographe William Mumler décide d’en tirer profit.
C’est le début d’une vogue où, dans la pénombre des ateliers et des chambres noires, photographes professionnels, médiums autoproclamés ou amateurs convoquent par la photographie et le trucage l’âme supposée des défunts qui continuent d’habiter les vivants. À la lisière entre photographie et magie, les photographies spirites rassemblées par L’Institut MétapsychiqueLe mot métapsychique fut suggéré pour la première fois par M.W. Lutoslawski dans un écrit polonais : Wyklady Jagiellonskie, à Cracovie en 1902, pour désigner des notions assez différentes de celles de Charles Richet. En effet, lorsque celui-ci, dans son adresse présidentielle à la Society for Psychical Research, en 1905, présenta ce mot, il fut, dit-il, unanimement accepté. Quentendait-il par métapsychique ? De même quAristote avait intitulé son chapitre sur les grandes lois de la nature qui dépassent les choses physiques : meta ta fusica, métaphysique, de même il nomma métapsychique la science qui, dépassant les choses de la psychologie classique, étudie des faits qui "paraissent dus à des forces intelligentes inconnues", humaines ou non humaines, "en comprenant dans ces intelligences inconnues les étonnants phénomènes intellectuels de nos inconsciences". Bref, la métapsychique est, dit-il : "La seule science qui etudie des forces intelligentes". Doù résulte logiquement sa distinction entre la métapsychique objective qui "mentionne, classe, analyse certains phénomènes extérieurs perceptibles à nos sens, mécaniques, physiques ou chimiques, qui ne relèvent pas des forces actuellement connues et qui paraissent avoir un caractère intelligent", et la métapsychique subjective qui étudie des phénomènes psychiques non matériels tels que la lucidité, cette mystérieuse faculté de connaissance quil attribue à une sensibilité dont la nature nous échappe et quil propose dappeler cryptesthésie. Ces deux aspects, objectif qui étudie des forces et subjectif qui étudie des phénomènes psychiques, se retrouvent dans la définition générale que Charles Richet donne de la métapsychique : "La science qui a pour objet des phénomènes, mécaniques ou psychologiques, dus à des forces qui semblent intelligentes ou à des puissances inconnues latentes dans lintelligence humaine ". Aujourd'hui le terme de métapsychique est a peu près synonyme de celui de parapsychologie. International n’en finissent pas de dégager un magnétisme irrépressible. »
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