Intervention de Mario Varvoglis au colloque « Ethopoiesis » qui s’est déroulé à Lausanne en juin 2005.
On peut définir la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. comme l’étude d’interactions non-locales entre un organisme et son environnement, c’est à dire des interactions qui ne semblent pas fondées sur différentes formes de causalité mécanique.
Ces interactions incluent la télépathieLa télépathie désigne un échange dinformations entre deux personnes nimpliquant aucune interaction sensorielle ou énergétique connue. (parfois appelée « transmission de pensées »), la clairvoyanceConnaissance d'objets ou d'événements à distance sans l'intermédiaire des sens. (connaissance directe d’un événement ou d’un objet) la précognitionLa précognition est la connaissance dun événement futur qui ne pourrait être ni prédit ni inféré par des moyens normaux. (anticipation d’un événement futur qui ne peut pas être déduit sur la base de données actuelles), et la psychokinèseCapacité à influencer mentalement un objet, un processus ou un système sans lutilisation de mécanismes ou dénergies connues. On distingue la bio-psychokinèse , la micro-psychokinèse et la macro-psychokinèse . (influence du psychisme sur la matière inerte ou vivante). On utilise le terme psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. pour décrire l’ensemble de ces interactions ; donc on parle d’expériences psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. ou des phénomènes psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi..
L’épistémologie, l’étude de la nature de la connaissance, cherche à différencier cette dernière des croyances, opinions, et illusions, en traquant toutes les failles venant d’une adhésion trop directe aux apparences. A sa base, elle pose deux questions : qu’est-ce ce qu’on sait ? Comment on justifie qu’on le sait ?
Moins souvent cité, mais très pertinente dans cet âge technologique, la troisième couche epistémologique touche à la question des applications du savoir: en quoi un savoir est-il efficace et déclinable en des applications pratiques ?
C’est une question tout à fait légitime de soumettre les phénomènes psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi., domaine vulgairement nommé « paranormalLe champ des phénomènes susceptibles de relever de la paranormalité est plus ou moins étendu suivant l'idée même que l'on se fait de ce qui est censé être normal ou pas. Une fois éliminé ce qui relève de l' « anormal » et qui renverrait plutôt au dérèglement, voire au pathologique, il reste un domaine assez vaste de phénomènes ou d'expériences étranges, difficilement explicables, qualifiés bien souvent de paranormaux. Les limites de ce corpus de phénomènes sont destinées à être floues puisqu'elles dépendent étroitement de l'idée qu'à une époque et dans une culture données on se fait du «normal », de l'« explicable» et du «possible ». Prenons un premier exemple, bien connu des historiens des sciences. On a longtemps considéré que les météorites n'existaient pas, puisque des «pierres ne pouvaient pas tomber du ciel ». Pourtant de nombreux témoignages rendaient compte de leur existence, avant que la science classique ne les reconnaisse. Ces « pierres » semblent paranormales pour qui ne dispose pas des concepts adéquats permettant de les accepter en tant qu'objets «dignes de science ». Un deuxième exemple aidera à comprendre le relativisme indispensable dès que l'on tente d'appréhender culturellement la paranormalité. Dans les sociétés traditionnelles africaines, il est très classique de considérer qu'à l'aide de pratiques sorcières un sort ait pu être jeté, faisant ainsi une ou plusieurs victimes. L'idée de l'influence occulte à distance ne pose alors pas problème et fait partie des faits possibles, repérés comme causes envisageables du mal et du malheur. L'action sorcière est donc exclue d'une logique paranormale stricto sensu puisque complètement intégrée dans les croyances populaires. Il est d'ailleurs intéressant de noter que, pour bon nombre de nos contemporains vivant en Europe occidentale, cette conviction est encore très présente. Une fois posé ce nécessaire relativisme, il semble que l'on puisse dégager à notre époque quatre manières dominantes d'aborder le concept de paranormal: « sceptique », «fourre-tout », «parapsychologique» et « holistique ». Pour les sceptiques, le paranormal n'existe pas en tant que tel. Il renvoie à d'autres catégories. Le paranormal n'est qu'apparent. Il peut s'agir en fait d'illusions, de trucages consciemment organisés ou de perceptions inconscientes dont d'éventuels témoins ont été victimes en toute bonne foi. Dans cette optique, des faits inexpliqués peuvent bien être reconnus, surtout s'ils sont reproductibles, mais ils doivent trouver leur place au sein d'interrogations portées logiquement par la science. Les tenants de cette manière d'envisager les choses sont souvent qualifiés de «scientistes», tant ils semblent attachés à une vision du réel correspondant exclusivement aux données les plus classiques et reconnues de la science. Leurs références privilégiées se trouvent du côté d'une épistémologie se définissant comme «cartésienne» ou «rationaliste ». Ce qui n'est pas sans poser question. En effet, en choisissant de délimiter d'une façon plus ou moins arbitraire des objets d'étude considérés comme rationnels et d'autres qui, ne l'étant pas, ne méritent pas que l'on s'y attarde, il n'est pas dit que l'on choisisse le camp de la raison. Le risque encouru est de se débarrasser d'un certain nombre de phénomènes gênants au prix d'une amputation d'un réel que l'on peut supposer toujours plus complexe que l'idée que l'on peut s'en faire. En France, Henri Broch est sans doute le représentant le plus connu de ce courant de pensée s'appuyant sur la « zététique », se voulant « science du doute ». À l'apparent opposé de l'approche précédente, le paranormal est parfois envisagé comme un gigantesque fourre-tout, où tout «mystère» est traité sur un pied d'égalité et dans une logique du « tout existe et tout est ton », sans réflexion épistémolologique sur le niveau de réalité susceptibles d'être mis en jeu suivant les «faits » invoqués. Se côtoient, pêle-mêle, les phénomènes dits paranormaux étudiés par les parapsychologues, la cryptozoologie (étude des animaux rares et mystérieux), l'ufologie et, d'une façon plus large, tout phénomène réputé extraordinaire, inexplicable ou mystérieux: triangle des Bermudes, archéologie sacrée, civilisations disparues, ésotérisme, occultisme, sociétés secrètes, etc. Dans ce cadre, où dominent l'amalgame et l'hétérogénéité, les phénomènes étudiés sont accueillis au milieu d'un ensemble baroque qui pèche indiscutablement par son manque d'unité, du moins vu sous un épistémologique. En revanche, en terme sociologique on pourrrait reconnaître une certaine pertinence de recoupement. En effet, le même statut parascientifique réservé à l'ensemble des phénomènes concernés (puisque dans l'optique scientiste évoquée précédemment « rien n'existe et rien n'est bon »). De plus, des travaux sociologiques ont bien montré la proximité des représentations et croyances que l'adhésion à plusieurs de ces phénomènes implique. Très souvent, le terme « paranormal» est employé de façon plus restrictive pour désigner les phénomènes dits paranormaux étudiés par les parapsychologues, regroupant essentiellement les phénomènes de perception extrasensorielle (ESP : télépathie, clairvoyance, précognition) et les phénomènes de type physique (psychokinèse). L'approche parapsychologique tente d'établir des liens entre les expériences réalisées en laboratoire ayant permis d'asseoir les catégories précédentes et un certain nombre de phénomènes du «paranormal spontané ». La question pertinente pour les chercheurs en parapsychologie consiste à se demander si, devant des faits ou des témoignages non ordinaires, on ne se trouve pas en présence de phénomènes paranormaux observés in vivo. La lévitation n'est-elle pas pas à rattacher à une forme particulière de macropsychokinèse ? Dans la pratique des voyants peut-on repérer des compétences paranormales correspondant à des phénomènes de type ESP? Les parapsychologues restent ouverts mais prudents devant des faits s'éloignant de leurs objets d'études et des interprétations se détachant trop d'une pensée authentiquement rationnelle ce qui les différencie des approches différentes. La dernière manière d'envisager le paranormal peut être considérée comme une variante de la précédente mais s'en différenciant suffisamment pour en être démarquée. Reconnaissant les mêmes phénomènes que les parapsychologues « classiques » mais préocuppés par une théorisation globale et donc à prétention holistique, à défaut d'être définitive, certains chercheurs s'éloignent de l'expérimentation de laboratoire et de la question de la preuve. Ils considèrent cette dernière comme définitivement acquise ou pensent qu'elle n'est pas pertinente épistémologiquement. Ils se tournent alors préférentiellement vers les données tirées de l'expérience subjective pour tenter diverses synthèses à coloration psychologique, philosophique, voire religieuse, suivant les auteurs. Ainsi Philippe Wallon tente de théoriser à travers le concept des «niveaux du mental », un élargissement de l'inconscient associée à des éléments : la philosophie orientale. François Favre privilégie quant à lui le concept d'« intentionnalité» comme moteur de l'émergence du paranormal. D'autres auteurs, à la sensibilité proche du mouvement New Age, n'hésitent pas à associer d'une façon syncrétique plus ou moins rigoureuse des considérations scientifiques (la physique quantique est très souvent convoquée pour la circonstance), philosophiques et spirituelles intégrant des éléments paranormaux. Pour terminer, il paraît utile de tenter de rapprocher le paranormal, concept complexe et polysémique, de certaines catégories théologiques. Le paranormal est trop souvent associé au sumaturel, comme il peut l'être au contraire au diabolique. C'est sans doute à la méconnaissance des travaux parapsychologiques, tout autant dans les milieux ethnologiques, psychanalytiques que théologiques, que l'on doit ce type de confusions et d'amalgames, parfois lourds de fâcheuses conséquences (notamment dans le cadre de certaines prises en charge thérapeutiques, d'accompagnements spirituels ou de pratiques d'exorcismes). Ne serait-il pas plus judicieux de considérer les phénomènes dits paranormaux comme relevant d'un « naturel non ordinaire », voire de la catégorie du «préternaturel»? Il n'est pas question de clore ici un débat qui mérite mieux que la place académique limitée qui lui est aujourd'hui accordée. {Par Paul-Louis Rabeyron (extrait du dictionnaire des miracles et de l'extraordinaire chrétien, rédigé sous la direction de Patrick Sbalchiero, Fayard, 2000)} », à une analyse épistémologique et de se poser la question :
peut-on affirmer de façon fiable aujourd’hui que certains de ces phénomènes existent ? Ou au contraire, peut-on affirmer que ces phénomènes n’existent pas? Sur quelles bases justifier notre réponse, positive ou négative ? Si on dit que les phénomènes existent, que sait-on des mécanismes le sous-tendant ? Enfin, pour aller plus loin, est-ce que notre savoir débouche sur une maîtrise ? Quel est le niveau de contrôle, actuel ou possible, des phénomènes psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi.?
Pour commencer, il faut poser la question suivante : à qui devons-nous nous adresser pour trouver des réponses à de telles questions ? Qui a le droit de se prononcer sur ce sujet, avec une certaine autorité, en toute connaissance de cause ?
Si je pose la question, c’est parce que certains s’arrogent cette autorité sans l’avoir ; ils prétendent pouvoir analyser et évaluer la réalité du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi., sans faire aucun effort réel de se familiariser avec le complexité du sujet. Il y a là une anomalie épistémologique, dans laquelle les non-experts, des personnes totalement étrangères au domaine de recherche, se permettent de se prononcer avec grande certitude sur des sujets sur lesquels ils n’ont pratiquement aucune légitimité.
La justification, tacite ou explicite, de cette anomalie est qu’il n’existe pas de vrais experts dans ce domaine, mais seulement des amateurs : soit des pseudo scientifiques, soit des crypto religieux qui cherchent à diffuser leurs croyances. Mais n’importe quel observateur impartial est obligé de conclure qu’il existe bel et bien un domaine de recherche en parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. et un ensemble de chercheurs qui étudient scientifiquement la question. Pour l’évoquer de façon résumée:
La grande majorité des chercheurs en parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. font partie d’une association professionnelle, la Parapsychological AssociationLa Parapsychological Association (PA) est une organisation internationale constituée de scientifiques et d'universitaires qui étudient les phénomènes psi, comme la télépathie, la clairvoyance, la psychokinèse, la guérison psychique ou la précognition. La Parapsychological Association est reconnue comme une association scientifique à part entière, étant membre de l'AAAS depuis 1969. C'est le plus important organisme de recherche en parapsychologie. La plupart des parapsychologues sont membre de PA. elle permet de féderer l'ensemble des chercheurs travaillant dans le domaine de la parapsychologie et organise chaque année un congrès où sont publiées les recherches scientifiques des parapsychologues. Elle a pour objectif de promouvoir l'approche scientifique et objective des phénomènes psi et ses membres obeissent à une charte de déontologie. (PA). L’admission d’une personne à la PA est basée sur les critères typiques de toute association professionnelle de scientifiques, notamment des références académiques importantes, des recommandations par pairs, des travaux reconnus, des publications par journaux spécialisés à « referees ».
La PA a la reconnaissance officielle de l’American Association for the Advancement of Science, qui est éditeur du journal Science.
Les protocoles expérimentaux en parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. sont inspirés de la psychologie expérimentale ou des neurosciences, mais ils impliquent souvent des contrôles bien plus exigeants qu’en psychologie, en recherche pharmacologique, en sociologie, et d’autres sciences humaines. Les résultats sont soumis à des critiques internes serrées, dans des journaux et des congrès, et on ne considère pas un résultat comme démontré, tant qu’il n’a pas été répété dans plusieurs laboratoires, et qu’on n’a pas accumulé des analyses montrant la « persistance » du dit phénomène sous conditions de contrôle.
Bref, les experts dans ce domaine, comme dans tout autre domaine de recherche, sont ceux qui étudient leur sujet professionnellement, systématiquement, scientifiquement, sur le terrain ou en laboratoire. Ces individus mis à part, tout le monde peut se prononcer sur le « paranormalLe champ des phénomènes susceptibles de relever de la paranormalité est plus ou moins étendu suivant l'idée même que l'on se fait de ce qui est censé être normal ou pas. Une fois éliminé ce qui relève de l' « anormal » et qui renverrait plutôt au dérèglement, voire au pathologique, il reste un domaine assez vaste de phénomènes ou d'expériences étranges, difficilement explicables, qualifiés bien souvent de paranormaux. Les limites de ce corpus de phénomènes sont destinées à être floues puisqu'elles dépendent étroitement de l'idée qu'à une époque et dans une culture données on se fait du «normal », de l'« explicable» et du «possible ». Prenons un premier exemple, bien connu des historiens des sciences. On a longtemps considéré que les météorites n'existaient pas, puisque des «pierres ne pouvaient pas tomber du ciel ». Pourtant de nombreux témoignages rendaient compte de leur existence, avant que la science classique ne les reconnaisse. Ces « pierres » semblent paranormales pour qui ne dispose pas des concepts adéquats permettant de les accepter en tant qu'objets «dignes de science ». Un deuxième exemple aidera à comprendre le relativisme indispensable dès que l'on tente d'appréhender culturellement la paranormalité. Dans les sociétés traditionnelles africaines, il est très classique de considérer qu'à l'aide de pratiques sorcières un sort ait pu être jeté, faisant ainsi une ou plusieurs victimes. L'idée de l'influence occulte à distance ne pose alors pas problème et fait partie des faits possibles, repérés comme causes envisageables du mal et du malheur. L'action sorcière est donc exclue d'une logique paranormale stricto sensu puisque complètement intégrée dans les croyances populaires. Il est d'ailleurs intéressant de noter que, pour bon nombre de nos contemporains vivant en Europe occidentale, cette conviction est encore très présente. Une fois posé ce nécessaire relativisme, il semble que l'on puisse dégager à notre époque quatre manières dominantes d'aborder le concept de paranormal: « sceptique », «fourre-tout », «parapsychologique» et « holistique ». Pour les sceptiques, le paranormal n'existe pas en tant que tel. Il renvoie à d'autres catégories. Le paranormal n'est qu'apparent. Il peut s'agir en fait d'illusions, de trucages consciemment organisés ou de perceptions inconscientes dont d'éventuels témoins ont été victimes en toute bonne foi. Dans cette optique, des faits inexpliqués peuvent bien être reconnus, surtout s'ils sont reproductibles, mais ils doivent trouver leur place au sein d'interrogations portées logiquement par la science. Les tenants de cette manière d'envisager les choses sont souvent qualifiés de «scientistes», tant ils semblent attachés à une vision du réel correspondant exclusivement aux données les plus classiques et reconnues de la science. Leurs références privilégiées se trouvent du côté d'une épistémologie se définissant comme «cartésienne» ou «rationaliste ». Ce qui n'est pas sans poser question. En effet, en choisissant de délimiter d'une façon plus ou moins arbitraire des objets d'étude considérés comme rationnels et d'autres qui, ne l'étant pas, ne méritent pas que l'on s'y attarde, il n'est pas dit que l'on choisisse le camp de la raison. Le risque encouru est de se débarrasser d'un certain nombre de phénomènes gênants au prix d'une amputation d'un réel que l'on peut supposer toujours plus complexe que l'idée que l'on peut s'en faire. En France, Henri Broch est sans doute le représentant le plus connu de ce courant de pensée s'appuyant sur la « zététique », se voulant « science du doute ». À l'apparent opposé de l'approche précédente, le paranormal est parfois envisagé comme un gigantesque fourre-tout, où tout «mystère» est traité sur un pied d'égalité et dans une logique du « tout existe et tout est ton », sans réflexion épistémolologique sur le niveau de réalité susceptibles d'être mis en jeu suivant les «faits » invoqués. Se côtoient, pêle-mêle, les phénomènes dits paranormaux étudiés par les parapsychologues, la cryptozoologie (étude des animaux rares et mystérieux), l'ufologie et, d'une façon plus large, tout phénomène réputé extraordinaire, inexplicable ou mystérieux: triangle des Bermudes, archéologie sacrée, civilisations disparues, ésotérisme, occultisme, sociétés secrètes, etc. Dans ce cadre, où dominent l'amalgame et l'hétérogénéité, les phénomènes étudiés sont accueillis au milieu d'un ensemble baroque qui pèche indiscutablement par son manque d'unité, du moins vu sous un épistémologique. En revanche, en terme sociologique on pourrrait reconnaître une certaine pertinence de recoupement. En effet, le même statut parascientifique réservé à l'ensemble des phénomènes concernés (puisque dans l'optique scientiste évoquée précédemment « rien n'existe et rien n'est bon »). De plus, des travaux sociologiques ont bien montré la proximité des représentations et croyances que l'adhésion à plusieurs de ces phénomènes implique. Très souvent, le terme « paranormal» est employé de façon plus restrictive pour désigner les phénomènes dits paranormaux étudiés par les parapsychologues, regroupant essentiellement les phénomènes de perception extrasensorielle (ESP : télépathie, clairvoyance, précognition) et les phénomènes de type physique (psychokinèse). L'approche parapsychologique tente d'établir des liens entre les expériences réalisées en laboratoire ayant permis d'asseoir les catégories précédentes et un certain nombre de phénomènes du «paranormal spontané ». La question pertinente pour les chercheurs en parapsychologie consiste à se demander si, devant des faits ou des témoignages non ordinaires, on ne se trouve pas en présence de phénomènes paranormaux observés in vivo. La lévitation n'est-elle pas pas à rattacher à une forme particulière de macropsychokinèse ? Dans la pratique des voyants peut-on repérer des compétences paranormales correspondant à des phénomènes de type ESP? Les parapsychologues restent ouverts mais prudents devant des faits s'éloignant de leurs objets d'études et des interprétations se détachant trop d'une pensée authentiquement rationnelle ce qui les différencie des approches différentes. La dernière manière d'envisager le paranormal peut être considérée comme une variante de la précédente mais s'en différenciant suffisamment pour en être démarquée. Reconnaissant les mêmes phénomènes que les parapsychologues « classiques » mais préocuppés par une théorisation globale et donc à prétention holistique, à défaut d'être définitive, certains chercheurs s'éloignent de l'expérimentation de laboratoire et de la question de la preuve. Ils considèrent cette dernière comme définitivement acquise ou pensent qu'elle n'est pas pertinente épistémologiquement. Ils se tournent alors préférentiellement vers les données tirées de l'expérience subjective pour tenter diverses synthèses à coloration psychologique, philosophique, voire religieuse, suivant les auteurs. Ainsi Philippe Wallon tente de théoriser à travers le concept des «niveaux du mental », un élargissement de l'inconscient associée à des éléments : la philosophie orientale. François Favre privilégie quant à lui le concept d'« intentionnalité» comme moteur de l'émergence du paranormal. D'autres auteurs, à la sensibilité proche du mouvement New Age, n'hésitent pas à associer d'une façon syncrétique plus ou moins rigoureuse des considérations scientifiques (la physique quantique est très souvent convoquée pour la circonstance), philosophiques et spirituelles intégrant des éléments paranormaux. Pour terminer, il paraît utile de tenter de rapprocher le paranormal, concept complexe et polysémique, de certaines catégories théologiques. Le paranormal est trop souvent associé au sumaturel, comme il peut l'être au contraire au diabolique. C'est sans doute à la méconnaissance des travaux parapsychologiques, tout autant dans les milieux ethnologiques, psychanalytiques que théologiques, que l'on doit ce type de confusions et d'amalgames, parfois lourds de fâcheuses conséquences (notamment dans le cadre de certaines prises en charge thérapeutiques, d'accompagnements spirituels ou de pratiques d'exorcismes). Ne serait-il pas plus judicieux de considérer les phénomènes dits paranormaux comme relevant d'un « naturel non ordinaire », voire de la catégorie du «préternaturel»? Il n'est pas question de clore ici un débat qui mérite mieux que la place académique limitée qui lui est aujourd'hui accordée. {Par Paul-Louis Rabeyron (extrait du dictionnaire des miracles et de l'extraordinaire chrétien, rédigé sous la direction de Patrick Sbalchiero, Fayard, 2000)} » ; mais qu’il s’agisse de journalistes, de physiciens, de prestidigitateurs ou de psychologues, les points de vue qui sont les leurs sont simplement peu pertinents, tant que leur formation et leur vécu professionnel ne les ont pas préparés à aborder ces questions complexes de façon intelligente et honnête.
Comment alors expliquer que la position académique « officielle » vis-à-vis de ce domaine (surtout en France) soit plus affectée par les plateaux de TF1 ou de M6, ou par des livres sceptiques populaires (ce que B.Meheust à bien nommé « la zététique de plage » (1)) plutôt que par les recherches et les analyses des vrais experts ?
Il me parait flagrant que nous avons là une situation où des facteurs irrationnels, voire anti-scientifiques, retardent ou bloquent le développement d’un domaine qui aurait, au minimum, d’importantes répercussions épistemologiques. Il existe plusieurs bonnes analyses de ces facteurs (2) mais ici j’aimerais mentionner un seul d’entre eux : c’est la conviction, la position à priori, que le psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. est physiquement impossible, et qu’aucun ensemble de données ne peut nous convaincre de son existence.
Cette proposition a ses origines au XIXe siècle dans l’argument du philosophe anglais Hume contre l’existence des miracles. Pour qu’on apprécie cet argument, je cite rapidement quelques scientifiques connus, qui l’ont employé contre la possibilité des phénomènes psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi.. Helmholtz, un des fondateurs de la recherche sur les systèmes perceptuels, a dit :
« Ni le témoignage de tous les membres de la Royal Society, ni l’évidence de mes propres sens, ne me conduiraient à croire à la transmission de pensée entre une personne et une autre, indépendamment des canaux sensoriels connus. » (3)
Plus récemment, faisant référence aux travaux du biologiste américain Rhine, le père de la parapsychologie expérimentaleEtude des perceptions extra-sensorielles et de la psychokinèse dans le cadre du laboratoire. américaine, le psychologue Donald Hebb a affirmé :
« Pourquoi n’acceptons-nous pas l’ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. (4) comme un fait psychologique? Rhine a donné des preuves qui nous convaincraient largement s’il s’agissait de n’importe quel domaine nous permettant de deviner la mécanique du processus dont il est question. Personnellement, je n’accepte pas un instant l’ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. parce que cela n’a aucun sens. Je ne sais pas sur quelles bases s’appuient mes collègues pour rejeter l’ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement., mais mon propre refus de l’optique de Rhine est, au sens littéral, basé sur des préjugés. »(5)
Hansel, un des fondateurs du lobby anglo-saxon contre le « paranormalLe champ des phénomènes susceptibles de relever de la paranormalité est plus ou moins étendu suivant l'idée même que l'on se fait de ce qui est censé être normal ou pas. Une fois éliminé ce qui relève de l' « anormal » et qui renverrait plutôt au dérèglement, voire au pathologique, il reste un domaine assez vaste de phénomènes ou d'expériences étranges, difficilement explicables, qualifiés bien souvent de paranormaux. Les limites de ce corpus de phénomènes sont destinées à être floues puisqu'elles dépendent étroitement de l'idée qu'à une époque et dans une culture données on se fait du «normal », de l'« explicable» et du «possible ». Prenons un premier exemple, bien connu des historiens des sciences. On a longtemps considéré que les météorites n'existaient pas, puisque des «pierres ne pouvaient pas tomber du ciel ». Pourtant de nombreux témoignages rendaient compte de leur existence, avant que la science classique ne les reconnaisse. Ces « pierres » semblent paranormales pour qui ne dispose pas des concepts adéquats permettant de les accepter en tant qu'objets «dignes de science ». Un deuxième exemple aidera à comprendre le relativisme indispensable dès que l'on tente d'appréhender culturellement la paranormalité. Dans les sociétés traditionnelles africaines, il est très classique de considérer qu'à l'aide de pratiques sorcières un sort ait pu être jeté, faisant ainsi une ou plusieurs victimes. L'idée de l'influence occulte à distance ne pose alors pas problème et fait partie des faits possibles, repérés comme causes envisageables du mal et du malheur. L'action sorcière est donc exclue d'une logique paranormale stricto sensu puisque complètement intégrée dans les croyances populaires. Il est d'ailleurs intéressant de noter que, pour bon nombre de nos contemporains vivant en Europe occidentale, cette conviction est encore très présente. Une fois posé ce nécessaire relativisme, il semble que l'on puisse dégager à notre époque quatre manières dominantes d'aborder le concept de paranormal: « sceptique », «fourre-tout », «parapsychologique» et « holistique ». Pour les sceptiques, le paranormal n'existe pas en tant que tel. Il renvoie à d'autres catégories. Le paranormal n'est qu'apparent. Il peut s'agir en fait d'illusions, de trucages consciemment organisés ou de perceptions inconscientes dont d'éventuels témoins ont été victimes en toute bonne foi. Dans cette optique, des faits inexpliqués peuvent bien être reconnus, surtout s'ils sont reproductibles, mais ils doivent trouver leur place au sein d'interrogations portées logiquement par la science. Les tenants de cette manière d'envisager les choses sont souvent qualifiés de «scientistes», tant ils semblent attachés à une vision du réel correspondant exclusivement aux données les plus classiques et reconnues de la science. Leurs références privilégiées se trouvent du côté d'une épistémologie se définissant comme «cartésienne» ou «rationaliste ». Ce qui n'est pas sans poser question. En effet, en choisissant de délimiter d'une façon plus ou moins arbitraire des objets d'étude considérés comme rationnels et d'autres qui, ne l'étant pas, ne méritent pas que l'on s'y attarde, il n'est pas dit que l'on choisisse le camp de la raison. Le risque encouru est de se débarrasser d'un certain nombre de phénomènes gênants au prix d'une amputation d'un réel que l'on peut supposer toujours plus complexe que l'idée que l'on peut s'en faire. En France, Henri Broch est sans doute le représentant le plus connu de ce courant de pensée s'appuyant sur la « zététique », se voulant « science du doute ». À l'apparent opposé de l'approche précédente, le paranormal est parfois envisagé comme un gigantesque fourre-tout, où tout «mystère» est traité sur un pied d'égalité et dans une logique du « tout existe et tout est ton », sans réflexion épistémolologique sur le niveau de réalité susceptibles d'être mis en jeu suivant les «faits » invoqués. Se côtoient, pêle-mêle, les phénomènes dits paranormaux étudiés par les parapsychologues, la cryptozoologie (étude des animaux rares et mystérieux), l'ufologie et, d'une façon plus large, tout phénomène réputé extraordinaire, inexplicable ou mystérieux: triangle des Bermudes, archéologie sacrée, civilisations disparues, ésotérisme, occultisme, sociétés secrètes, etc. Dans ce cadre, où dominent l'amalgame et l'hétérogénéité, les phénomènes étudiés sont accueillis au milieu d'un ensemble baroque qui pèche indiscutablement par son manque d'unité, du moins vu sous un épistémologique. En revanche, en terme sociologique on pourrrait reconnaître une certaine pertinence de recoupement. En effet, le même statut parascientifique réservé à l'ensemble des phénomènes concernés (puisque dans l'optique scientiste évoquée précédemment « rien n'existe et rien n'est bon »). De plus, des travaux sociologiques ont bien montré la proximité des représentations et croyances que l'adhésion à plusieurs de ces phénomènes implique. Très souvent, le terme « paranormal» est employé de façon plus restrictive pour désigner les phénomènes dits paranormaux étudiés par les parapsychologues, regroupant essentiellement les phénomènes de perception extrasensorielle (ESP : télépathie, clairvoyance, précognition) et les phénomènes de type physique (psychokinèse). L'approche parapsychologique tente d'établir des liens entre les expériences réalisées en laboratoire ayant permis d'asseoir les catégories précédentes et un certain nombre de phénomènes du «paranormal spontané ». La question pertinente pour les chercheurs en parapsychologie consiste à se demander si, devant des faits ou des témoignages non ordinaires, on ne se trouve pas en présence de phénomènes paranormaux observés in vivo. La lévitation n'est-elle pas pas à rattacher à une forme particulière de macropsychokinèse ? Dans la pratique des voyants peut-on repérer des compétences paranormales correspondant à des phénomènes de type ESP? Les parapsychologues restent ouverts mais prudents devant des faits s'éloignant de leurs objets d'études et des interprétations se détachant trop d'une pensée authentiquement rationnelle ce qui les différencie des approches différentes. La dernière manière d'envisager le paranormal peut être considérée comme une variante de la précédente mais s'en différenciant suffisamment pour en être démarquée. Reconnaissant les mêmes phénomènes que les parapsychologues « classiques » mais préocuppés par une théorisation globale et donc à prétention holistique, à défaut d'être définitive, certains chercheurs s'éloignent de l'expérimentation de laboratoire et de la question de la preuve. Ils considèrent cette dernière comme définitivement acquise ou pensent qu'elle n'est pas pertinente épistémologiquement. Ils se tournent alors préférentiellement vers les données tirées de l'expérience subjective pour tenter diverses synthèses à coloration psychologique, philosophique, voire religieuse, suivant les auteurs. Ainsi Philippe Wallon tente de théoriser à travers le concept des «niveaux du mental », un élargissement de l'inconscient associée à des éléments : la philosophie orientale. François Favre privilégie quant à lui le concept d'« intentionnalité» comme moteur de l'émergence du paranormal. D'autres auteurs, à la sensibilité proche du mouvement New Age, n'hésitent pas à associer d'une façon syncrétique plus ou moins rigoureuse des considérations scientifiques (la physique quantique est très souvent convoquée pour la circonstance), philosophiques et spirituelles intégrant des éléments paranormaux. Pour terminer, il paraît utile de tenter de rapprocher le paranormal, concept complexe et polysémique, de certaines catégories théologiques. Le paranormal est trop souvent associé au sumaturel, comme il peut l'être au contraire au diabolique. C'est sans doute à la méconnaissance des travaux parapsychologiques, tout autant dans les milieux ethnologiques, psychanalytiques que théologiques, que l'on doit ce type de confusions et d'amalgames, parfois lourds de fâcheuses conséquences (notamment dans le cadre de certaines prises en charge thérapeutiques, d'accompagnements spirituels ou de pratiques d'exorcismes). Ne serait-il pas plus judicieux de considérer les phénomènes dits paranormaux comme relevant d'un « naturel non ordinaire », voire de la catégorie du «préternaturel»? Il n'est pas question de clore ici un débat qui mérite mieux que la place académique limitée qui lui est aujourd'hui accordée. {Par Paul-Louis Rabeyron (extrait du dictionnaire des miracles et de l'extraordinaire chrétien, rédigé sous la direction de Patrick Sbalchiero, Fayard, 2000)} », l’équivalent des clubs rationalistes en France :
[…] compte tenu des arguments a priori contre (l’ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement., nous savons à l’avance que la télépathieLa télépathie désigne un échange dinformations entre deux personnes nimpliquant aucune interaction sensorielle ou énergétique connue. […] ne peut se produire […]. Les arguments a priori […] peuvent même nous épargner le temps et l’effort d’analyser les expérimentations d’ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement..(6)
Aujourd’hui, on n’avoue plus ce type de forts préjugés théoriques de façon si explicite. Toutefois il suffit de gratter un peu derrière le discours d’un bon nombre de sceptiques, pour voir que, fondamentalement, ils considèrent toujours que la physique ou la biologie excluent de fait les phénomènes psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. ; ils agissent comme si, quelque soit les preuves citées, l’existence de ces phénomènes pouvait être automatiquement rejetée.
Qu’elle soit explicite ou tacite, cette position révèle à la fois une arrogance, et un étrange attachement à une vision datée du monde physique. Si l’on pouvait affirmer il y a encore 100 ans qu’on a tout compris du fonctionnement de l’univers, aujourd’hui, les points d’interrogation sont multiples et complexes. Dans une époque ou on discute ouvertement la non séparabilité, le vide quantique et les 7 dimensions d’espace temps ajoutées aux quatre connues, à une époque où l’on redécouvre l’irréductibilité de la conscience au processus neuronaux, il faut reconnaître qu’on vit dans un univers bien plus complexe que celui de Galilée et de Newton.
Du point de vue de ceux qui sont activement impliqués dans la recherche sur le psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi., quelles conclusions peut-on raisonnablement tirer ? Il est évident que, dans le cas précis de la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire., notre compréhension actuelle des phénomènes est enracinée dans plusieurs approches : enquêtes, études ethnologiques, recherches en laboratoire, analyses des cas, études cliniques, etc. Mais pour cette présentation, j’ai choisi de me concentrer spécifiquement sur la parapsychologie expérimentaleEtude des perceptions extra-sensorielles et de la psychokinèse dans le cadre du laboratoire., parce qu’elle s’inscrit dans une démarche consensuelle qui représente, depuis plusieurs siècles, la meilleure méthodologie pour construire et justifier des connaissances dans un domaine donné.
Bien qu’il existe des divergences, comme dans tout domaine scientifique sain, pour la grande majorité des chercheurs, il est à présent indiscuté que des résultats positifs expérimentaux se dégagent dans quatre domaines de recherche :
La télépathieLa télépathie désigne un échange dinformations entre deux personnes nimpliquant aucune interaction sensorielle ou énergétique connue., surtout en rapport avec certains états modifiés de conscience tels rêves, état hypnagogique, ou hypnose (7),
La précognitionLa précognition est la connaissance dun événement futur qui ne pourrait être ni prédit ni inféré par des moyens normaux., évaluée par les réponses conscientes de sujets et, plus récemment, par des réponses physiologiques (8),
La micro-psychokinèsePsychokinèse effectuée sur des systèmes microphysiques aléatoires, tel le bruit électronique., c.à.d. l’influence directe du sujet sur des processus microphysiques et probabilistes (9),
La bio-psychokinèsePsychokinèse effectuée sur des systèmes vivants (plantes, personnes, animaux, micro-organismes)., impliquant l’action directe du sujet sur d’autres personnes et plus généralement, sur des systèmes vivants, tels que bactéries, cellules sanguines, graines et animaux (10),
Au delà de l’affirmation globale que certains phénomènes psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. sont démontrés au niveau expérimental, a-t-on avancé au niveau de notre compréhension ? Il est vrai que nous n’avons pas une théorie fondamentale, pour expliquer, physiquement, les processus en jeu dans un échange télépathique ou une précognitionLa précognition est la connaissance dun événement futur qui ne pourrait être ni prédit ni inféré par des moyens normaux.. Nous ne savons pas comment l’information psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. est créée, transmise ou reçue. En revanche, on commence à définir des facteurs cognitifs, psychologiques ou psychophysiques qui semblent systématiquement liés aux résultats de sujets dans des tests psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi., et qui rendent les données cumulées, positives et négatives, un peu plus intelligibles. Voici le profil’ d’un sujet « idéal » d’expérience parapsychologique:
Il est ouvert à la réalité des phénomènes psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi., convaincu d’en avoir vécu plusieurs fois, et confiant dans le fait de pouvoir le re-vivre dans un contexte de laboratoire (11),
Il est extraverti avec une aisance interpersonnelle plutôt que défensive (12),
Il manifeste une certaine porosité ou fluidité entre le moi conscient et les processus inconscients, ainsi qu’une aisance avec les états modifiés de conscience (13),
Il présente des traits cognitifs ou émotionnels liés à la créativité (14).
Pour résumer ce que j’ai développé jusqu’ici :
nous avons un domaine de recherche, la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire., qui a accumulé à travers une large nombre d’expérimentations, des résultats qui semblent confirmer la réalité de certains phénomènes psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. ;
nous n’avons pas une théorie fondamentale pour expliquer ces phénomènes, en les intégrant dans nos représentations actuelles du monde ; donc on ne peut pas parler d’une compréhension scientifique du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi.. Toutefois, nous avons pu remarquer des systématicités dans les données expérimentales au niveau cognitif ou psychologique, systématicités qui pourraient éventuellement éclairer la nature fondamentale du phénomène.
Pour aller plus loin dans ce cadrage épistémologique, on peut se poser la question au niveau du contrôle de ces phénomènes, et, par extension, de leur utilité. Est-ce que nous connaissons suffisamment l’objet de nos études pour pouvoir le reproduire à volonté, et ainsi introduire des applications, une sorte de technologie autour du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. ?
Là, avec la grand majorité des chercheurs en parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire., je donnerai une réponse clairement négative : bien que les protocoles cités plus haut produisent, dans un certain pourcentage d’expériences, un résultat statistiquement significatif, on ne peut en aucun cas garantir que la prochaine tentative expérimentale produira un résultat positif ou utilisable. Pourquoi ?
Deux écoles de pensée se disputent ces dernières années, pour expliquer nos difficultés persistantes à maîtriser le psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. :
une école épistemologiquement « classique », qui fait référence à l’énorme complexité des facteurs à démêler (ainsi qu’aux pénibles moyens mis à notre disposition pour le faire) ;
et une école plus radicale, qui attribue la maîtrise du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. à l’inadéquation de nos outils épistémologiques face aux phénomènes étudiés.
Le défi : Démêler la complexité
Prenons la première école, que je nomme « classique » parce qu’elle représente essentiellement le psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. comme un objet ontologiquement classique, c’est-à-dire existant indépendamment de toute question qu’on adresse à son égard ; il est là et il attend, passivement, d’être révélé, comme n’importe quelle loi ou régularité dans la nature (la gravitation, l’impact de l’aspirine sur le système cardio-vasculaire, le choix de métier en fonction des traits de personnalité…).
La seule différence entre le psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. et tout autre système ou phénomène qu’on veut étudier serait que les phénomènes psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. sont à la fois extrêmement subtils, et sont inhibés par une grande complexité des facteurs peu contrôlables. Pour prendre une analogie un peu mécanique, le psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. serait comme un « signal » extrêmement faible, qui est généralement masqué par le « bruit » dans lequel on vit et qui nous place dans « l’ici et maintenant » : bruit somatique (venant de notre système moteur, par exemple), bruit de nos sens (surtout orientés vers les signaux électromagnétiques « locaux »), bruit cognitif (nos préoccupations avec le présent et le passé, nos habitudes, nos préférences), etc.
Là nous sommes pleinement sur des questions qui sont loin d’être résolues même vis-à-vis des phénomènes « normaux » de la conscience : les difficultés d’étudier et surtout de reproduire des effets psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. en laboratoire sont directement liées aux lacunes dans des domaines aussi variés que les sciences cognitives, les sciences biologiques, la physique, les études sur la personnalité etc.
A priori cette vision du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. comme un « signal faible » semble plausible. Pour la grande majorité de la population humaine, un phénomène psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. est une rareté. Selon diverses enquêtes, les plupart d’entre nous vont vivre, au mieux une, deux, trois expériences psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. dans une vie ; ce n’est pas un événement quotidien. Quand ces expériences ont lieu, elles semblent soit aléatoires, une coïncidence dépourvue de sens particulier, soit le résultat d’une irruption inattendue dans la conscience, dans des circonstances fortement chargées d’émotion et de sens, comme quand quelqu’un a ressenti la mort d’un de ses amis ou connaissances lors d’un accident.
Dans les deux cas d’émergence d’expériences psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi., la situation ne semble pas très prometteuse pour ceux qui veulent en reproduire à volonté le phénomène, dans le contexte contrôlé et artificiel du laboratoire. C’est certainement un défi majeur que de comprendre et surtout, induire systématiquement, le complexe des facteurs qui amènent à une telle expérience.
Ajoutons à ces difficultés le peu de ressources qui sont consacrées à la recherche psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. (il est estimé que le budget annuel investi dans tous les laboratoires de parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. confondus est l’équivalent d’une journée de recherche en psychologie), et on peut commencer à comprendre la lenteur du progrès au niveau de la maîtrise du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi..
Toutefois, la conclusion ici est essentiellement optimiste : bien que la chose soit très difficile, et qu’elle puisse prendre encore des décennies, en principe on peut connaître et maîtriser le psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi..
Le défi : changer de paradigme
La deuxième école de pensée, tout en reconnaissant la pertinence des arguments de la première, soutient que les racines du problème sont bien plus profondes : les phénomènes psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. ne seront jamais reproductibles à volonté, et ne pourront jamais être traduites en une « psychotechnologie » fiable : notre approche épistémologique n’est pas adaptée aux phénomènes.
Il y a plusieurs versions de cet argument. Certains, comme le français François Favre, considèrent que les phénomènes psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. sont intrinsèquement et inextricablement liés à une vision finaliste du psychisme humain (15). Le problème fondamental des systèmes d’explication en parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. est qu’ils tentent de s’appuyer sur des épistémologies mécanistes, tandis qu’ils devraient s’appuyer sur une épistémologie finaliste, abordant de manière directe et irréductible le libre arbitre, l’intentionnalité et la créativité de la vie. La non-reproductibilité, et, plus encore, l’impossibilité de maîtriser le psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. et de le traduire en une technologie est une conséquence directe de sa nature non-mécanique.
Walter von Lucadou s’est inspiré d’un rapprochement entre théories de systèmes et physique quantique, pour affirmer que les phénomènes psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi., plutôt que d’être basés sur une causalité classique seraient une manifestation de non localité dans des systèmes complexes psychophysiques (16). De manière assez analogique au monde microphysique, il postule que dans les systèmes vivants il existe une complémentarité entre, d’un coté structure, ordre ou prédictibilité, et de l’autre autonomie, spontanéité ou générativité des nouvelles informations. Plus nous tentons, de l’extérieur, de rendre le système prédictible, fiable, exploitable, plus nous détruisons l’autonomie du système et les conditions nécessaires pour l’émergence « spontanée » (et non pas causale) des phénomènes psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi..
Mais le plus fort questionnement d’une épistémologie « classique » dans la recherche psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. vient, paradoxalement, des expérimentateurs – de ceux qui sont le plus engagés dans l’application de cette épistémologie. La recherche psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. de laboratoire révèle en effet un certain paradoxe: elle utilise des méthodes scientifiques traditionnelles basées sur le concept de relations linéaires et causales, pour étudier un phénomène qui, au plus fondamental, défie notre conception de la causalité.
Dans une approche expérimentale classique, on cherche à isoler l’objet de l’expérimentation de toute influence qui ne sera pas étudiée par l’expérimentateur, et ceci pour pouvoir déduire, à partir des résultats, la contribution spécifique des facteurs étudiés. Et si on ne peut l’isoler, au moins on cherche dans nos analyses à prendre en compte formellement les facteurs externes le plus importants. L’ « isolation » de l’objet d’étude peut être physique, bien sûr, mais aussi et surtout informationnelle : par exemple, dans une étude sur l’efficacité d’une nouvelle crème contre le psoriasis, l’attribution des sujets dans un groupe expérimental ou contrôle, avant de lancer le traitement, doit être parfaitement équilibrée au niveau symptomatologique, ou au moins attribué de manière aléatoire, pour minimiser la possibilité de devoir un résultat non pas au traitement mais aux différences précédentes entre les individus. De même, les sujets ne doivent pas connaître les hypothèses du chercheur, ni savoir s’ils sont soumis à une crème active ou un placebo, et le technicien qui mesure l’évolution dermatologique de chaque sujet ne doit pas savoir si ce sujet appartient au groupe placebo ou au groupe expérimental, pour éviter le risque qu’il commette des erreurs inconscientes de mesure en faveur de ses attentes.
Dans la recherche psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi., nous sommes en face d’un phénomène qui, presque par définition, ne respecte pas ce type de barrières informationnelles. Rien ne garantit que les sujets, ou le technicien faisant des mesures « en aveugle » ne soient pas inconsciemment au courant (par exemple, par une télépathieLa télépathie désigne un échange dinformations entre deux personnes nimpliquant aucune interaction sensorielle ou énergétique connue.) des hypothèses préférées du chercheur. De même, rien ne garantit que l’expérimentateur n’utilise inconsciemment son propre talent psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi., pour « orienter » l’expérience de façon à obtenir des résultats qui confirmeront ses convictions et ses hypothèses : par exemple, une précognitionLa précognition est la connaissance dun événement futur qui ne pourrait être ni prédit ni inféré par des moyens normaux. inconsciente peut l’aider pour choisir, parmi diverses manières d’attribuer des sujets dans la condition expérimentale vs. contrôle, celle qui produira une différence statistiquement significative, et ceci indépendamment des paramètres qu’il est en train de tester explicitement.
Il y a bien sur d’autres interférences psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. possibles. Si on constate, statistiquement, que les individus peuvent avoir une influence légère sur des systèmes physiques (sur des générateurs aléatoires, ou sur des systèmes vivants), il n’y a aucune raison de penser que l’expérimentateur n’exercera pas de telles influences directement sur les systèmes mesurés.
Par exemple, le parapsychologueCe terme revêt de nos jours un double sens. Utilisé pour désigner les chercheurs de formation scientifique et universitaire qui étudient les phénomènes paranormaux dans le cadre de la parapsychologie scientifique, il renvoie aussi aux praticiens de l'occulte et du paranormal (voyants, médiums, magnétiseurs, etc.). On pourrait souhaiter que la première acception évoquée l'emporte dans le vocabulaire courant pour ainsi éviter toute confusion. L'ambiguïté du terme est volontiers entretenue par les critiques et détracteurs de la parapsychologie scientifique. Ceux-ci tentent ainsi, par un pernicieux effet d'amalgame maintenant une certaine confusion sémantique, de reléguer des recherches se voulant rationnelles sur ces questions en dehors du champ de la science. Des praticiens du paranormal peuvent avoir tendance, eux aussi, à entretenir cette ambiguïté. En se prétendant parapsychologues, ils espèrent sans doute, par la référence scientifique qu'ils s'attribuent, renforcer auprès de leurs clients l'image de professions en manque de reconnaissance sociale. De plus, le peu d'approfondissement que des enquêtes médiatiques trop souvent en mal de sensationnel consacrent à ce type de questions contribue à laisser perdurer la confusion, là où il faudrait au contraire faire preuve de discernement et de prudence. Que pouvons-nous dire des parapsychologues relevant du premier sens envisagé et que nous voudrions privilégier ici? D'origines universitaires variées, les chercheurs amenés à réfléchir aux questions parapsychologiques se recrutent aussi bien parmi des spécialistes des sciences dites humaines (psychologues, ethnologues, sociologues, etc.) que parmi des spécialistes des sciences dites exactes (mathématiciens, physiciens, biologistes, etc.). Des philosophes, des médecins et des ingénieurs se retrouvent également impliqués dans ce domaine de recherche. Seuls quelques laboratoires dans le monde emploient des chercheurs en parapsychologie à temps plein. Compte tenu du peu de place que l'institution scientifique accorde encore à la parapsychologie, la plupart des chercheurs n'y consacrent qu'une partie de leur temps, exerçant par ailleurs des fonctions en lien avec leur formation d'origine. Les premiers grands noms de la parapsychologie furent les pionniers de recherches qualifiées alors de psychiques , ou bien encore de métapsychiques. Parmi les plus connus, on pourrait citer le philosophe américain William James (1842-1910), tenant du pragmatisme, le physicien anglais William Crookes (1829-1919), rendu par ailleurs célèbre par la découverte du thallium, et le Français Charles Richet (1850-1935), prix Nobel de médecine en 1913. Deux psychologues américains ont ensuite particulièrement marqué l'histoire de la parapsychologie durant la seconde moitié du XXème siècle. Joseph Banks Rhine (1925-1980) est considéré comme le père de la parapsychologie quantitative car il a systématisé le traitement statistique des phénomènes paranormaux observés en laboratoire. Plus près de nous, Charles Honorton, en introduisant la technique du ganzfeld et en appliquant les techniques de méta-analyses aux données parapsychologiques, a permis de faire avancer le débat entre partisans et opposants de la parapsychologie. En France, c'est essentiellement autour de l'Institut métapsychique international, fondé en 1919, que se sont regroupés les principaux intellectuels interessés par ces questions. On citera, pour mémoire, les docteurs Gustave Geley (1865-1924) et Eugène Osty (1874-1938) ou bien encore les ingénieurs René Warcollier (1881-1962) et Henri Marcotte (1920-1987). Le spécialiste d'éthologie animale Rémy Chauvin, membre de l'Académie des sciences, est certainement, à l'heure actuelle, le scientifique le plus connu du grand public qui ait ouvertement déclaré son intérêt pour la parapsychologie, par le biais notamment d'expériences réalisées avec des animaux. Ce sont en fait de très nombreux chercheurs (qu'il faudrait certainement compter en milliers), issus de mondes scientifiques et intellectuels très divers, qui se sont passionnés pour la parapsychologie depuis plus d'un siècle, aussi bien en Europe qu'aux États-Unis, comme dans l'ex-URSS ou d'autres pays du monde. Dans son ouvrage "Somnambulisme et médiumnité" et plus particulièrement dans le tome II intitulé "Le Choc des sciences psychiques", le philosophe et sociologue Bertrand Meheust, reprenant l'histoire des débuts de la métapsychique, tente de comprendre les origines de l'incroyable entreprise d'occultation qui a pesé et qui pèse encore sur les travaux de plusieurs générations de parapsychologues. {Par Paul-Louis Rabeyron (extrait du dictionnaire des miracles et de l'extraordinaire chrétien, rédigé sous la direction de Patrick Sbalchiero, Fayard, 2000)} Charles HonortonCharles Honorton s'est intéressé très tôt à la parapsychologie. Adolescent, il échangea avec Joseph Rhine, et étudiant, il passa ses mois d'été au Laboratoire de Parapsychologie d’université de Duke en Caroline du Nord. Charles Honorton collabora avec Stanley Krippner et Montague Ullman au Maimonides Medical Center (Brooklyn, New York) lors des expériences de Rêve télépathique. Devenu directeur de la division de parapsychologie au Maimonides, il fonda en 1979 le Psychophysical Research Laboratories (PRL) à Princeton dans le New Jersey. Il est décédé en 1992 laissant derrière lui un nombre important de publications de parapsychologie, sa principale contribution en parapsychologie étant le développement du protocole Ganzfeld. était arrivé à l’hypothèse que la tension musculaire affectait l’effet PK: ceci dérivait de son observation de quelques sujets psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. brillants, comme la russe Nina Kulagina, ou l’américaine Felicia Parise, qui exerçaient des efforts physiques extrêmes durant les sessions. Il testa alors un groupe de 6 sujets dans une expérimentation de microPK utilisant un générateur numérique aléatoire, et obtint des résultats significatifs pendant les périodes dites « avec tension », alors que les périodes « relaxation » donnèrent des résultats nuls. Mais, un autre expérimentateur – qui n’était pas convaincu de l’importance de la tension – testa 10 sujets et fut incapable de reproduire les premiers résultats. Honorton se prit alors lui-même comme sujet, et se testa avec le même protocole expérimental. Ce fut étonnant: résultats hautement positifs pour la condition avec tension, mais, en plus, hautement négatifs pour la relaxation. Comme si Honorton, déterminé à démontrer son hypothèse de la plus grande efficacité de la tension musculaire, poussait l’effet à son maximum, jusqu’à provoquer des résultats négatifs dans la condition « relaxation ». Ainsi, alors que la première expérimentation suggère une relation existant entre le psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. et la tension musculaire, l’ensemble des expériences suggère au contraire qu’Honorton lui-même, a créé cette association qui serait alors vérifiée avec ou sans sujets expérimentaux présents (17) .
De telles expériences, révélant l’impact direct de l’expérimentateur sur les résultats, sont éparpillées un peu partout dans la recherche psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi.. Dans une des premières, explorant la microPK avec les dés, l’expérimentateur institua un protocole qui lui demandait, dans la moitié des essais, d’aider mentalement (et tacitement) le sujet en désirant la même cibleDans lESP, lobjet ou lévénement que le récepteur cherche à deviner (cartes-cible, image-cible, sites-cible) ; dans la PK, lobjet, le processus ou le système que le sujet cherche à influencer (système-cible : souris, GNA, dés, etc.). que lui (condition « coopération »), et dans l’autre moitié des essais, de se concentrer sur l’obtention d’un autre résultat (condition « compétition »). En fait, des résultats forts et positifs furent obtenus par les sujets seulement dans la condition coopération, c’est-à-dire lorsque l’expérimentateur visait le même but qu’eux (18).
Dans une autre étude, des étudiants-expérimentateurs furent divisés en deux groupes, selon qu’ils étaient convaincus ou non de l’existence des phénomènes psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi.. Chaque groupe écouta une conférence qui renforçait sa croyance de base. On demanda ensuite à ces étudiants de faire passer des tests psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. à des sujets, qui étaient assignés au hasard à l’un ou l’autre des expérimentateurs. Les tests consistaient en un court essai à deviner des cartes-cibles tandis qu’un agentDans les cas spontanés, la personne vivant lévénement dont le récepteur va recevoir linformation ; dans les expérimentations de télépathie, lémetteur ; dans la psychokinèse :le sujet, considéré comme source du psi. télépathique regardait les cibles une par une. Les résultats furent parlants: les sujets des expérimentateurs « croyant au psi » obtinrent des résultats significativement plus hauts que les sujets des expérimentateurs « ne croyant pas au psi » (19).
Peut-être une des démonstrations le plus flagrantes de l’effet expérimentateurDécouverte montrant que différents expérimentateurs, dans les mêmes conditions, peuvent obtenir des effets largement divergents en fonction de leurs propres attentes ; en parapsychologie cet effet est attribué soit aux modes de relations, soit au psi., est la plus récente, impliquant une comparaison directe entre un chercheur connu pour ses résultats positifs (Marilyn Schlitz), et un autre connu pour sa position sceptique vis-à-vis du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. (Richard Wiseman), et pour sa capacité de produire des résultats expérimentaux systématiquement au niveau du hasard. Le protocole choisi était un que les deux chercheurs avaient utilisé précédemment : celui du remote staring, dans lequel, à travers un circuit vidéo fermé, une personne, (l’émetteur) « braque » son regard sur l’image d’une autre personne (le récepteurPôle réceptif dans un échange télépathique ; celui qui reçoit l’information ; opposé à émetteur ou agent.), et essaie d’affecter son état physiologique. Le récepteurPôle réceptif dans un échange télépathique ; celui qui reçoit l’information ; opposé à émetteur ou agent., sous la surveillance d’une caméra vidéo, est connecté à des capteurs de conductivité de la peau, qui mesure les micro fluctuations de sueur dans la main ; l’émetteur, dans une pièce éloignée, regarde l’écran qui, selon un timing aléatoire et inconnu au récepteurPôle réceptif dans un échange télépathique ; celui qui reçoit l’information ; opposé à émetteur ou agent., va afficher ou non l’image du récepteurPôle réceptif dans un échange télépathique ; celui qui reçoit l’information ; opposé à émetteur ou agent.. Quand il voit cette image, l’émetteur essaie de « stimuler » l’autre par la pensée, sinon il reste dans un état neutre. Pour évaluer les résultats, on compare la conductivité de la peau du récepteurPôle réceptif dans un échange télépathique ; celui qui reçoit l’information ; opposé à émetteur ou agent. pendant les périodes stimulation’ vs. contrôle’.
Chacun des deux expérimentateurs avait déjà conduit des expérimentations de remote staring, avec des résultats opposés (20) .
Une première expérimentation collaborative etait faite à l’université où travaillait Wiseman, avec la participation de 32 sujets. En suivant le protocole, défini dans ses détails par Wiseman, la moitié des sujets était assignée à Wiseman comme expérimentateur, l’autre moitié à Schlitz. Les résultats : les sujets de Wiseman n’ont montré strictement aucune influence sur les récepteurs, tandis que le groupe testé par Schlitz était statistiquement significatif (21). Une deuxième expérience, avec des changements et des améliorations a été faite au laboratoire de Schlitz, au Noetics Institute. Les résultats des sujets de Wiseman étaient à nouveaux strictement attribuables au hasard, ceux de Schlitz statistiquement significatifs (22).
Mais le résultat le plus intéressant de cette collaboration était celui d’une troisième expérimentation: nul partout. Après avoir insisté sur encore une replication, mais cette fois-ci avec une centaine des participants, un protocole plus complexe, un rythme frénétique, et une démotivation avouée des deux expérimentateurs, ils ont découvert que l’hypothèse d’origine, d’un effet différentiel entre les deux, ne se confirmait plus .
Je trouve que ce résultat nul montre, avec élégance, que les paradoxes épistémologiques de la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. ne sont pas si faciles à résoudre : l’expérimentateur n’est pas dissociable des effets qu’il étudie, surtout quand ces effets impliquent directement son propre état, motivation, conviction, etc. Si Schlitz et Wiseman tiraient les conclusions de leurs propres résultats, ils réaliseraient qu’ils ne pouvaient continuer à répéter mécaniquement, ad nauseaum, le même protocole et s’attendrent à obtenir les mêmes résultats (23).
Il devient de plus en plus évident, en parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire., que nous avons du mal à savoir jusqu’à quel point une systématicité dans les données de laboratoire est réellement révélatrice d’une « loi » qui gouverne les phénomènes psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi., et qui pourrait ainsi être exploitée pour des applications, et jusqu’à quel point cette systématicité est due aux atteintes, convictions, hypothèses, dispositions mentales, état physique, etc. des investigateurs qui montent l’expérimentation (auquel cas, elle ne résistera pas longtemps aux tentatives de replication et d’utilisation).
Se pourrait-il que cette ambiguïté soit due à l’approche « universaliste » qui domine la recherche en parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. ? Cette approche est fondée sur l’idée qu’on peut comprendre le psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. en accumulant et en analysant des essais par un grand nombre d’individus sans talents spécialement marqués. L’hypothèse est que les résultats finaux reflètent l’accumulation des micro-effets de psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi., générés par les sujets, mais ce qui est oublié c’est l’hypothèse alternative : que l’expérimentateur, qui est le plus impliqué et le plus motivé par l’obtention d’un résultat final significatif, contribue bien plus à ce résultat de façon non -intentionnelle.
Pour sortir de ce problème, ne suffirait-il d’abandonner la recherche « universaliste », qui accentue le rôle de l’expérimentateur, et d’adopter une approche « élitiste », focalisée sur des sujets dont la maîtrise du phénomène est indiscutée et les manifestations psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. d’envergure ?
Utilisée depuis le lancement de la recherche sur les phénomènes psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi., il y a 150 ans, cette approche relève du bon sens : il semble plausible que, face à un vrai sujet psiIndividu qui semble produire des phénomènes psi de façon particulièrement intense ou fiable., la contribution relative de l’investigateur aux résultats sera mineure, et que leur « objectivité » sera donc plus facile à établir. Toutefois, l’approche élitisteEtude du psi dans ses manifestations macroscopiques produites par des sujets ayant des dons particuliers. ne nous sort pas réellement de nos problèmes épistémologiques.
Pour commencer, un obstacle pratique, mais majeur : la difficulté de trouver des sujets « doués » : Depuis le XIXe siècle, on peut nommer peut-être une vingtaine de sujets qui sont à la fois réellement exceptionnels et prêts à collaborer dans la durée avec des scientifiques (Alexis DidierAlexis Didier est considéré comme lun des Sujet psi les plus doués du XIX ème siècle. Il a participé à de nombreuses séances publiques, aussi bien en France quen Angleterre, auprès de scientifiques et personnalités de lépoque., Daniel Douglas Hume, Eusapia Palladino, Eleonora Piper, Gladys Osborne, Eileen Garrett, Rudi Schneider, Matthew Manning, Ingo Swann, Pat Price, Joe McMoneagle…). Il est compréhensible qu’une fois qu’ils ont trouvé de telles personnalités, les chercheurs « sautent » sur elles pour étudier les phénomènes associés, mais il est évident d’autre part que la recherche ne dure que le temps de l’étude du sujet, et qu’après cela elle reste en panne de matériau.
L’autre problème avec cette approche, tant du point de vue épistémologique que de ses applications, est qu’on dépend complètement des particularités du sujet, de son histoire, ses humeurs, sa santé, la qualité relationnelle de la collaboration qu’on établit avec lui, etc. Si, par exemple, cette personne est convaincue que le psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. ne peut pas être utilisé à des fins matérielles (pour gagner au loto) et on constate, après maints tests, qu’effectivement, il n’arrive jamais à prédire le loto, est-ce parce qu’il a raison, ou parce qu’il le croit ? Tant que nous ne travaillons pas sur un nombre important de sujets, representatifs de la population, il est très difficile de savoir jusqu’à quel point les résultats obtenus impliquent une seule personne, ou sont indicatifs d’une loi générale, applicable à tout le monde.
Enfin, par le témoignage et des chercheurs passés et des sujets, il est évident que nous n’échapperons pas, même dans l’approche élitisteEtude du psi dans ses manifestations macroscopiques produites par des sujets ayant des dons particuliers., à l’impact de l’investigateur, de ses idiosyncrasies, ses intentions, ses convictions : tout sujet doué, depuis le début de la recherche, a déclaré, de manière répétée, sa difficulté de produire un phénomène face à l’hostilité ou la méfiance de ceux présents. Même les sujets doués, en d’autres termes, semblent reconnaître que les phénomènes psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. sont de nature collective, fondés sur un « réseau » d’acteurs, plutôt que révélateurs d’une relation simple de cause à effet. Ce qui veut dire, encore une fois, que nous ne pouvons, là non plus, pas décrire une « recette », fiable, de replication – et, par conséquence, d’exploitation – des phénomènes psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi..
Faut-il donc abandonner, tout simplement, la recherche en laboratoire, en supposant que les problèmes épistémologiques naissent de l’approche expérimentale, qui introduit des contraintes et des contrôles artificiels pour délimiter l’objet d’étude ? Peut-on s’appuyer sur des approches « non-interventionnistes » (naturalistes, historiques, analytiques, ethnologiques, etc. ) pour nous sortir de l’impasse ? Malheureusement, je ne pense pas non plus.
D’abord, tout comme la recherche en laboratoire, ces formes d’investigation sont toujours chargées de présupposés théoriques, et les barrières informationnelles qui sont censées séparer nos idées de nos observations ne sont pas efficaces. Deuxièmement, tout phénomène qui a lieu dans le contexte complexe de la vie réelle implique forcément un nombre indéfini de facteurs et de paramètres incontrôlés ; pour pouvoir vérifier une apparente systématicité entre observations et notre interprétation des « lois » cachées derrière, nous serons inéluctablement amenés à reprendre une approche expérimentale (c’est-à-dire, artificiellement délimitée) et tester nos hypothèses, ce qui nous ramènerait, à nouveau, aux limites de l’approche expérimentale.
En fait, que ce soit par des approches de terrain ou de laboratoire, que ce soit par des recherches élitiste ou universaliste, les démarches épistémologiques sont fondées sur l’idée que le psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. est un objet ontologiquement classique, existant indépendamment de nous et résistant à nos interrogations. Or, de plus en plus, données et théorie nous confrontent à la possibilité que les phénomènes psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. ne puissent pas être étudiés de manière classique, c’est-à-dire avec « séparation » entre idées, théories, convictions et données, résultats, et faits.
Il est vrai que, sans même considérer la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire., l’idéal « d’objectivité » du scientifique est difficile à maintenir dans de nombreux domaines de la science. Particulièrement dans les études impliquant des sujets humains ou des animaux, les faits tenus pour vrais par les chercheurs, leurs attentes et leur hypothèses, tendent à influencer les données obtenues. Mais tant que nous assumons que de telles influences sur les données dépendent de canaux « normaux » de connaissance et de communication, même si nous les considérons comme subtils et subliminaux, nous pourrons encore imaginer différents types de contrôle capables d’isoler l’expérimentateur de l’objet de son étude, afin d’obtenir des résultats non biaisés par son état d’esprit. Nous pouvons encore, du moins en principe sinon en pratique, préserver l’objectivité.
Mais il est impossible, même en principe, d’isoler l’investigateur de certaines facettes cruciales de son expérimentation, si nous acceptons qu’il peut – soit par une information psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi., soit par une influence directe sur les systèmes mesurés – induire des résultats en cohérence avec ses hypothèses et ses convictions. Et cela dépasse le cadre de la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. pour toucher plusieurs domaines scientifiques.
Pour prendre un seul exemple : comme déjà mentionné, les recherches sur la biopsychokinèse semblent établir la possibilité d’une influence humaine directe, à distance, sur un très large éventail des systèmes biologiques, allant de la bactérie à l’état physiologique d’une autre personne. Vu ce que nous avons discuté plus haut (par exemple, dans les expériences de Schlitz et Wiseman), nous sommes obligés de supposer qu’en partie ces effets sont déclenchés non pas par ceux déclarés officiellement comme sujets mais plutôt par les investigateurs et la dynamique créee par leurs attentes, espoirs, état d’esprit, etc. Dans ce cas-là, il semble fortement plausible que ces mêmes facteurs psychologiques puissent agir « accidentellement » dans divers contextes expérimentaux – psychoneuroimmunologie, pharmacologie, recherche médicales avec animaux et humains, etc.
En d’autres termes, je pense que notre façon d’interroger le monde et d’établir la validité et l’utilité de nos connaissances, ne sorte pas indemne d’une examen honnête de la recherche parapsychologique. Si les « faits » établis expérimentalement ne peuvent pas, même en principe, être isolés et dissociés de « notre méthode de questionnement », nous sommes obligés de reconnaître l’existence d’un problème fondamental dans l’approche épistémologique de la science.
Peut-être devons-nous considérer alors une science radicalement différente, dans laquelle la stricte objectivité laisse la place à l’intersubjectivité et les intentions, les espoirs et les visions deviennent des dynamiques que l’on doit prendre en compte, et non tenter de neutraliser, comme c’est le cas dans une vision objectiviste de la réalité.
L’exploration scientifique ne serait alors plus comparable à l’appréhension et à la conceptualisation d’un cosmos déjà complet, mais serait mieux définie comme une façon de donner naissance à de nouveaux mondes de possibilités.
1. Meheust, Savants, 2004
2. Rabeyron, Mythes, 2004
3. cité dans Bowles, PsiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. Search, 1978, p.26
4. ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. : extrasensory perception, en français, perception extra-sensorielle.
5. Hebb, Role, 1951
6. Hansel, ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement., 1966
7. Voir : Honorton, PsiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi., 1977, Bem et al, Does psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. exist, 1994, Bem et al, Updating, 2001
8. Voir : Honorton, Future, 1991 ; Radin, Electrodermal, 2003
9. Voir : Radin et al, Evidence, 1989 ; Jahn, Correlations, 1997
10. Voir : Schmidt, Distant, 2004 ; Braud, Can our intentions, 1994
11. Lawrence, Metanalysis, 1994
12. Honorton et al, Extraversion, 1990
13. Honorton, PsiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi., 1977 ; Schechter, Hypnotic, 1984 ; Holt et al, Creativity, 2004
14. Morris et al, Evidence, 2003
15. Favre, PsiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. et Intentionalité, 2005
16. par exemple : von Lucadou, The Endo, 1994
17. Honorton, PK performance, 1972
18. Humphrey, Help hinder, 1947
19. Parker, Pilot study, 1975
20. voir : Schlitz, Autonomic, 1994 ; Wiseman et al, Two further, 1995
21. Schlitz et al, Experimenter, 1997
22. Wiseman et al, Replication, 1999
23. Schlitz et al, Of two minds, 2005
BEM Deryl & HONORTON Charles, « Does psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. exist? Replicable evidence for an anomalous process of information transfer ». Psychological Bulletin, 115, (1994), 4-18.
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HOLT, DELANOY Deborah & ROE Chris, « Creativity, subjective paranormalLe champ des phénomènes susceptibles de relever de la paranormalité est plus ou moins étendu suivant l'idée même que l'on se fait de ce qui est censé être normal ou pas. Une fois éliminé ce qui relève de l' « anormal » et qui renverrait plutôt au dérèglement, voire au pathologique, il reste un domaine assez vaste de phénomènes ou d'expériences étranges, difficilement explicables, qualifiés bien souvent de paranormaux. Les limites de ce corpus de phénomènes sont destinées à être floues puisqu'elles dépendent étroitement de l'idée qu'à une époque et dans une culture données on se fait du «normal », de l'« explicable» et du «possible ». Prenons un premier exemple, bien connu des historiens des sciences. On a longtemps considéré que les météorites n'existaient pas, puisque des «pierres ne pouvaient pas tomber du ciel ». Pourtant de nombreux témoignages rendaient compte de leur existence, avant que la science classique ne les reconnaisse. Ces « pierres » semblent paranormales pour qui ne dispose pas des concepts adéquats permettant de les accepter en tant qu'objets «dignes de science ». Un deuxième exemple aidera à comprendre le relativisme indispensable dès que l'on tente d'appréhender culturellement la paranormalité. Dans les sociétés traditionnelles africaines, il est très classique de considérer qu'à l'aide de pratiques sorcières un sort ait pu être jeté, faisant ainsi une ou plusieurs victimes. L'idée de l'influence occulte à distance ne pose alors pas problème et fait partie des faits possibles, repérés comme causes envisageables du mal et du malheur. L'action sorcière est donc exclue d'une logique paranormale stricto sensu puisque complètement intégrée dans les croyances populaires. Il est d'ailleurs intéressant de noter que, pour bon nombre de nos contemporains vivant en Europe occidentale, cette conviction est encore très présente. Une fois posé ce nécessaire relativisme, il semble que l'on puisse dégager à notre époque quatre manières dominantes d'aborder le concept de paranormal: « sceptique », «fourre-tout », «parapsychologique» et « holistique ». Pour les sceptiques, le paranormal n'existe pas en tant que tel. Il renvoie à d'autres catégories. Le paranormal n'est qu'apparent. Il peut s'agir en fait d'illusions, de trucages consciemment organisés ou de perceptions inconscientes dont d'éventuels témoins ont été victimes en toute bonne foi. Dans cette optique, des faits inexpliqués peuvent bien être reconnus, surtout s'ils sont reproductibles, mais ils doivent trouver leur place au sein d'interrogations portées logiquement par la science. Les tenants de cette manière d'envisager les choses sont souvent qualifiés de «scientistes», tant ils semblent attachés à une vision du réel correspondant exclusivement aux données les plus classiques et reconnues de la science. Leurs références privilégiées se trouvent du côté d'une épistémologie se définissant comme «cartésienne» ou «rationaliste ». Ce qui n'est pas sans poser question. En effet, en choisissant de délimiter d'une façon plus ou moins arbitraire des objets d'étude considérés comme rationnels et d'autres qui, ne l'étant pas, ne méritent pas que l'on s'y attarde, il n'est pas dit que l'on choisisse le camp de la raison. Le risque encouru est de se débarrasser d'un certain nombre de phénomènes gênants au prix d'une amputation d'un réel que l'on peut supposer toujours plus complexe que l'idée que l'on peut s'en faire. En France, Henri Broch est sans doute le représentant le plus connu de ce courant de pensée s'appuyant sur la « zététique », se voulant « science du doute ». À l'apparent opposé de l'approche précédente, le paranormal est parfois envisagé comme un gigantesque fourre-tout, où tout «mystère» est traité sur un pied d'égalité et dans une logique du « tout existe et tout est ton », sans réflexion épistémolologique sur le niveau de réalité susceptibles d'être mis en jeu suivant les «faits » invoqués. Se côtoient, pêle-mêle, les phénomènes dits paranormaux étudiés par les parapsychologues, la cryptozoologie (étude des animaux rares et mystérieux), l'ufologie et, d'une façon plus large, tout phénomène réputé extraordinaire, inexplicable ou mystérieux: triangle des Bermudes, archéologie sacrée, civilisations disparues, ésotérisme, occultisme, sociétés secrètes, etc. Dans ce cadre, où dominent l'amalgame et l'hétérogénéité, les phénomènes étudiés sont accueillis au milieu d'un ensemble baroque qui pèche indiscutablement par son manque d'unité, du moins vu sous un épistémologique. En revanche, en terme sociologique on pourrrait reconnaître une certaine pertinence de recoupement. En effet, le même statut parascientifique réservé à l'ensemble des phénomènes concernés (puisque dans l'optique scientiste évoquée précédemment « rien n'existe et rien n'est bon »). De plus, des travaux sociologiques ont bien montré la proximité des représentations et croyances que l'adhésion à plusieurs de ces phénomènes implique. Très souvent, le terme « paranormal» est employé de façon plus restrictive pour désigner les phénomènes dits paranormaux étudiés par les parapsychologues, regroupant essentiellement les phénomènes de perception extrasensorielle (ESP : télépathie, clairvoyance, précognition) et les phénomènes de type physique (psychokinèse). L'approche parapsychologique tente d'établir des liens entre les expériences réalisées en laboratoire ayant permis d'asseoir les catégories précédentes et un certain nombre de phénomènes du «paranormal spontané ». La question pertinente pour les chercheurs en parapsychologie consiste à se demander si, devant des faits ou des témoignages non ordinaires, on ne se trouve pas en présence de phénomènes paranormaux observés in vivo. La lévitation n'est-elle pas pas à rattacher à une forme particulière de macropsychokinèse ? Dans la pratique des voyants peut-on repérer des compétences paranormales correspondant à des phénomènes de type ESP? Les parapsychologues restent ouverts mais prudents devant des faits s'éloignant de leurs objets d'études et des interprétations se détachant trop d'une pensée authentiquement rationnelle ce qui les différencie des approches différentes. La dernière manière d'envisager le paranormal peut être considérée comme une variante de la précédente mais s'en différenciant suffisamment pour en être démarquée. Reconnaissant les mêmes phénomènes que les parapsychologues « classiques » mais préocuppés par une théorisation globale et donc à prétention holistique, à défaut d'être définitive, certains chercheurs s'éloignent de l'expérimentation de laboratoire et de la question de la preuve. Ils considèrent cette dernière comme définitivement acquise ou pensent qu'elle n'est pas pertinente épistémologiquement. Ils se tournent alors préférentiellement vers les données tirées de l'expérience subjective pour tenter diverses synthèses à coloration psychologique, philosophique, voire religieuse, suivant les auteurs. Ainsi Philippe Wallon tente de théoriser à travers le concept des «niveaux du mental », un élargissement de l'inconscient associée à des éléments : la philosophie orientale. François Favre privilégie quant à lui le concept d'« intentionnalité» comme moteur de l'émergence du paranormal. D'autres auteurs, à la sensibilité proche du mouvement New Age, n'hésitent pas à associer d'une façon syncrétique plus ou moins rigoureuse des considérations scientifiques (la physique quantique est très souvent convoquée pour la circonstance), philosophiques et spirituelles intégrant des éléments paranormaux. Pour terminer, il paraît utile de tenter de rapprocher le paranormal, concept complexe et polysémique, de certaines catégories théologiques. Le paranormal est trop souvent associé au sumaturel, comme il peut l'être au contraire au diabolique. C'est sans doute à la méconnaissance des travaux parapsychologiques, tout autant dans les milieux ethnologiques, psychanalytiques que théologiques, que l'on doit ce type de confusions et d'amalgames, parfois lourds de fâcheuses conséquences (notamment dans le cadre de certaines prises en charge thérapeutiques, d'accompagnements spirituels ou de pratiques d'exorcismes). Ne serait-il pas plus judicieux de considérer les phénomènes dits paranormaux comme relevant d'un « naturel non ordinaire », voire de la catégorie du «préternaturel»? Il n'est pas question de clore ici un débat qui mérite mieux que la place académique limitée qui lui est aujourd'hui accordée. {Par Paul-Louis Rabeyron (extrait du dictionnaire des miracles et de l'extraordinaire chrétien, rédigé sous la direction de Patrick Sbalchiero, Fayard, 2000)} experiences and altered states of consciousness ». Proceedings, 47th Annual PA Convention, (2004), 433-436.
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