« A Forced-choice Precognition Experiment with Selected Cohorts » de Peter Bancel (Psi@Home)

Peter Bancel, docteur en physique, diplômé de l’Université de Pennsylvanie (Etats-Unis) et membre du comité directeur de l’IMI, a récemment publié les résultats de la première étude du projet de recherche Psi@Home, mené sous l’égide de la fondation Bial.

« A Forced-choice Precognition Experiment with Selected Cohorts »

Peter A. Bancel, Jocelyne Boban, Anaïs Bensahra et Mario Varvoglis
Institut MétapsychiqueLe mot métapsychique fut suggéré pour la première fois par M.W. Lutoslawski dans un écrit polonais : Wyklady Jagiellonskie, à Cracovie en 1902, pour désigner des notions assez différentes de celles de Charles Richet. En effet, lorsque celui-ci, dans son adresse présidentielle à la Society for Psychical Research, en 1905, présenta ce mot, il fut, dit-il, unanimement accepté. Qu’entendait-il par métapsychique ? De même qu’Aristote avait intitulé son chapitre sur les grandes lois de la nature qui dépassent les choses physiques : meta ta fusica, métaphysique, de même il nomma métapsychique la science qui, dépassant les choses de la psychologie classique, étudie des faits qui "paraissent dus à des forces intelligentes inconnues", humaines ou non humaines, "en comprenant dans ces intelligences inconnues les étonnants phénomènes intellectuels de nos inconsciences". Bref, la métapsychique est, dit-il : "La seule science qui etudie des forces intelligentes". D’où résulte logiquement sa distinction entre la métapsychique objective qui "mentionne, classe, analyse certains phénomènes extérieurs perceptibles à nos sens, mécaniques, physiques ou chimiques, qui ne relèvent pas des forces actuellement connues et qui paraissent avoir un caractère intelligent", et la métapsychique subjective qui étudie des phénomènes psychiques non matériels tels que la lucidité, cette mystérieuse faculté de connaissance qu’il attribue à une sensibilité dont la nature nous échappe et qu’il propose d’appeler cryptesthésie. Ces deux aspects, objectif qui étudie des forces et subjectif qui étudie des phénomènes psychiques, se retrouvent dans la définition générale que Charles Richet donne de la métapsychique : "La science qui a pour objet des phénomènes, mécaniques ou psychologiques, dus à des forces qui semblent intelligentes ou à des puissances inconnues latentes dans l’intelligence humaine ". Aujourd'hui le terme de métapsychique est a peu près synonyme de celui de parapsychologie. International, Paris

Abstract

« We report a forced-choice precognition study using a protocol designed to enhance psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 l’expression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec l’environnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. effects in participants. We compare results from two selected participant populations: a cohort of experienced meditators and a cohort self-selected by the mere interest to participate in the study. To facilitate participation and avoid geographical limitations to cohort selection, an Internet-based experimental platform was developed to allow participants to complete sessions at home using software installed on their personal computers. We call the platform Psi@Home. For the current study, participants completed multiple sessions, each consisting of 20 forced-choice trials. Participants freely initiated and ended trials with a pair of keystrokes, after which an image or a blank would be presented as feedback1. rétroaction de l’information dans les systèmes cybernétiques ; information renvoyée au sujet sur n’importe quelle mesure prise sur lui-même (physiologique, psychologique, tests psi) ; 2. moyen utilisé pour lui redonner cette information (ex : feedback auditif, feedback visuel, etc.)., with the Null probability being 50%. Participants were instructed to hold an intention or volition for images, where seeing an image is considered a “hit” and a blank feedback1. rétroaction de l’information dans les systèmes cybernétiques ; information renvoyée au sujet sur n’importe quelle mesure prise sur lui-même (physiologique, psychologique, tests psi) ; 2. moyen utilisé pour lui redonner cette information (ex : feedback auditif, feedback visuel, etc.). a “miss”. The pre-registered study set total of 80 sessions per cohort. Pre-registered hypotheses for each cohort predicted: 1) an increase of the variance of session hit rates, and 2) an increase of the total cohort hit rate. A fifth registered hypothesis predicted a significantly higher variance for the meditator cohort. The variance difference hypothesis was confirmed (p=.04), and the other four hypotheses did not surpass a p=.05 one-tailed significance level. However, preliminary data, whose collection was stipulated by the protocol, showed strong increases of session variance (p=.00005). The results are discussed in terms of state induction methods and participant selection for the enhancement of psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 l’expression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec l’environnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. effects. »

Publication disponible en ligne : Psi@Home Study

Pour en savoir plus sur le projet Psi@Home : https://www.imiresearch.fr/fr/psi-home