Par S.M. Roney-Dougal, PsiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. Research Centre et J. Solfvin, American Schools of Professional Psychology
En parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. il existe une expérience classique de soin par guérisseur dans laquelle des graines sont stressées et ensuite distribuées au hasard entre un groupe traité et un groupe contrôle (e.g. Grad, 1963, 1964). Plusieurs de ces études ont montré un taux de germination et une croissance plus élevés dans le groupe faisant l’objet d’un soin.
Résumé
En parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. il existe une expérience classique de soin par guérisseur dans laquelle des graines sont stressées et ensuite distribuées au hasard entre un groupe traité et un groupe contrôle (e.g. Grad, 1963, 1964). Plusieurs de ces études ont montré un taux de germination et une croissance plus élevés dans le groupe faisant l’objet d’un soin.
Un test de terrain a été effectué en 2000 selon ce concept simple dans une ferme d’agriculture biologique (Roney-Dougal & Solfvin, sous presse). Dans cette expérience, les graines n’ont pas été préalablement stressées et il a été demandé au guérisseur d’activer les graines pour plus de germination, une plus grande croissance et une meilleure santé. Seul ce troisième point a conduit à des résultats significatifs, les plantes obtenues à partir des graines activées ayant montré moins de maladies fongiques (F(3, 24) = 3.13, p=0.044).
Cette reproduction expérimentale s’appuie sur deux hypothèses de travail : les graines » activées » auront une croissance plus élevée et une meilleure santé que les contrôles. Il y eut sept essais à partir d’avril, la dernière récolte étant en décembre. Nous avons utilisé un protocole en double aveugle avec quatre catégories de traitement : un pot de graines a été » activé » par le guérisseur (HX) tandis qu’une personne contrôle mimait ses actions avec un second pot (NH) et que deux pots (C1, C2) restaient sur la table sans être traités. Après qu’un assistant eut re-étiqueté les pots au hasard (A, B, C, D), les graines furent mises à germer dans des plateaux sous un tunnel, repiquées après trois semaines et (environ 10 semaines plus tard) récoltées en deux fois, la moitié de chaque groupe (une rangée) une semaine et l’autre moitié une semaine plus tard. Chaque laitue a été pesée à la récolte et après la coupe des feuilles impropres à la commercialisation, a fait l’objet d’une évaluation des dommages des limaces et des champignons et a mise sur le marché.
Seulement cinq essais ont été effectivement réalisés, la plantation ayant été trop tardive pour les deux autres essais. Les graines activées donnèrent une meilleure récolte avec moins de dégâts, mais l’analyse de rang prévue au départ était mal adaptée au nombre réduit d’essais et une analyse plus appropriée lui a été substituée. Adaptés d’études précédentes (Braud & Schlitz, 1991) sur les effets » intentionnels » sur les systèmes biologiques, des tests z et des amplitudes d’effet ont été calculés pour le groupe activé (HX) pour chaque récolte et ont été combinés pour les cinq plantations (essais) selon la méthode Z de Stouffer.
L’analyse a montré que les graines activées (HX) ont produit des laitues avec des poids bruts et nets significativement plus élevés que l’espérance, avec des amplitudes d’effet moyennes dans l’intervalle 0.10 à 0.20. La deuxième hypothèse a également été confirmée avec des dommages de limaces et champignons significativement réduits, avec des amplitudes d’effet moyennes légèrement plus faibles que pour l’évaluation de la croissance. De plus, les graines activées ont produit une récolte supérieure de 10% (en poids) au cours de la saison que pour n’importe laquelle des trois autres catégories de traitement, ce qui suggère un intérêt pratique pour l’exploitant agricole. C’est une bonne nouvelle pour l’agriculture biologique où le manque de fongicide et d’engrais artificiel peut conduire à un rendement plus faible.
Introduction
Une expérience classique de soin par guérisseur avec un protocole très simple adapté à des études de terrain à grande échelle est celle rendue célèbre par Grad (1963, 1964). Deux plateaux de graines qui ont été stressées d’une certaine manière sont préparés. Un des plateaux est arrosé avec de l’eau qui a été manipulée par le guérisseur et l’autre avec de l’eau ordinaire. Plusieurs de ces études ont montré que davantage de graines germent, qu’elles germent plus rapidement et que la croissance est plus importante pour le plateau traité.
Au cours de ces dernières années, il y eut plusieurs tests à grande échelle de » soin à distance » portant sur le pronostic médical de patients en cardiologie à l’hôpital (e.g., Byrd, 1988 ; Harris et al, 1999 ; Sicher et al, 1998). Des avantages significatifs pour la santé ont été obtenus pour les groupes traités. Ceci démontre la faisabilité et l’intérêt pratique de la recherche sur les phénomènes parapsychologiques dans des conditions de vie réelle.
L’étude menée en 2000 (Roney-Dougal & Solfvin, sous presse) a été la première investigation sous contrôle de l’intention d’un guérisseur sur la croissance saine de plantes dans une ferme d’agriculture biologique. Les graines biologiques saines n’ont pas été stressées auparavant, dans la mesure où nous recherchions une meilleure santé pour les plantes » activées « , et le guérisseur a travaillé directement avec les graines plutôt qu’avec de l’eau. Des graines de laitue ont été choisies car elles germent rapidement et arrivent à maturité en environ 10 semaines avec environ 10 semis dans l’année, permettant ainsi un nombre suffisant de tests au cours d’une saison. Il y avait trois hypothèses : les graines donneraient une germination plus élevée, une croissance plus élevée et une meilleure santé. Seule la troisième hypothèse a conduit à des résultats significatifs, les plantes obtenues à partir des graines » activées » montrant significativement moins de maladies fongiques (F(3, 24) = 3.13, p=0.044). Il y eut une étrange anomalie dans le taux de croissance, à savoir qu’une rangée (rangée D) a donné des poids plus élevés. Ceci semblait dû à un effet d’anticipation, la ferme ayant eu un feedback1. rétroaction de linformation dans les systèmes cybernétiques ; information renvoyée au sujet sur nimporte quelle mesure prise sur lui-même (physiologique, psychologique, tests psi) ; 2. moyen utilisé pour lui redonner cette information (ex : feedback auditif, feedback visuel, etc.). après le premier test pilote, dans lequel les plantes obtenues à partir des graines » activées » étaient significativement plus grandes que le reste et étaient située dans la rangée D.
L’étude de cette année est une reproduction expérimentale très proche afin de tester si ces résultats sont robustes. Elle a deux hypothèses primaires :
1) Les graines » activées » auront une croissance plus élevée que le contrôle.
2) Les graines » activées » auront une meilleure santé que le contrôle.
Les quatre critères d’évaluation suivants sont prévus à l’avance :
1) Critères de croissance : mesure des poids bruts et nets des plantes à la récolte
2) Critères de santé : examen des plantes pour les attaques de limaces et les maladies fongiques et évaluation sur une échelle de cinq niveaux.
Il a été décidé de ne pas évaluer le taux de germination dans la mesure où il est de près de 100% avec ces graines biologiques saines. En outre, cela avait été un lourd fardeau pour le fermier et n’avait donné aucun résultat significatif. Et la raison primaire de réalisation de ces tests est une motivation très pratique, chercher à voir si une ferme peut obtenir une meilleure récolte avec des cultures en meilleure santé résultant d’une activation par un guérisseur. Ainsi, dans ces conditions, le taux de germination devient secondaire par rapport aux résultats de la récolte.
Méthode
La ferme Radford Mill, une ferme d’agriculture biologique cultivant des légumes pour la communauté locale, produisant aussi ufs, yaourt, viande, a encore une fois accepté gentiment d’être la ferme pour cette étude. La culture était celle des laitues, comme précédemment.
Les graines ont toutes été semées par la même personne pour assurer l’uniformité de la procédure de semis. Les graines ont été mises à germer dans un hangar sombre. Les plantes ont été cultivées au départ en plateau sous tunnel, les plantes âgées d’environ trois semaines étant ensuite repiquées dans un champ exposé au sud, entourées de tous côtés par des plantes non-expérimentales, de telle sorte qu’elles étaient au centre des rangées afin de s’assurer de conditions de croissance équivalentes. Les graines et plantes expérimentales ont été traitées d’une manière identique à tout le reste de la culture. La température, l’humidité, le terrain et le vent ont été maintenus aussi équivalents que possible au sein de chaque test.
Il y eut de nombreuses différences en comparaison du test préliminaire. Comme le dernier test de l’année précédente n’avait pas été semé car le repiquage des plantes dans le champ aurait été trop tard dans la saison, il a été décidé de ne lancer que sept tests cette année. Pour raisons familiales, le guérisseur qui avait travaillé avec nous l’année dernière n’a pas pu, au dernier moment, participer et un autre guérisseur (MP) s’est proposé pour travailler à sa place. Il a utilisé une méthode de soin très différente. Il y eu une sérieuse épidémie de fièvre aphteuse en Grande Bretagne à cette période et nous n’avons pas pu utiliser le bâtiment de la ferme pour les traitements comme nous l’avions fait l’an dernier, par conséquent cette année les activations ont eu lieu dans le hangar de conditionnement. Et, juste au moment où les tests allaient commencer, le cultivateur qui avait travaillé avec nous l’an dernier quitta la ferme pour un autre emploi. Il fut remplacé par deux autres personnes, qui avaient travaillé avec lui l’année précédente, et qui aidèrent très gentiment aux tests.
Protocole d’activation
Pour chaque test, dans le hangar de conditionnement, en présence de l’expérimentateur (SRD) d’une personne qui est intervenue pour la randomisation, un pot scellé de 1000 graines de laitue feuille de chêne rouge (Valdai). Ils ont compté et réparti 100 graines dans chacun des quatre bocaux identiques, ce qui faisait ainsi 400 graines expérimentales pour chaque test. Les bocaux ont ensuite été fermés avec des couvercles à visser. La personne réalisant la randomisation ne connaissait aucune des personnes travaillant à la ferme et n’a eu aucun contact avec la ferme autre qu’à la seule occasion du travail consistant à s’assurer que les quatre bocaux de graines étaient placés dans un ordre aléatoire. A ce moment personne ne savait quel bocal allait être donné au guérisseur – les quatre bocaux étant identiques et sans identification. Un bocal de graines (HX) a été donné par SRD au guérisseur ; le deuxième (C1) et le quatrième (C2) étaient des contrôles non traités et ont été laissés sur la table sans être touchés ; le troisième bocal (nonHX) a été donné par SRD à la personne contrôle, qui l’a manipulé exactement comme MP a manipulé le sien. Cette personne ne fait état d’aucune capacité à soigner et a mimé les actions de MP alors qu’il procédait à l’activation. Cette personne avait également rempli cette fonction l’an dernier.
MP a » activé » les graines en tenant ses mains à environ 30 cm du bocal, les paumes dirigées vers celui-ci. Chaque activation a duré environ cinq minutes mais cette partie du protocole n’a pas été standardisée. Après l’activation, quand tout le monde eut quitté le hangar, la personne devant ordonner au hasard les bocaux les étiqueta avec le numéro du test et A, B, C ou D, les bocaux ayant été laissés sur la table là où les personnes étaient assises. A chaque essai une personne différente a rempli cette fonction. Dans la plupart des cas, deux sessions d’activation eurent lieu l’une après l’autre au cours de la même matinée. Dans ces cas, la même personne a ordonné au hasard les bocaux des deux tests, après que les deux sessions d’activation soient terminées, les bocaux étant déjà étiquetés selon le numéro du test (voir l’appendice 1 pour plus de détails sur le protocole de randomisation). Après avoir ordonné au hasard les bocaux, la personne les place au milieu de la table à l’attention du fermier et quitte la ferme.
Pour les tests 6 et 7 ce protocole a été légèrement modifié, les bocaux contrôles C1 et C2 étant tenus hors du hangar par SRD pendant la session d’activation. La raison de ceci est que Schwartz (1990) trouva que des contrôles placés dans la même pièce que le guérisseur peuvent être affectés. Ceci n’a pas été pris en compte dans l’expérience préliminaire et a été introduit ici comme une variable, dans la mesure où à la fois SRD et le guérisseur pensaient que cela pourrait être valide.
Protocole de culture
Il y eut sept essais à partir d’avril, la dernière récolte étant en décembre. Il y eut ainsi un total de 2800 laitues sur l’ensemble de l’expérience. Différentes durées se sont écoulées entre l’activation et le semis des graines. Les graines ont été semées, ont germé et ont grandi dans les tunnels pour en moyenne environ trois semaines. Les plantes ont ensuite été repiquées dans le champ, les plantes expérimentales étant toutes plantées au centre de chaque rangée de laitues, avec des rangées non-expérimentales de chaque côté de sorte que les plantes expérimentales ont tout le temps été entourées par d’autres plantes. En ce qui concerne cette partie du protocole nous avons du laisser le cultivateur décider de ce qui convenait, en fonction du temps qu’il faisait, des besoins du marché, etc. Malheureusement seulement cinq essais ont été semés et repiqués à bon moment permettant une récolte correcte. Il avait été décidé, par SRD et JS, avant de voir les données brutes, d’analyser seulement les cinq premiers essais. Les essais 6 et 7 seront analysés séparément. Diverses mesures ont été enregistrées pendant la croissance des plantes :
Après qu’elles aient été semées et qu’elles aient germé, SRD a noté le nombre de graines qui on germé. Quand elles ont été repiquées, elle a noté le nombre de plantes dans chaque rangée. Et quand elles ont été récoltées, elle a noté le nombre de plantes constituant la récolte.
Protocole de récolte
Au moment choisi par le cultivateur, la moitié de chaque rangée de laitues a été récoltée une semaine (e.g. essai 1a) et l’autre moitié la semaine suivante (e.g. essai 1b). Cela fut ainsi parce que la ferme ne bénéficie pas d’un marché suffisant pour la vente de 400 laitues d’une seule variété en une seule semaine. Chaque laitue a été récoltée par une coupe au niveau du sol et elles ont été placées dans des plateaux étiquetés. Elles ont été apportées dans le hangar de conditionnement et une équipe de cinq personnes a évalué leur santé et leur poids. Tout d’abord les dommages des champignons sur la laitue sont évalués, dommages limités aux feuilles avec de la terre, la plupart étant à la base de la plante, ainsi que les dommages des limaces, en observant le nombre de trous dans chaque feuille. Ceci a été noté sur une échelle à cinq niveaux, de 1 indiquant peu de dégâts à 5 indiquant beaucoup de dégâts. Ensuite la laitue a été pesée afin de déterminer la masse brute. Les feuilles extérieures ont été retirées et ensuite les laitues furent pesées à nouveau afin de déterminer la masse nette. Elles étaient alors prête pour le conditionnement et la vente. Celles qui étaient assez grandes ont alors été emballées.
Au début de chaque récolte, les récoltants ont tous évalué indépendamment une laitue pour les dommages des champignons et limaces et ont ensuite contrôlé la proximité de leurs appréciations. En cas de différence ils en discutaient et évaluaient une autre laitue, jusqu’à ce qu’une concordance soit obtenue.
Après que toutes les données aient été enregistrées et envoyées à JS pour analyse, la personne qui avait ordonné les pots de graines au hasard a révélé les codes d’identification.
Résultats & Analyse
Les données sont constituées de seulement cinq tests (ou plantations) puisque deux plantations furent perdues du fait d’une mise en culture à l’extérieur trop tardive. Chacune des quatre variables résultantes a été moyennée, par groupe de traitement, pour chaque récolte (la première et la seconde) de chaque test. En reprenant la méthode d’analyse de l’étude précédente (Roney-Dougal & Solfvin, sous presse) les moyennes ont été ordonnées par groupe de traitement, de » 1 » attribué au meilleur résultat (poids plus élevé ou dommage moins important) à » 4 » pour le plus mauvais résultat. Les ex æquo ont été traités selon la méthode standard, attribuant à chacun des deux groupes la moyenne des deux rangs pour lesquels ils sont en concurrence – des groupes en concurrence pour les 2nde et 3ème positions sont tous deux assignés à un rang 2.5. Les tables 1 à 4 indiquent les moyennes par groupe et les rangs pour le poids brut, le poids net, les dommages par les limaces et les dommages par les champignons, respectivement.
Comme on peut le voir dans les tables 1 à 4, le groupe activé (HX) présente des plantes plus lourdes avec moins de dommages, comme le montrent les sommes des rangs sur les tests. Cependant, le nombre réduit de tests consolide insuffisamment l’analyse de ces rangs. Il y a également le souci d’une possible corrélation entre les deux récoltes de chaque essai, demandant des analyses séparées qui réduiraient encore la taille de l’échantillon analysé. De plus, il était souhaitable de faire un meilleur usage de la grande taille d’échantillon par groupe, et de donner des amplitudes d’effet (ES) ainsi que des probabilités à des fins de comparaison avec d’autres études. C’est pourquoi une méthode d’analyse plus appropriée a été substituée pour tester ces hypothèses. En s’inspirant d’études précédentes (Braud & Schlitz, 1991, Schlitz & Braud, 1999, Schneider, Binder & Walach, 2000) sur les effets » intentionnels » sur les systèmes biologiques, des z-tests et des amplitudes d’effet ont été calculés pour le groupe activé (HX) pour chaque récolte, et combinés sur les cinq plantations (tests) selon la méthode Z de Stouffer.
Les détails de cette méthode sont comme suit. Pour chaque mesure résultante, les scores pour les laitues approximativement au nombre de 200 dans la première récolte d’un test sont convertis en scores normalisés par la formule habituelle – score normalisé = [X – moyenne(X)] / écart type(X). A partir de environ 50 scores pour le groupe traité (HX), un Z-test est calculé pour tester l’hypothèse unilatérale selon laquelle les scores du groupe HX dépasse l’espérance. L’amplitude d’effet est calculée à partir du Z-score (r = Z / racine carrée de N). Le Z de Stouffer est utilisé pour combiner les Z-scores des cinq tests, restreints aux premières récoltes, pour les confronter à l’hypothèse nulle, et une amplitude d’effet moyenne est indiquée. Cette méthode est répétée pour chaque récolte de chaque plantation. Les résultats de cette analyse sont résumés dans la table 5 pour chaque mesure résultante.
Des résultats significatifs sont obtenus pour chacune des quatre variables résultantes, pour la première et pour la deuxième récolte. En outre, TOUTES les valeurs significatives sont dans les directions prédites, c’est-à-dire un poids plus élevé (poids brut et poids net) et des dommages par les limaces et les champignons moins élevés. Le poids brut pour les premières récoltes est plus élevé que l’espérance (ES=0.09), bien que cela ne soit pas statistiquement significatif (Z=1.47, p=0.072), mais cela est statistiquement significatif pour les secondes récoltes (ES=0.19, Z=3.04, p<0.001). Le poids net pour le groupe activé est significativement plus élevé que l’espérance pour les premières récoltes (ES=0.16, Z=2.49, p<0.01) et les secondes (ES=0.15, Z=2.28, p=0.011).
Les taux moyens de dommage par les limaces sont significativement réduits pour les premières récoltes (ES=-0.11, Z=-1.66, p<0.05) et pour les secondes récoltes (ES=-0.12, Z=-1.82, p<0.05). Le taux moyen de dommage par les champignons est significativement réduit pour les premières récoltes (ES=-0.13, Z=-2.11, p<0.05), mais pas significativement pour les secondes récoltes (ES=-0.03, Z=-0.41, p=n.s.).
Globalement, les amplitudes d’effet rapportées ici sont dans la classe » petites « , se distribuant de 0.09 à 0.19 pour les cinq plantations expérimentales, ce qui rend compte de ce qu’une analyse moins sensible ne les révèle pas. Cependant, la force de ces résultats est augmentée par un remarquable niveau de cohérence directionnelle. Ceci est précisément le type de cohérence qui peut, dans le temps, produire une accumulation substantielle.
La table 6 résume la production totale par condition de traitement, poids des laitues envoyées sur le marché. Dans quatre des cinq tests, le groupe activé (HX) a produit la plus grande quantité commercialisable.
Ainsi, les deux hypothèses sont confirmées dans cette étude. Le groupe de laitues activé (HX) a atteint des poids bruts et nets significativement plus élevés, ainsi que des dommages par les limaces et les champignons significativement moins élevés, en comparaison de ce qui peut être attendu selon le hasard. Ces effets se combinent en une production totale substantielle pour le groupe activé, avec pleinement 10% de plus (en poids) que n’importe quel autre groupe dans la saison.
Discussion
Les résultats de cette année reproduisent les résultats préliminaires de l’an dernier selon lesquels un guérisseur peut activer des graines de sorte que les plantes soient en meilleure santé, à savoir qu’elles résistent aux dommages causés par les champignons. Cette année nous avons également obtenu comme résultat que les plantes obtenues à partir de graines activées deviennent plus grandes. A la fois le poids brut et le poids net sont plus élevés dans le groupe activé. L’an dernier nous avions obtenu un résultat anormal en ce qui concerne la croissance, à savoir que la rangée D était toujours celle des plantes les plus grandes, quelque soit la condition. Il a été soupçonné que ceci était dû à un effet d’anticipation, parce que la ferme avait eu une information en retour concernant le premier test pilote dans lequel les plantes du guérisseur étaient dans la rangée D et étaient les plus grandes. Cette année il n’y eu pas d’information en retour et pas d’effet d’anticipation mais une croissance augmentée dans le groupe traité.
Le poids net accru est en partie obtenu par l’absence de maladie fongique chez les plantes, puisque moins de maladie fongique signifie moins d’effeuillage après la récolte. Ceci est un bénéfice tout particulier pour la ferme car moins de maladie signifie de plus grandes plantes conditionnées pour le marché, ce qui implique des plus grands nombres de plantes pour la vente. C’est ainsi parce que seulement les plantes au-dessus d’un certain poids sont commercialisables. Dans la mesure où les fermes biologiques n’utilisent pas de fongicides or d’engrais artificiels, ceci est un bénéfice tout particulier pour celles-ci.
Si la question de l’intérêt pratique de ceci devait être posée, la table 6 présente les conséquences plutôt spectaculaires d’un petit effet se cumulant régulièrement au cours du temps. La ferme qui a accepté d’accueillir cette étude, et de supporter les dispositions complémentaires et les inconvénients qu’elle implique, n’est bien sûr pas intéressée à l’extrême par la théorie comme si c’était sa ligne directrice. Et voici que – sur les cinq tests, le groupe des graines traitées par le guérisseur a été le » gagnant » pour la production de laitues dans quatre des cinq plantations. Globalement, les graines traitées ont produit une récolte environ 10% supérieure à n’importe quel autre groupe. Sur l’ensemble de l’été, cela s’élève à environ 15kg de laitues en plus dans le groupe traité. Les agriculteurs biologiques estiment qu’en moyenne leur production est de 10% inférieure aux fermes non-biologiques, ce qui est adéquatement compensé par les effets observés ici, qui aident ainsi à la viabilité de l’agriculture biologique.
Il reste de nombreuses questions auxquelles la recherche future aura à répondre. Les résultats de cette étude sont spectaculairement différents de ceux de l’an dernier, et ceci peut être dû à n’importe lequel des changements de protocole. Cette année il y eut un guérisseur différents, des assistants de recherche différents, ainsi qu’un agriculteur différent. Et l’on se demande quelle est la robustesse de ces résultats, si un résultat semblable sera obtenu l’an prochain dans la même ferme, ou dans d’autres fermes.
LIMITATIONS
Cette études a quelques limitations méthodologiques. Premièrement, la validité externe (possibilité de généralisation) de ces résultats est limitée par l’unicité du guérisseur ayant activé les graines. D’autre part, un haut niveau de validité interne a été maintenu par l’usage attentif d’une méthode en aveugle, d’une randomisation (ordonnancement aléatoire des bocaux de graines), et particulièrement par la nouveauté de trois groupes contrôles, un traitement à l’imitation et deux contrôles non traités. Avec un groupe traité parmi quatre, plutôt que parmi deux, nous pouvons être plus confiants que le facteur hasard (répartition fortuite) ou des ouvriers » devinant » quel groupe a été sujet à l’activation ne peuvent pas rendre compte de ces résultats. De plus, trois groupes contrôles permettent une meilleure maîtrise de la variance entre les groupes. Avec une forte validité interne, nous assurons que les données résultant du groupe traité (HX) sont effectivement valides dans cette étude, et laissons les questions de validité externe pour la recherche future.
Une seconde limitation de cette étude est l’utilisation d’une analyse statistique alternative choisie après que les codes aient été cassés et que l’analyse planifiée à l’avance ait été préparée. Cependant, l’analyse par rangs planifiée à l’avance était inadaptée à cause d’un trop petit nombre de tests, de manière inattendue ; l’analyse alternative est en fait plus appropriée pour cet ensemble de données ; elle est adaptée des analyses les plus couramment utilisées pour les effets intentionnels sur les systèmes vivants ; elle fait un meilleur usage des grandes tailles d’échantillon dans cette étude ; et elle apporte des amplitudes d’effet pour comparaison avec d’autres études. En outre, seulement les hypothèses énoncées à l’avance pour cette étude ont été testées, et pas d’autre manipulations ou sélections de données ont été utilisées. Ainsi, l’analyse alternative est la conséquence d’un événement imprévu dans la collecte de données et n’est pas, à proprement parler, une analyse post-hoc.
Une troisième limitation est l’hypothèse selon laquelle les quatre bocaux, remplis arbitrairement par 100 graines chacun, sont équivalents. Dans le futur, plus d’attention devra être portée à ceci, et les bocaux devront être assignés aléatoirement (au lieu de arbitrairement) aux quatre conditions de traitement, de même qu’il faudra les re-étiqueter (A, B, C, D) aléatoirement après le traitement, ce qui a été fait ici. Bien qu’il semble improbable que ce détail puisse rendre compte des résultats de cette étude, de tels subtiles potentiels d’erreur doivent être éliminés.
Conclusion
Les résultats de cette étude suggèrent qu’il est possible de transposer des résultats de laboratoire sur le terrain, et que l’activation par un guérisseur peut apporter un bénéfice à une ferme. Les résultats de cette étude peuvent être ajoutés à ceux suggérant le psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi., mais ils suggèrent aussi que dans certaines circonstances la mise en application de l’intentionnalité aux problèmes du monde réel peut avoir des conséquences mesurables. D’autres recherches sont nécessaires pour déterminer s’il s’agit d’un résultat isolé ou d’un résultat potentiellement généralisable. Et d’autres recherches sont nécessaires sur l’utilité pratique du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. dans notre vie de tous les jours, sur où et comment il est susceptible d’opérer. Ainsi, les résultats de cette étude étendent horizontalement la base de données des effets intentionnels sur les systèmes vivants, mais pas verticalement. Ils ajoutent à une base de données croissante qui suggère un rôle de l’intentionnalité inexplicable par des facteurs physiques ou par le hasard, mais nous en sommes encore à nous demander comment cela procède, ce que cela signifie, pourquoi cela ne s’est pas produit l’an dernier, et si cela se produira encore. Amener le laboratoire sur le terrain a au moins l’avantage d’apporter un bénéfice pratique alors que nous nous battons avec des questions plus profondes.
Annexe 1 : Instruction de randomisation pour les graines de laitue
A votre arrivée à la ferme, quatre bocaux propres et un paquet scellé de graines de laitue vous seront remis. Votre première tâche est de compter et de mettre 100 graines dans chaque bocal.
Un de ces bocaux est donné au guérisseur ; un reste avec vous ; un autre est donné au guérisseur » contrôle » ; le quatrième reste avec vous. Après la session, mettez des étiquettes sur les pots pour indiquer quel échantillon c’est, et ensuite étiquetez au hasard chacun des bocaux de la manière suivante :
Prendre le jeu de carte, le battre et couper. La carte que vous voyez en coupant aura la valeur suivante :
Piques : 1 – 13, l’as valant 1, le valet 11, la reine 12 et le roi 13.
Curs : 14 – 26 ;
Carreaux : 27 – 39 ;
Trèfles : 40 – 52.
Ainsi, par exemple, si vous obtenez le six de carreau, la carte vaut 32 et vous parcourez en les comptant les colonnes de la table de nombres aléatoires jusqu’à atteindre la colonne 32. Vous prenez ensuite l’autre jeu de cartes, le battez et coupez à nouveau. La carte que vous obtenez vous donnera de même un autre nombre et cette fois vous compterez de haut en bas les lignes de la table de nombres aléatoires. Par exemple, si vous obtenez le dix de cur vous descendez le long de la colonne 32 jusqu’à atteindre la ligne 23. Ensuite, descendez encore le long de la colonne 32 jusqu’à atteindre un nombre 1, 2, 3 ou 4. Un nombre 1 sera appelé A ; un nombre 2, B ; un nombre 3, C ; et un nombre 4, D. Quelque soit le premier nombre atteint, vous étiquetez le bocal du guérisseur avec la lettre correspondante. Vous prenez ensuite l’un des bocaux contrôles, et en fonction du nombre suivant que vous atteignez (et qui ne soit pas déjà utilisé), vous étiquetez ce bocal avec la lettre correspondante ; ensuite vous prenez le bocal du guérisseur contrôle et l’étiquetez et attribuez la lettre finale qui reste inutilisée au dernier bocal contrôle.
Note. Le produit total pour chaque test est le poids net total (kg) obtenu à partir des 1ère et 2ème récoltes combinées.
(Nous remercions avec une profonde gratitude : la ferme Radford Mill Farm pour avoir une fois de plus contribuer à ce travail sans réserve ; Paul Young, sans l’aide financière duquel cette étude n’aurait pas pu avoir lieu ; Marke Pawson, pour ses excellentes capacités de guérisseur ; et tous les assistants et récoltants pour leur aide incessante et leur bonne humeur dans des circonstances souvent très pénibles.)