Dans son discours Présidentiel présenté le 12 août dernier au congrès 2005 de la Parapsychological AssociationLa Parapsychological Association (PA) est une organisation internationale constituée de scientifiques et d'universitaires qui étudient les phénomènes psi, comme la télépathie, la clairvoyance, la psychokinèse, la guérison psychique ou la précognition. La Parapsychological Association est reconnue comme une association scientifique à part entière, étant membre de l'AAAS depuis 1969. C'est le plus important organisme de recherche en parapsychologie. La plupart des parapsychologues sont membre de PA. elle permet de féderer l'ensemble des chercheurs travaillant dans le domaine de la parapsychologie et organise chaque année un congrès où sont publiées les recherches scientifiques des parapsychologues. Elle a pour objectif de promouvoir l'approche scientifique et objective des phénomènes psi et ses membres obeissent à une charte de déontologie., Caroline Watt, PhD en psychologie, montre les liens qui existent entre parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. et psychologie. Elle-même enseigne la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. à des étudiants en psychologie de l’Université d’Edimbourg.
La Parapsychological Association (PA) est la seule association professionnelle internationale qui rassemble les parapsychologues. J’ai été élue présidente de cette association en 2004-2005. Le 12 août dernier, j’ai présenté mon discours présidentiel au congrès annuel de l’association. Voici une version remaniée de ce discours.
Nombreux sont ceux qui parmi nous ont d’excellents souvenirs du congrès 2004 de la Parapsychological Association, à Vienne, où Bob Morris se montrait chaleureux comme à son habitude. Personne n’aurait alors pu deviner, lorsque Nancy Zingrone m’a transmis la Présidence, que Bob allait mourir tragiquement moins d’une semaine après la fin du congrès, exactement un an avant la date de ce discours, le 12 août. Je n’aurais jamais imaginé qu’il ne serait pas assis fièrement dans le public pour écouter mon premier discours présidentiel.
C’est grâce au travail de Bob Morris que la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. continuera d’être intégrée au département de psychologie de l’Université d’Edimbourg. Je pense qu’une des raisons pour lesquelles Bob Morris a si bien réussi cette tâche est qu’il était particulièrement doué pour mettre en évidence les apports de la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. à des domaines comme la médecine, la physique ou la philosophie. Je vais montrer dans ce discours ce que la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. peut selon moi apporter à d’autres domaines scientifiques, en me concentrant plus spécifiquement sur sa contribution à la psychologie. Je me servirai d’exemples historiques et actuels ainsi que de l’expérience que j’ai acquise sur la « ligne de front » en tant que parapsychologueCe terme revêt de nos jours un double sens. Utilisé pour désigner les chercheurs de formation scientifique et universitaire qui étudient les phénomènes paranormaux dans le cadre de la parapsychologie scientifique, il renvoie aussi aux praticiens de l'occulte et du paranormal (voyants, médiums, magnétiseurs, etc.). On pourrait souhaiter que la première acception évoquée l'emporte dans le vocabulaire courant pour ainsi éviter toute confusion. L'ambiguïté du terme est volontiers entretenue par les critiques et détracteurs de la parapsychologie scientifique. Ceux-ci tentent ainsi, par un pernicieux effet d'amalgame maintenant une certaine confusion sémantique, de reléguer des recherches se voulant rationnelles sur ces questions en dehors du champ de la science. Des praticiens du paranormal peuvent avoir tendance, eux aussi, à entretenir cette ambiguïté. En se prétendant parapsychologues, ils espèrent sans doute, par la référence scientifique qu'ils s'attribuent, renforcer auprès de leurs clients l'image de professions en manque de reconnaissance sociale. De plus, le peu d'approfondissement que des enquêtes médiatiques trop souvent en mal de sensationnel consacrent à ce type de questions contribue à laisser perdurer la confusion, là où il faudrait au contraire faire preuve de discernement et de prudence. Que pouvons-nous dire des parapsychologues relevant du premier sens envisagé et que nous voudrions privilégier ici? D'origines universitaires variées, les chercheurs amenés à réfléchir aux questions parapsychologiques se recrutent aussi bien parmi des spécialistes des sciences dites humaines (psychologues, ethnologues, sociologues, etc.) que parmi des spécialistes des sciences dites exactes (mathématiciens, physiciens, biologistes, etc.). Des philosophes, des médecins et des ingénieurs se retrouvent également impliqués dans ce domaine de recherche. Seuls quelques laboratoires dans le monde emploient des chercheurs en parapsychologie à temps plein. Compte tenu du peu de place que l'institution scientifique accorde encore à la parapsychologie, la plupart des chercheurs n'y consacrent qu'une partie de leur temps, exerçant par ailleurs des fonctions en lien avec leur formation d'origine. Les premiers grands noms de la parapsychologie furent les pionniers de recherches qualifiées alors de psychiques , ou bien encore de métapsychiques. Parmi les plus connus, on pourrait citer le philosophe américain William James (1842-1910), tenant du pragmatisme, le physicien anglais William Crookes (1829-1919), rendu par ailleurs célèbre par la découverte du thallium, et le Français Charles Richet (1850-1935), prix Nobel de médecine en 1913. Deux psychologues américains ont ensuite particulièrement marqué l'histoire de la parapsychologie durant la seconde moitié du XXème siècle. Joseph Banks Rhine (1925-1980) est considéré comme le père de la parapsychologie quantitative car il a systématisé le traitement statistique des phénomènes paranormaux observés en laboratoire. Plus près de nous, Charles Honorton, en introduisant la technique du ganzfeld et en appliquant les techniques de méta-analyses aux données parapsychologiques, a permis de faire avancer le débat entre partisans et opposants de la parapsychologie. En France, c'est essentiellement autour de l'Institut métapsychique international, fondé en 1919, que se sont regroupés les principaux intellectuels interessés par ces questions. On citera, pour mémoire, les docteurs Gustave Geley (1865-1924) et Eugène Osty (1874-1938) ou bien encore les ingénieurs René Warcollier (1881-1962) et Henri Marcotte (1920-1987). Le spécialiste d'éthologie animale Rémy Chauvin, membre de l'Académie des sciences, est certainement, à l'heure actuelle, le scientifique le plus connu du grand public qui ait ouvertement déclaré son intérêt pour la parapsychologie, par le biais notamment d'expériences réalisées avec des animaux. Ce sont en fait de très nombreux chercheurs (qu'il faudrait certainement compter en milliers), issus de mondes scientifiques et intellectuels très divers, qui se sont passionnés pour la parapsychologie depuis plus d'un siècle, aussi bien en Europe qu'aux États-Unis, comme dans l'ex-URSS ou d'autres pays du monde. Dans son ouvrage "Somnambulisme et médiumnité" et plus particulièrement dans le tome II intitulé "Le Choc des sciences psychiques", le philosophe et sociologue Bertrand Meheust, reprenant l'histoire des débuts de la métapsychique, tente de comprendre les origines de l'incroyable entreprise d'occultation qui a pesé et qui pèse encore sur les travaux de plusieurs générations de parapsychologues. {Par Paul-Louis Rabeyron (extrait du dictionnaire des miracles et de l'extraordinaire chrétien, rédigé sous la direction de Patrick Sbalchiero, Fayard, 2000)} au sein d’un département de psychologie d’une grande Université du Royaume-Uni. Ce faisant, j’aborderai également certaines des faiblesses de la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire., du moins ce que je tiens pour tel, et je suggérerai les mesures à prendre pour la rendre plus forte.
La première idée que je vais développer est que la recherche psychique et la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. ont un rôle important à jouer pour maintenir les « phénomènes mentaux » et les expériences « anormales » (appelées aussi expériences exceptionnelles ou psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi.) dans l’horizon de la recherche académique. Par « phénomènes mentaux », j’entends l’étude de la conscience, de l’intentionnalité, mais aussi celle des phénomènes « dits » paranormaux, tels que les perceptions extra-sensoriellesConnaissance dun événement extérieur sans lintervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. On distingue la télépathie, la clairvoyance et la précognition. et l’influence de l’esprit sur la matière. Les histoires de la psychologie et de la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. sont étroitement liées. Toutes deux ont partagé des centres d’intérêt et des problématiques communes et ne peuvent être aisément dissociées l’une de l’autre. En abordant certaines de ces problématiques, les chercheurs qui travaillaient dans le domaine des sciences psychiques ont fréquemment été des précurseurs dans les deux disciplines.
La psychologie expérimentale débuta avec la création du laboratoire de psychologie de Wilhelm Wundt, à Leipzig, en 1879. L’accent était alors mis sur la compréhension des fonctions perceptives, cognitives et motrices de l’être humain à partir d’analyses statistiques de données expérimentales. Aux Etats-Unis comme en Europe, de nombreux chercheurs en psychologie expérimentale ont travaillé avec l’idée que la nature était compréhensible par le biaisPrésence de patterns ou de défauts particuliers pouvant introduire une modification arbitraire des résultats et faussant ainsi leur validité (ex : un dé non équilibré ayant tendance à faire sortir souvent le même chiffre). d’une observation attentive menant à la découverte de lois mécanistes. Cependant, en Angleterre, un groupe dissident estima que le modèle mécaniste dominant avait réduit malencontreusement le rôle de l’esprit dans la nature. Des historiens, comme Oppenheim (1985) et Plas (2000), soutiennent que ce groupe a exercé une forte influence sur les développements ultérieurs de la psychologie.
Frederick Myers, Henry Sidgwick et Edmund Gurney étaient des figures académiques éminentes et respectables qui ont tenté d’appliquer une méthodologie scientifique à l’étude d’une grande variété de « phénomènes mentaux ». Ils ont étudié la possibilité de la survie de la personnalité humaine après la mort, les phénomènes anormaux associés au mesmérisme et les étranges manifestations physiques censées se produire lors de séances avec des médiums spirites. Ces phénomènes sont aujourd’hui associés à la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire., mais les premiers psychologues considéraient que ces sujets avaient tout à fait leur place au sein de la psychologie classique (Oppenheim, 1985). Ces chercheurs remettaient en question la visée réductionniste et mécaniste prédominante de la psychologie du début du siècle.
Prenons un exemple concret, le deuxième congrès international de psychologie expérimentale qui s’est tenu à Londres en 1892, dix ans après la création de la Society for Psychical Research (SPRLa Society for Psychical Research (SPR) est une société anglaise fondée en 1882 par des universitaires de l'élite intellectuelle de Cambridge et d'autres facultés de Grande-Bretagne, ayant pour but l'étude rationnelle des phénomènes psi et en particulier des apparitions. La SPR existe encore et a suscité la création d'organismes similaires dans d'autres pays (ex: American Society for Psychical Research aux Etats-Unis - ASPR).). Le président de ce congrès, Henry Sidgwick, était aussi président de la SPRLa Society for Psychical Research (SPR) est une société anglaise fondée en 1882 par des universitaires de l'élite intellectuelle de Cambridge et d'autres facultés de Grande-Bretagne, ayant pour but l'étude rationnelle des phénomènes psi et en particulier des apparitions. La SPR existe encore et a suscité la création d'organismes similaires dans d'autres pays (ex: American Society for Psychical Research aux Etats-Unis - ASPR). et la majorité des psychologues participant à ce congrès étaient des membres de la SPRLa Society for Psychical Research (SPR) est une société anglaise fondée en 1882 par des universitaires de l'élite intellectuelle de Cambridge et d'autres facultés de Grande-Bretagne, ayant pour but l'étude rationnelle des phénomènes psi et en particulier des apparitions. La SPR existe encore et a suscité la création d'organismes similaires dans d'autres pays (ex: American Society for Psychical Research aux Etats-Unis - ASPR). et des sympathisants de cette société (Sidgwick & Myers, 1892). Dans son discours d’introduction sur l’avenir de la psychologie, l’éminent physiologiste français, Charles Richet, consacra une place importante de son discours à la psychologie transcendantale, c’est à dire la psychologie qui étudie ces « phénomènes mentaux ». Les exposés présentés lors de ce congrès comprenaient notamment ceux d’Henry Sidgwick sur les apparitions, de Frederick Myers sur les hallucinations et d’Eleanor Sidgwick sur les expériences de transmission de pensée. A cette époque, la distinction entre « normal » et « paranormalLe champ des phénomènes susceptibles de relever de la paranormalité est plus ou moins étendu suivant l'idée même que l'on se fait de ce qui est censé être normal ou pas. Une fois éliminé ce qui relève de l' « anormal » et qui renverrait plutôt au dérèglement, voire au pathologique, il reste un domaine assez vaste de phénomènes ou d'expériences étranges, difficilement explicables, qualifiés bien souvent de paranormaux. Les limites de ce corpus de phénomènes sont destinées à être floues puisqu'elles dépendent étroitement de l'idée qu'à une époque et dans une culture données on se fait du «normal », de l'« explicable» et du «possible ». Prenons un premier exemple, bien connu des historiens des sciences. On a longtemps considéré que les météorites n'existaient pas, puisque des «pierres ne pouvaient pas tomber du ciel ». Pourtant de nombreux témoignages rendaient compte de leur existence, avant que la science classique ne les reconnaisse. Ces « pierres » semblent paranormales pour qui ne dispose pas des concepts adéquats permettant de les accepter en tant qu'objets «dignes de science ». Un deuxième exemple aidera à comprendre le relativisme indispensable dès que l'on tente d'appréhender culturellement la paranormalité. Dans les sociétés traditionnelles africaines, il est très classique de considérer qu'à l'aide de pratiques sorcières un sort ait pu être jeté, faisant ainsi une ou plusieurs victimes. L'idée de l'influence occulte à distance ne pose alors pas problème et fait partie des faits possibles, repérés comme causes envisageables du mal et du malheur. L'action sorcière est donc exclue d'une logique paranormale stricto sensu puisque complètement intégrée dans les croyances populaires. Il est d'ailleurs intéressant de noter que, pour bon nombre de nos contemporains vivant en Europe occidentale, cette conviction est encore très présente. Une fois posé ce nécessaire relativisme, il semble que l'on puisse dégager à notre époque quatre manières dominantes d'aborder le concept de paranormal: « sceptique », «fourre-tout », «parapsychologique» et « holistique ». Pour les sceptiques, le paranormal n'existe pas en tant que tel. Il renvoie à d'autres catégories. Le paranormal n'est qu'apparent. Il peut s'agir en fait d'illusions, de trucages consciemment organisés ou de perceptions inconscientes dont d'éventuels témoins ont été victimes en toute bonne foi. Dans cette optique, des faits inexpliqués peuvent bien être reconnus, surtout s'ils sont reproductibles, mais ils doivent trouver leur place au sein d'interrogations portées logiquement par la science. Les tenants de cette manière d'envisager les choses sont souvent qualifiés de «scientistes», tant ils semblent attachés à une vision du réel correspondant exclusivement aux données les plus classiques et reconnues de la science. Leurs références privilégiées se trouvent du côté d'une épistémologie se définissant comme «cartésienne» ou «rationaliste ». Ce qui n'est pas sans poser question. En effet, en choisissant de délimiter d'une façon plus ou moins arbitraire des objets d'étude considérés comme rationnels et d'autres qui, ne l'étant pas, ne méritent pas que l'on s'y attarde, il n'est pas dit que l'on choisisse le camp de la raison. Le risque encouru est de se débarrasser d'un certain nombre de phénomènes gênants au prix d'une amputation d'un réel que l'on peut supposer toujours plus complexe que l'idée que l'on peut s'en faire. En France, Henri Broch est sans doute le représentant le plus connu de ce courant de pensée s'appuyant sur la « zététique », se voulant « science du doute ». À l'apparent opposé de l'approche précédente, le paranormal est parfois envisagé comme un gigantesque fourre-tout, où tout «mystère» est traité sur un pied d'égalité et dans une logique du « tout existe et tout est ton », sans réflexion épistémolologique sur le niveau de réalité susceptibles d'être mis en jeu suivant les «faits » invoqués. Se côtoient, pêle-mêle, les phénomènes dits paranormaux étudiés par les parapsychologues, la cryptozoologie (étude des animaux rares et mystérieux), l'ufologie et, d'une façon plus large, tout phénomène réputé extraordinaire, inexplicable ou mystérieux: triangle des Bermudes, archéologie sacrée, civilisations disparues, ésotérisme, occultisme, sociétés secrètes, etc. Dans ce cadre, où dominent l'amalgame et l'hétérogénéité, les phénomènes étudiés sont accueillis au milieu d'un ensemble baroque qui pèche indiscutablement par son manque d'unité, du moins vu sous un épistémologique. En revanche, en terme sociologique on pourrrait reconnaître une certaine pertinence de recoupement. En effet, le même statut parascientifique réservé à l'ensemble des phénomènes concernés (puisque dans l'optique scientiste évoquée précédemment « rien n'existe et rien n'est bon »). De plus, des travaux sociologiques ont bien montré la proximité des représentations et croyances que l'adhésion à plusieurs de ces phénomènes implique. Très souvent, le terme « paranormal» est employé de façon plus restrictive pour désigner les phénomènes dits paranormaux étudiés par les parapsychologues, regroupant essentiellement les phénomènes de perception extrasensorielle (ESP : télépathie, clairvoyance, précognition) et les phénomènes de type physique (psychokinèse). L'approche parapsychologique tente d'établir des liens entre les expériences réalisées en laboratoire ayant permis d'asseoir les catégories précédentes et un certain nombre de phénomènes du «paranormal spontané ». La question pertinente pour les chercheurs en parapsychologie consiste à se demander si, devant des faits ou des témoignages non ordinaires, on ne se trouve pas en présence de phénomènes paranormaux observés in vivo. La lévitation n'est-elle pas pas à rattacher à une forme particulière de macropsychokinèse ? Dans la pratique des voyants peut-on repérer des compétences paranormales correspondant à des phénomènes de type ESP? Les parapsychologues restent ouverts mais prudents devant des faits s'éloignant de leurs objets d'études et des interprétations se détachant trop d'une pensée authentiquement rationnelle ce qui les différencie des approches différentes. La dernière manière d'envisager le paranormal peut être considérée comme une variante de la précédente mais s'en différenciant suffisamment pour en être démarquée. Reconnaissant les mêmes phénomènes que les parapsychologues « classiques » mais préocuppés par une théorisation globale et donc à prétention holistique, à défaut d'être définitive, certains chercheurs s'éloignent de l'expérimentation de laboratoire et de la question de la preuve. Ils considèrent cette dernière comme définitivement acquise ou pensent qu'elle n'est pas pertinente épistémologiquement. Ils se tournent alors préférentiellement vers les données tirées de l'expérience subjective pour tenter diverses synthèses à coloration psychologique, philosophique, voire religieuse, suivant les auteurs. Ainsi Philippe Wallon tente de théoriser à travers le concept des «niveaux du mental », un élargissement de l'inconscient associée à des éléments : la philosophie orientale. François Favre privilégie quant à lui le concept d'« intentionnalité» comme moteur de l'émergence du paranormal. D'autres auteurs, à la sensibilité proche du mouvement New Age, n'hésitent pas à associer d'une façon syncrétique plus ou moins rigoureuse des considérations scientifiques (la physique quantique est très souvent convoquée pour la circonstance), philosophiques et spirituelles intégrant des éléments paranormaux. Pour terminer, il paraît utile de tenter de rapprocher le paranormal, concept complexe et polysémique, de certaines catégories théologiques. Le paranormal est trop souvent associé au sumaturel, comme il peut l'être au contraire au diabolique. C'est sans doute à la méconnaissance des travaux parapsychologiques, tout autant dans les milieux ethnologiques, psychanalytiques que théologiques, que l'on doit ce type de confusions et d'amalgames, parfois lourds de fâcheuses conséquences (notamment dans le cadre de certaines prises en charge thérapeutiques, d'accompagnements spirituels ou de pratiques d'exorcismes). Ne serait-il pas plus judicieux de considérer les phénomènes dits paranormaux comme relevant d'un « naturel non ordinaire », voire de la catégorie du «préternaturel»? Il n'est pas question de clore ici un débat qui mérite mieux que la place académique limitée qui lui est aujourd'hui accordée. {Par Paul-Louis Rabeyron (extrait du dictionnaire des miracles et de l'extraordinaire chrétien, rédigé sous la direction de Patrick Sbalchiero, Fayard, 2000)} » n’était pas clairement définie. Ces chercheurs abordaient des domaines et des problématiques (comme les processus à l’uvre dans l’hypnose) qui étaient tout aussi inconnus pour la psychologie de l’époque.
Plusieurs historiens ont démontré de façon convaincante l’influence des ces chercheurs sur le développement de concepts qui allaient être intégrés au sein de la psychologie classique. Les études de Gurney et Myers sur l’hypnose et les médiums ont aidé au développement des concepts de dissociation et de subconscient (Alvarado, 2002, 2005 ; Kelly, 2001). Pierre Janet et Alfred Binet, en s’intéressant aux liens entre médiumnité et pathologie, ont permis le développement de plusieurs concepts novateurs en psychopathologie et en psychiatrie (Alvarado, ouvrage sous presse). Et dans son ouvrage La découverte de l’inconscient, paru en 1974, Ellenberger a soutenu l’idée que l’intérêt des psychologues pour les phénomènes psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. et le spiritisme a eu une influence sur le développement de plusieurs concepts en psychologie (voir aussi Alvarado, 2003a).
De nombreux articles de Carlos Alvarado montrent l’intérêt et l’apport de la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. pour les scientifiques provenant d’autres domaines de recherche. Ses publications dans l’American Journal of Psychiatry (Kelly & Alvarado, 2005), le Journal of Trauma & Dissociation (Alvarado, 2002) et l’American Psychologist (Alvarado, 1987) montrent clairement les contributions de la recherche psychique au développement de concepts en psychologie et en psychiatrie. Il s’agit là d’une démarche importante que les parapsychologues doivent investir d’avantage. Si nos collègues psychologues apprennent à connaître et à comprendre la contribution de la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. à la psychologie, il leur sera plus difficile de considérer la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. comme un domaine marginal et sans intérêt. Depuis cette intrication des débuts, la contribution principale de la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. a peut-être été sa façon de contester l’approche limitative des premières recherches de psychologie expérimentale et de préconiser également les études de notions complexes comme le libre arbitre, la conscience et les interactions esprit-matière. Ainsi, comme Emily Kelly le suggère, « si la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. ne fait rien de plus que remettre en question des hypothèses au sujet de questions fondamentales concernant l’esprit, la conscience et la volonté, il s’agit déjà là d’une contribution significative à la science en général » (Kelly, 2001, p 86).
Plus récemment, nous avons pu observer un regain d’intérêt pour l’étude de la conscience et de la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire., comme Dean RadinDean Radin a mené des recherches dans le domaine de la parapsychologie expérimentale en milieu universitaire et dans lindustrie. Il a travaillé à lUniversité de Princeton, à lUniversité dEdimbourg, à lUniversité du Nevada et au Stanford Research International (SRI). Il a également été président de la Parapsychological Association. Il est lauteur de "La consience invisible", un livre qui dresse un paranorama global des recherches scientifiques dans le domaine de la parapsychologie. Il est aussi auteur et co-auteur de plus de 175 articles de journaux et rapports techniques en lien avec la parapsychologie. l’a montré dans son livre La Conscience Invisible. Radin (1997) rapporte dans cet ouvrage les résultats d’une étude portant sur les publications parues entre 1800 et 1990, et dans le tire desquelles figurait le mot « conscience ». 50 % des livres publiés sur ce sujet sont parus depuis les années 80. De la même manière, l’intérêt pour la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. a considérablement augmenté ces dernières décennies. Plus de 50 % des livres ayant le terme « parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. » dans leur titre sont parus depuis les années 70. On remarque ainsi une augmentation générale du nombre de livres publiés sur ce sujet, même si cette croissance demeure limitée par rapport à celle des publications en psychologie. Ces chiffres suggèrent que les éditeurs apprécient les ouvrages sur la conscience et la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. et que le public porte un grand intérêt à ces sujets. Cela ouvre des perspectives intéressantes pour les parapsychologues si les gens acceptent d’entendre ce que nous avons à leur dire.
De nos jours, la psychologie semble de nouveau évoluer vers une approche réductionniste. Depuis la « ligne de front », je peux observer cette tendance en Grande-Bretagne, comme si l’histoire se répétait. Des thèmes tels que la psycholinguistique et les neurosciences cognitives sont en pein développement ; ils constituent ce que l’on pourrait appeler « la psychologie à une seule tête », où l’accent est mis sur des processus cognitifs relativement simples qui se produisent à l’intérieur du cerveau d’un sujet. Au contraire, la psychologie sociale, qui étudie les interactions complexes entre les individus, bénéficie de supports financiers et d’un intérêt plus limités. Les parapsychologues modernes, comme leurs ancêtres du 19ème siècle, peuvent permettre d’équilibrer cette tendance en rappelant aux psychologues les dimensions les plus profondes de l’expérience humaine, souvent négligés, mais qui ne nécessitent pas moins d’être prises en compte en vue d’une compréhension globale de l’être humain. Plusieurs enquêtes montrent qu’un pourcentage élevé de personnes rapportent des expériences et des croyances au paranormalLe champ des phénomènes susceptibles de relever de la paranormalité est plus ou moins étendu suivant l'idée même que l'on se fait de ce qui est censé être normal ou pas. Une fois éliminé ce qui relève de l' « anormal » et qui renverrait plutôt au dérèglement, voire au pathologique, il reste un domaine assez vaste de phénomènes ou d'expériences étranges, difficilement explicables, qualifiés bien souvent de paranormaux. Les limites de ce corpus de phénomènes sont destinées à être floues puisqu'elles dépendent étroitement de l'idée qu'à une époque et dans une culture données on se fait du «normal », de l'« explicable» et du «possible ». Prenons un premier exemple, bien connu des historiens des sciences. On a longtemps considéré que les météorites n'existaient pas, puisque des «pierres ne pouvaient pas tomber du ciel ». Pourtant de nombreux témoignages rendaient compte de leur existence, avant que la science classique ne les reconnaisse. Ces « pierres » semblent paranormales pour qui ne dispose pas des concepts adéquats permettant de les accepter en tant qu'objets «dignes de science ». Un deuxième exemple aidera à comprendre le relativisme indispensable dès que l'on tente d'appréhender culturellement la paranormalité. Dans les sociétés traditionnelles africaines, il est très classique de considérer qu'à l'aide de pratiques sorcières un sort ait pu être jeté, faisant ainsi une ou plusieurs victimes. L'idée de l'influence occulte à distance ne pose alors pas problème et fait partie des faits possibles, repérés comme causes envisageables du mal et du malheur. L'action sorcière est donc exclue d'une logique paranormale stricto sensu puisque complètement intégrée dans les croyances populaires. Il est d'ailleurs intéressant de noter que, pour bon nombre de nos contemporains vivant en Europe occidentale, cette conviction est encore très présente. Une fois posé ce nécessaire relativisme, il semble que l'on puisse dégager à notre époque quatre manières dominantes d'aborder le concept de paranormal: « sceptique », «fourre-tout », «parapsychologique» et « holistique ». Pour les sceptiques, le paranormal n'existe pas en tant que tel. Il renvoie à d'autres catégories. Le paranormal n'est qu'apparent. Il peut s'agir en fait d'illusions, de trucages consciemment organisés ou de perceptions inconscientes dont d'éventuels témoins ont été victimes en toute bonne foi. Dans cette optique, des faits inexpliqués peuvent bien être reconnus, surtout s'ils sont reproductibles, mais ils doivent trouver leur place au sein d'interrogations portées logiquement par la science. Les tenants de cette manière d'envisager les choses sont souvent qualifiés de «scientistes», tant ils semblent attachés à une vision du réel correspondant exclusivement aux données les plus classiques et reconnues de la science. Leurs références privilégiées se trouvent du côté d'une épistémologie se définissant comme «cartésienne» ou «rationaliste ». Ce qui n'est pas sans poser question. En effet, en choisissant de délimiter d'une façon plus ou moins arbitraire des objets d'étude considérés comme rationnels et d'autres qui, ne l'étant pas, ne méritent pas que l'on s'y attarde, il n'est pas dit que l'on choisisse le camp de la raison. Le risque encouru est de se débarrasser d'un certain nombre de phénomènes gênants au prix d'une amputation d'un réel que l'on peut supposer toujours plus complexe que l'idée que l'on peut s'en faire. En France, Henri Broch est sans doute le représentant le plus connu de ce courant de pensée s'appuyant sur la « zététique », se voulant « science du doute ». À l'apparent opposé de l'approche précédente, le paranormal est parfois envisagé comme un gigantesque fourre-tout, où tout «mystère» est traité sur un pied d'égalité et dans une logique du « tout existe et tout est ton », sans réflexion épistémolologique sur le niveau de réalité susceptibles d'être mis en jeu suivant les «faits » invoqués. Se côtoient, pêle-mêle, les phénomènes dits paranormaux étudiés par les parapsychologues, la cryptozoologie (étude des animaux rares et mystérieux), l'ufologie et, d'une façon plus large, tout phénomène réputé extraordinaire, inexplicable ou mystérieux: triangle des Bermudes, archéologie sacrée, civilisations disparues, ésotérisme, occultisme, sociétés secrètes, etc. Dans ce cadre, où dominent l'amalgame et l'hétérogénéité, les phénomènes étudiés sont accueillis au milieu d'un ensemble baroque qui pèche indiscutablement par son manque d'unité, du moins vu sous un épistémologique. En revanche, en terme sociologique on pourrrait reconnaître une certaine pertinence de recoupement. En effet, le même statut parascientifique réservé à l'ensemble des phénomènes concernés (puisque dans l'optique scientiste évoquée précédemment « rien n'existe et rien n'est bon »). De plus, des travaux sociologiques ont bien montré la proximité des représentations et croyances que l'adhésion à plusieurs de ces phénomènes implique. Très souvent, le terme « paranormal» est employé de façon plus restrictive pour désigner les phénomènes dits paranormaux étudiés par les parapsychologues, regroupant essentiellement les phénomènes de perception extrasensorielle (ESP : télépathie, clairvoyance, précognition) et les phénomènes de type physique (psychokinèse). L'approche parapsychologique tente d'établir des liens entre les expériences réalisées en laboratoire ayant permis d'asseoir les catégories précédentes et un certain nombre de phénomènes du «paranormal spontané ». La question pertinente pour les chercheurs en parapsychologie consiste à se demander si, devant des faits ou des témoignages non ordinaires, on ne se trouve pas en présence de phénomènes paranormaux observés in vivo. La lévitation n'est-elle pas pas à rattacher à une forme particulière de macropsychokinèse ? Dans la pratique des voyants peut-on repérer des compétences paranormales correspondant à des phénomènes de type ESP? Les parapsychologues restent ouverts mais prudents devant des faits s'éloignant de leurs objets d'études et des interprétations se détachant trop d'une pensée authentiquement rationnelle ce qui les différencie des approches différentes. La dernière manière d'envisager le paranormal peut être considérée comme une variante de la précédente mais s'en différenciant suffisamment pour en être démarquée. Reconnaissant les mêmes phénomènes que les parapsychologues « classiques » mais préocuppés par une théorisation globale et donc à prétention holistique, à défaut d'être définitive, certains chercheurs s'éloignent de l'expérimentation de laboratoire et de la question de la preuve. Ils considèrent cette dernière comme définitivement acquise ou pensent qu'elle n'est pas pertinente épistémologiquement. Ils se tournent alors préférentiellement vers les données tirées de l'expérience subjective pour tenter diverses synthèses à coloration psychologique, philosophique, voire religieuse, suivant les auteurs. Ainsi Philippe Wallon tente de théoriser à travers le concept des «niveaux du mental », un élargissement de l'inconscient associée à des éléments : la philosophie orientale. François Favre privilégie quant à lui le concept d'« intentionnalité» comme moteur de l'émergence du paranormal. D'autres auteurs, à la sensibilité proche du mouvement New Age, n'hésitent pas à associer d'une façon syncrétique plus ou moins rigoureuse des considérations scientifiques (la physique quantique est très souvent convoquée pour la circonstance), philosophiques et spirituelles intégrant des éléments paranormaux. Pour terminer, il paraît utile de tenter de rapprocher le paranormal, concept complexe et polysémique, de certaines catégories théologiques. Le paranormal est trop souvent associé au sumaturel, comme il peut l'être au contraire au diabolique. C'est sans doute à la méconnaissance des travaux parapsychologiques, tout autant dans les milieux ethnologiques, psychanalytiques que théologiques, que l'on doit ce type de confusions et d'amalgames, parfois lourds de fâcheuses conséquences (notamment dans le cadre de certaines prises en charge thérapeutiques, d'accompagnements spirituels ou de pratiques d'exorcismes). Ne serait-il pas plus judicieux de considérer les phénomènes dits paranormaux comme relevant d'un « naturel non ordinaire », voire de la catégorie du «préternaturel»? Il n'est pas question de clore ici un débat qui mérite mieux que la place académique limitée qui lui est aujourd'hui accordée. {Par Paul-Louis Rabeyron (extrait du dictionnaire des miracles et de l'extraordinaire chrétien, rédigé sous la direction de Patrick Sbalchiero, Fayard, 2000)}. Il ne s’agit pas là d’un domaine marginal de l’expérience humaine : il est, au contraire, central. Il incombe aux chercheurs d’étudier et de comprendre ces expériences et ces croyances, et la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. a un rôle essentiel à jouer dans cette perspective.
Peut-être est-ce en réaction à cette apparente tendance réductionniste qu’un nombre croissant de psychologues soutiennent actuellement que la psychologie est incomplète si elle n’inclut pas l’ensemble des expériences humaines, dont les expériences anormales font partie (e.g, Cardena, Lynn & Krippner, 2000). Au-delà de la question de la réalité du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. – j’en dirai plus à ce sujet un peu plus loin – il existe une grande variété d’expériences humaines exceptionnelles telles que les Expériences de Mort Imminente (E.M.I.) ou les « sorties hors du corps » (Out of Body Experience (OBE) en anglais) qui ont longtemps intéressé les parapsychologues. Ces expériences peuvent apporter une contribution importante à la psychologie.
Un exemple récent nous est donné par le chercheur anglais Craig Murray, présent lors de conférences de la PA et de la SPRLa Society for Psychical Research (SPR) est une société anglaise fondée en 1882 par des universitaires de l'élite intellectuelle de Cambridge et d'autres facultés de Grande-Bretagne, ayant pour but l'étude rationnelle des phénomènes psi et en particulier des apparitions. La SPR existe encore et a suscité la création d'organismes similaires dans d'autres pays (ex: American Society for Psychical Research aux Etats-Unis - ASPR).. Murray travaille sur les liens entre les OBE et l’image du corps. Ses recherches dans ce domaine ont été publiées dans des revues de qualité comme le Journal of Nervous and Mental Disease (Murray & Fox, 2005) et le British Journal of Psychology (Murray & Fox, sous presse). Murray a trouvé que l’image du corps variait chez certains sujets selon qu’ils ont vécu ou non une OBE. Ceux qui avaient vécu ce type d’expérience avaient une vision plus négative de leur corps, prouvaient d’avantage d’anxiété dans leurs relations sociales et obtenaient de moins bons scores quand on leur faisait quantifier leur auto-représentation corporelle. Ces résultats suggèrent qu’il existe une composante sociale dans les OBE. C’est un apport important à la littérature psychologique sur les OBE, qui mettait auparavant l’accent sur les aspects de dissociation au niveau perceptif lors des OBE.
Une autre jeune chercheuse, Anneli Goulding, a récemment obtenu son doctorat à l’Université de Gothenburg. Sa thèse porte sur la santé mentale et les expériences paranormales et se concentre sur le concept de « schizotypie saine ». Le Dr Goulding a déjà publié, sur la base de son travail de thèse, deux articles dans le Journal of Personality and Individual Diffferences (Goulding, 2004 ; Goulding, 2005). Son travail est important car il conteste l’affirmation habituelle selon laquelle les expériences paranormales sont nécessairement de nature pathologique.
Un autre évènement important récent est la nomination d’Etzel Cardena à la nouvelle chaire de ParapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. de l’Université de Lund, en Suède. La création de ce poste est potentiellement prometteuse pour la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire.. Elle permettra de montrer comment l’étude des expériences paranormales spontanées peut contribuer au développement de la psychologie et peut promouvoir l’image de la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. et de la psychologie des expériences anormales auprès des institutions influentes comme l’American Psychological Association. Je suis impressionnée que l’APA ait publié un livre sur La Variété des Expériences Anormales, coédité par Cardena (Cardena, Lynn & Krippner, 2000), et je pense que c’est une bonne nouvelle pour la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire.. Le coéditeur de ce livre, Stanley Krippner, m’a indiqué qu’il était devenu un best-seller pour l’APA, qui l’a déjà été réédité à plusieurs reprises. L’ouvrage en question contient des chapitres sur les OBE, les NDE, les « enlèvements », les récits de vies antérieures et les expériences paranormales spontanées. C’est tout à fait stimulant de constater que de tels sujets sont portés à l’attention d’un large public.
Dans la seconde partie de cet exposé, j’aborderai les critiques. Les « critiques de salon », ceux qui ont une réaction épidermique dès lors qu’il est question du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. et qui critiquent publiquement la parapsychologie expérimentaleEtude des perceptions extra-sensorielles et de la psychokinèse dans le cadre du laboratoire. sans avoir pris connaissance de la littérature existante, ne méritent pas notre attention. Les critiques dont je veux parler sont ceux qui contestent les preuves en faveur du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. – et cela signifie les critiques « internes » aussi bien que les critiques de chercheurs qui sont hors de notre domaine. Je pense qu’il y a parfois une tendance à diaboliser ces critiques et à les utiliser comme des boucs émissaires.
J’ai assisté en tant que parapsychologueCe terme revêt de nos jours un double sens. Utilisé pour désigner les chercheurs de formation scientifique et universitaire qui étudient les phénomènes paranormaux dans le cadre de la parapsychologie scientifique, il renvoie aussi aux praticiens de l'occulte et du paranormal (voyants, médiums, magnétiseurs, etc.). On pourrait souhaiter que la première acception évoquée l'emporte dans le vocabulaire courant pour ainsi éviter toute confusion. L'ambiguïté du terme est volontiers entretenue par les critiques et détracteurs de la parapsychologie scientifique. Ceux-ci tentent ainsi, par un pernicieux effet d'amalgame maintenant une certaine confusion sémantique, de reléguer des recherches se voulant rationnelles sur ces questions en dehors du champ de la science. Des praticiens du paranormal peuvent avoir tendance, eux aussi, à entretenir cette ambiguïté. En se prétendant parapsychologues, ils espèrent sans doute, par la référence scientifique qu'ils s'attribuent, renforcer auprès de leurs clients l'image de professions en manque de reconnaissance sociale. De plus, le peu d'approfondissement que des enquêtes médiatiques trop souvent en mal de sensationnel consacrent à ce type de questions contribue à laisser perdurer la confusion, là où il faudrait au contraire faire preuve de discernement et de prudence. Que pouvons-nous dire des parapsychologues relevant du premier sens envisagé et que nous voudrions privilégier ici? D'origines universitaires variées, les chercheurs amenés à réfléchir aux questions parapsychologiques se recrutent aussi bien parmi des spécialistes des sciences dites humaines (psychologues, ethnologues, sociologues, etc.) que parmi des spécialistes des sciences dites exactes (mathématiciens, physiciens, biologistes, etc.). Des philosophes, des médecins et des ingénieurs se retrouvent également impliqués dans ce domaine de recherche. Seuls quelques laboratoires dans le monde emploient des chercheurs en parapsychologie à temps plein. Compte tenu du peu de place que l'institution scientifique accorde encore à la parapsychologie, la plupart des chercheurs n'y consacrent qu'une partie de leur temps, exerçant par ailleurs des fonctions en lien avec leur formation d'origine. Les premiers grands noms de la parapsychologie furent les pionniers de recherches qualifiées alors de psychiques , ou bien encore de métapsychiques. Parmi les plus connus, on pourrait citer le philosophe américain William James (1842-1910), tenant du pragmatisme, le physicien anglais William Crookes (1829-1919), rendu par ailleurs célèbre par la découverte du thallium, et le Français Charles Richet (1850-1935), prix Nobel de médecine en 1913. Deux psychologues américains ont ensuite particulièrement marqué l'histoire de la parapsychologie durant la seconde moitié du XXème siècle. Joseph Banks Rhine (1925-1980) est considéré comme le père de la parapsychologie quantitative car il a systématisé le traitement statistique des phénomènes paranormaux observés en laboratoire. Plus près de nous, Charles Honorton, en introduisant la technique du ganzfeld et en appliquant les techniques de méta-analyses aux données parapsychologiques, a permis de faire avancer le débat entre partisans et opposants de la parapsychologie. En France, c'est essentiellement autour de l'Institut métapsychique international, fondé en 1919, que se sont regroupés les principaux intellectuels interessés par ces questions. On citera, pour mémoire, les docteurs Gustave Geley (1865-1924) et Eugène Osty (1874-1938) ou bien encore les ingénieurs René Warcollier (1881-1962) et Henri Marcotte (1920-1987). Le spécialiste d'éthologie animale Rémy Chauvin, membre de l'Académie des sciences, est certainement, à l'heure actuelle, le scientifique le plus connu du grand public qui ait ouvertement déclaré son intérêt pour la parapsychologie, par le biais notamment d'expériences réalisées avec des animaux. Ce sont en fait de très nombreux chercheurs (qu'il faudrait certainement compter en milliers), issus de mondes scientifiques et intellectuels très divers, qui se sont passionnés pour la parapsychologie depuis plus d'un siècle, aussi bien en Europe qu'aux États-Unis, comme dans l'ex-URSS ou d'autres pays du monde. Dans son ouvrage "Somnambulisme et médiumnité" et plus particulièrement dans le tome II intitulé "Le Choc des sciences psychiques", le philosophe et sociologue Bertrand Meheust, reprenant l'histoire des débuts de la métapsychique, tente de comprendre les origines de l'incroyable entreprise d'occultation qui a pesé et qui pèse encore sur les travaux de plusieurs générations de parapsychologues. {Par Paul-Louis Rabeyron (extrait du dictionnaire des miracles et de l'extraordinaire chrétien, rédigé sous la direction de Patrick Sbalchiero, Fayard, 2000)} à plusieurs congrès sceptiques et j’en tire le sentiment qu’en réalité les parapsychologues et leurs critiques ont de nombreux points communs. Ils essayent de déterminer s’il existe des preuves pour soutenir l’hypothèse de la réalité du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi..
C’est ce qu’ont découvert Ray Hyman et Charles HonortonCharles Honorton s'est intéressé très tôt à la parapsychologie. Adolescent, il échangea avec Joseph Rhine, et étudiant, il passa ses mois d'été au Laboratoire de Parapsychologie d’université de Duke en Caroline du Nord. Charles Honorton collabora avec Stanley Krippner et Montague Ullman au Maimonides Medical Center (Brooklyn, New York) lors des expériences de Rêve télépathique. Devenu directeur de la division de parapsychologie au Maimonides, il fonda en 1979 le Psychophysical Research Laboratories (PRL) à Princeton dans le New Jersey. Il est décédé en 1992 laissant derrière lui un nombre important de publications de parapsychologie, sa principale contribution en parapsychologie étant le développement du protocole Ganzfeld. à propos du GanzfeldLe Ganzfeld (terme allemand qui signifie "champ sensoriel uniforme") est un protocole dinduction détat hypnagogique pour les expériences de télépathie. Le Ganzfeld est le protocole le plus utilisé actuellement en parapsychologie expérimentale. Il a été tout d'abord développé par Charles Honorton dans les années 1970.. Ils ont publié séparément des méta-analyses portant sur les expériences de GanzfeldLe Ganzfeld (terme allemand qui signifie "champ sensoriel uniforme") est un protocole dinduction détat hypnagogique pour les expériences de télépathie. Le Ganzfeld est le protocole le plus utilisé actuellement en parapsychologie expérimentale. Il a été tout d'abord développé par Charles Honorton dans les années 1970., et aboutissant à des conclusions opposées. Hyman a trouvé que plus de la moitié des recherches qu’il avait passé en revue avaient des résultats significatifs (Hyman, 1985), mais il affirme que des défauts méthodologiques et statistiques peuvent expliquer ces résultats. La méta-analyseAnalyse statistique prenant en compte de nombreuses expérimentations dun même type. d’Honorton a donné résultats similaires, mais Honorton soutient que ces résultats ne peuvent être dus aux biaisPrésence de patterns ou de défauts particuliers pouvant introduire une modification arbitraire des résultats et faussant ainsi leur validité (ex : un dé non équilibré ayant tendance à faire sortir souvent le même chiffre). décrits par Hyman. Honorton et Hyman auraient pu poursuivre ce désaccord à travers les articles qu’ils étaient en train de rédiger. Mais ils se sont rencontrés au congrès de la Parapsychological Association de Sonoma, en Californie, et ils ont abordé leurs divergences pendant le déjeuner (Hyman & Honorton, 1986) : « lors de la discussion nous avons réalisé que chacun d’entre nous n’avait pas entièrement et correctement compris la position de l’autre sur certains des points principaux qui nous divisaient ». (Hyman & Honorton, 1986, p. 351). Et ils ajoutent en conclusion : « les parapsychologues et leurs critiques partagent de nombreux objectifs communs. Ces similitudes sont rarement remarquées dans les débats qui se concentrent sur les différences. Malgré tout, de telles similitudes permettent aux parapsychologues et aux critiques d’unir leurs forces pour parvenir aux fins auxquelles ils aspirent » (Hyman & Honorton, 1986, p. 363).
La plupart des sceptiques souhaitent autant que les parapsychologues que les recherches sur le psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. soient de qualité. Pratiquement aucun des articles présentés aux congrès sceptiques auxquels j’ai assisté n’a attaqué la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire.. Ils critiquaient d’avantage un large éventail de pratiques pseudo-scientifiques. Par exemple ils s’en prenaient au fait que l’on enseigne dans les écoles le créationnisme et ils ont dénoncé les prétendus médecins à mains nues qui pratiquent en fait des tours de prestidigitation. Il existe de multiples pratiques à propos desquelles les parapsychologues seraient également très critiques. Peut-être est-ce une conséquence de la qualité scientifique de nos travaux, que la communauté sceptique accorde relativement peu d’attention à la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire..
Nous devons compter sur notre propre réservoir de chercheurs et de communicants pour réfuter de façon professionnelle les critiques formulées lors de forums scientifiques et de réunions populaires. Comme Bob Morris l’a déjà expliqué, nous pourrions être plus efficaces si nous présentions les résultats de nos recherches aux médias et à la communauté scientifique dans son ensemble (Morris, 2000). C’est un travail qui demande de la subtilité et de la finesse mais nous devons trouver les moyens de rendre nos résultats pertinents aux yeux du public et des journalistes scientifiques. Et nous devons apprendre à communiquer ces résultats de façon claire et attrayante.
Je me propose de franchir une étape supplémentaire en montrant que nous avons non seulement des objectifs similaires à ceux des sceptiques – trouver des explications aux faits « paranormaux » – mais que nous avons besoin des critiques. Où en serions nous si nous n’étions pas ouverts à une large variété de points de vue concernant le psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. ? Où en serions nous si Ray Hyman et Charles HonortonCharles Honorton s'est intéressé très tôt à la parapsychologie. Adolescent, il échangea avec Joseph Rhine, et étudiant, il passa ses mois d'été au Laboratoire de Parapsychologie d’université de Duke en Caroline du Nord. Charles Honorton collabora avec Stanley Krippner et Montague Ullman au Maimonides Medical Center (Brooklyn, New York) lors des expériences de Rêve télépathique. Devenu directeur de la division de parapsychologie au Maimonides, il fonda en 1979 le Psychophysical Research Laboratories (PRL) à Princeton dans le New Jersey. Il est décédé en 1992 laissant derrière lui un nombre important de publications de parapsychologie, sa principale contribution en parapsychologie étant le développement du protocole Ganzfeld. n’avaient pas eu cette conversation lors d’un congrès de la PA ?
Ces considérations nous ramènent au thème principal de mon exposé – comment la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. peut-elle contribuer à la psychologie ? Une manière de contribuer à cet objectif est de perfectionner des méthodes de recherche qui, développées au début pour répondre à des difficultés propre au champ parapsychologique, se répandront ensuite dans le domaine de la psychologie générale.
Je donnerai des exemples concrets un peu plus loin. L’examen critique peut aider à améliorer nos méthodologies et c’est une des raisons pour lesquelles nous avons besoin des sceptiques. La discussion entre Charles HonortonCharles Honorton s'est intéressé très tôt à la parapsychologie. Adolescent, il échangea avec Joseph Rhine, et étudiant, il passa ses mois d'été au Laboratoire de Parapsychologie d’université de Duke en Caroline du Nord. Charles Honorton collabora avec Stanley Krippner et Montague Ullman au Maimonides Medical Center (Brooklyn, New York) lors des expériences de Rêve télépathique. Devenu directeur de la division de parapsychologie au Maimonides, il fonda en 1979 le Psychophysical Research Laboratories (PRL) à Princeton dans le New Jersey. Il est décédé en 1992 laissant derrière lui un nombre important de publications de parapsychologie, sa principale contribution en parapsychologie étant le développement du protocole Ganzfeld. et Ray Hyman a abouti à améliorer les procédures du GanzfeldLe Ganzfeld (terme allemand qui signifie "champ sensoriel uniforme") est un protocole dinduction détat hypnagogique pour les expériences de télépathie. Le Ganzfeld est le protocole le plus utilisé actuellement en parapsychologie expérimentale. Il a été tout d'abord développé par Charles Honorton dans les années 1970. ainsi qu’à la publication, dans un grand journal de psychologie, d’un article essentiel concernant les preuves expérimentales en faveur du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. (Bem & Honorton, 1994). Si nous ne favorisons pas la diversité des points de vue, alors nos congrès et nos revues ressembleront d’avantage à des forums religieux qu’à des revues scientifiques. Si quelqu’un ne souhaite pas appartenir à l’église de la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire., c’est bien moi.
De nombreux parapsychologues sont d’accord avec ces considérations – Marilyn Schlitz, par exemple, a proposé des arguments similaires au cours son discours présidentiel lors du congrès de PA, de Fribourg, en 2000 (Schlitz, 2001). Et bien sûr, Bob Morris a toujours beaucoup insisté sur l’importance d’échanger avec les critiques, de comprendre la psychologie de la magie, de la supercherie, et de la fraude, et d’étudier ce qu’il appelait « ce qui n’est pas du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. mais qui y ressemble ». On doit repérer le pseudo psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. afin de mieux dégager l’hypothèse du « psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. authentique ». Morris a compris l’intérêt pratique et rhétorique de se faire « l’avocat du diable » et il commençait toujours ses exposés ainsi. De plus, ceux d’entre nous qui ont fait les frais des critiques de Morris lors de conférences, et de ses relectures d’articles, savent combien il était doué pour débusquer les faiblesses de nos recherches. Nous devons identifier ces faiblesses et les critiques avertis peuvent nous y aider.
La parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. implique l’étude d’expériences inhabituelles telles que les OBE. Ces expériences peuvent d’abord s’expliquer par des processus psychologiques classiques. Mais elles peuvent aussi relever de l’étude de ce qu’on pourrait appeler les « phénomènes centraux » de la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. – l’ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement., la PK, le DMILS – phénomènes suggérant l’existence de processus qui sont au-delà de ce que la science et la psychologie envisagent actuellement. Evidemment, c’est l’existence du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. qui est l’une des préoccupations centrales de nombreux parapsychologues et qui serait révolutionnaire dans ses implications pour la psychologie et plus largement la science en général. Si le psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. existe réellement, cela signifie que les théories psychologiques actuelles sont loin d’être complètes. Il serait possible pour des individus d’influencer et d’interagir les uns avec les autres d’une manière que les psychologues ne reconnaissent pas actuellement. Et bien sûr, les ramifications et les conséquences de telles interactions dépasseraient de loin le cadre de la psychologie.
Malgré des articles convaincants en faveur de l’hypothèse de la réalité du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. – je pense par exemple aux méta-analyses que Bem et Honorton ont consacrées aux expériences de GanzfeldLe Ganzfeld (terme allemand qui signifie "champ sensoriel uniforme") est un protocole dinduction détat hypnagogique pour les expériences de télépathie. Le Ganzfeld est le protocole le plus utilisé actuellement en parapsychologie expérimentale. Il a été tout d'abord développé par Charles Honorton dans les années 1970. – (Bem & Honorton, 1994), j’ai le sentiment que nous devons fournir des preuves qui persuadent la communauté scientifique au-delà des parapsychologues eux-mêmes. Si nous prenons le GanzfeldLe Ganzfeld (terme allemand qui signifie "champ sensoriel uniforme") est un protocole dinduction détat hypnagogique pour les expériences de télépathie. Le Ganzfeld est le protocole le plus utilisé actuellement en parapsychologie expérimentale. Il a été tout d'abord développé par Charles Honorton dans les années 1970. comme exemple, il demeure tant de questions non résolues à ce jour. Le bruit blanc est-il meilleur qu’un autre type de bruit ? Le bruit des vagues ou des tambours est-il également efficace? La procédure GanzfeldLe Ganzfeld (terme allemand qui signifie "champ sensoriel uniforme") est un protocole dinduction détat hypnagogique pour les expériences de télépathie. Le Ganzfeld est le protocole le plus utilisé actuellement en parapsychologie expérimentale. Il a été tout d'abord développé par Charles Honorton dans les années 1970. induit-elle réellement un état modifié de conscience – et si oui, de quel état s’agit-il ? Les sujets ont-ils besoin de porter des caches-yeux ou le fait d’avoir les paupières fermées a-t-il le même effet ? Est-ce qu’un exercice de relaxation préliminaire est nécessaire ? Pouvons-nous utiliser des cibles musicales ? Quelles sont les caractéristiques d’un GanzfeldLe Ganzfeld (terme allemand qui signifie "champ sensoriel uniforme") est un protocole dinduction détat hypnagogique pour les expériences de télépathie. Le Ganzfeld est le protocole le plus utilisé actuellement en parapsychologie expérimentale. Il a été tout d'abord développé par Charles Honorton dans les années 1970. standard ? Quel est le rôle de l’émetteur dans le GanzfeldLe Ganzfeld (terme allemand qui signifie "champ sensoriel uniforme") est un protocole dinduction détat hypnagogique pour les expériences de télépathie. Le Ganzfeld est le protocole le plus utilisé actuellement en parapsychologie expérimentale. Il a été tout d'abord développé par Charles Honorton dans les années 1970. ? Lorsque le sujet donne un rapport verbal simultané de ce qu’il « voit », cela interrompt-il l’état modifié de conscience dans lequel il se trouve plongé ? Et quelle différence y-a-t-il entre cette procédure, et celle qui consiste pour le sujet à rester silencieux et à se remémorer son expérience ensuite ? Si nous prenons tant de précautions pour immerger les sujets participant à un GanzfeldLe Ganzfeld (terme allemand qui signifie "champ sensoriel uniforme") est un protocole dinduction détat hypnagogique pour les expériences de télépathie. Le Ganzfeld est le protocole le plus utilisé actuellement en parapsychologie expérimentale. Il a été tout d'abord développé par Charles Honorton dans les années 1970. dans un environnement sensoriellement homogène, pourquoi cela n’est-il pas nécessaire pour d’autres techniques de perceptions extra-sensoriellesConnaissance dun événement extérieur sans lintervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. On distingue la télépathie, la clairvoyance et la précognition. comme la vision à distancePerception extra sensorielle d’un lieu situé à distance du récepteur. ? Nous avons ainsi énormément à apprendre sur les caractéristiques spécifiques du GanzfeldLe Ganzfeld (terme allemand qui signifie "champ sensoriel uniforme") est un protocole dinduction détat hypnagogique pour les expériences de télépathie. Le Ganzfeld est le protocole le plus utilisé actuellement en parapsychologie expérimentale. Il a été tout d'abord développé par Charles Honorton dans les années 1970. qui induisent le psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. et sur les raisons de cette induction.
Les parapsychologues doivent être d’avantage méthodiques dans leur manière d’aborder ces questions. La méta-analyseAnalyse statistique prenant en compte de nombreuses expérimentations dun même type. de Bem et Honorton (1994) a mis en évidence un modèle qui pourrait nous permettre d’accéder à des informations importantes sur les processus psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi.. Mais peu d’études récentes nous disent si les sujets étaient des novices, quels étaient leurs scores d’extraversion et de croyances au paranormalLe champ des phénomènes susceptibles de relever de la paranormalité est plus ou moins étendu suivant l'idée même que l'on se fait de ce qui est censé être normal ou pas. Une fois éliminé ce qui relève de l' « anormal » et qui renverrait plutôt au dérèglement, voire au pathologique, il reste un domaine assez vaste de phénomènes ou d'expériences étranges, difficilement explicables, qualifiés bien souvent de paranormaux. Les limites de ce corpus de phénomènes sont destinées à être floues puisqu'elles dépendent étroitement de l'idée qu'à une époque et dans une culture données on se fait du «normal », de l'« explicable» et du «possible ». Prenons un premier exemple, bien connu des historiens des sciences. On a longtemps considéré que les météorites n'existaient pas, puisque des «pierres ne pouvaient pas tomber du ciel ». Pourtant de nombreux témoignages rendaient compte de leur existence, avant que la science classique ne les reconnaisse. Ces « pierres » semblent paranormales pour qui ne dispose pas des concepts adéquats permettant de les accepter en tant qu'objets «dignes de science ». Un deuxième exemple aidera à comprendre le relativisme indispensable dès que l'on tente d'appréhender culturellement la paranormalité. Dans les sociétés traditionnelles africaines, il est très classique de considérer qu'à l'aide de pratiques sorcières un sort ait pu être jeté, faisant ainsi une ou plusieurs victimes. L'idée de l'influence occulte à distance ne pose alors pas problème et fait partie des faits possibles, repérés comme causes envisageables du mal et du malheur. L'action sorcière est donc exclue d'une logique paranormale stricto sensu puisque complètement intégrée dans les croyances populaires. Il est d'ailleurs intéressant de noter que, pour bon nombre de nos contemporains vivant en Europe occidentale, cette conviction est encore très présente. Une fois posé ce nécessaire relativisme, il semble que l'on puisse dégager à notre époque quatre manières dominantes d'aborder le concept de paranormal: « sceptique », «fourre-tout », «parapsychologique» et « holistique ». Pour les sceptiques, le paranormal n'existe pas en tant que tel. Il renvoie à d'autres catégories. Le paranormal n'est qu'apparent. Il peut s'agir en fait d'illusions, de trucages consciemment organisés ou de perceptions inconscientes dont d'éventuels témoins ont été victimes en toute bonne foi. Dans cette optique, des faits inexpliqués peuvent bien être reconnus, surtout s'ils sont reproductibles, mais ils doivent trouver leur place au sein d'interrogations portées logiquement par la science. Les tenants de cette manière d'envisager les choses sont souvent qualifiés de «scientistes», tant ils semblent attachés à une vision du réel correspondant exclusivement aux données les plus classiques et reconnues de la science. Leurs références privilégiées se trouvent du côté d'une épistémologie se définissant comme «cartésienne» ou «rationaliste ». Ce qui n'est pas sans poser question. En effet, en choisissant de délimiter d'une façon plus ou moins arbitraire des objets d'étude considérés comme rationnels et d'autres qui, ne l'étant pas, ne méritent pas que l'on s'y attarde, il n'est pas dit que l'on choisisse le camp de la raison. Le risque encouru est de se débarrasser d'un certain nombre de phénomènes gênants au prix d'une amputation d'un réel que l'on peut supposer toujours plus complexe que l'idée que l'on peut s'en faire. En France, Henri Broch est sans doute le représentant le plus connu de ce courant de pensée s'appuyant sur la « zététique », se voulant « science du doute ». À l'apparent opposé de l'approche précédente, le paranormal est parfois envisagé comme un gigantesque fourre-tout, où tout «mystère» est traité sur un pied d'égalité et dans une logique du « tout existe et tout est ton », sans réflexion épistémolologique sur le niveau de réalité susceptibles d'être mis en jeu suivant les «faits » invoqués. Se côtoient, pêle-mêle, les phénomènes dits paranormaux étudiés par les parapsychologues, la cryptozoologie (étude des animaux rares et mystérieux), l'ufologie et, d'une façon plus large, tout phénomène réputé extraordinaire, inexplicable ou mystérieux: triangle des Bermudes, archéologie sacrée, civilisations disparues, ésotérisme, occultisme, sociétés secrètes, etc. Dans ce cadre, où dominent l'amalgame et l'hétérogénéité, les phénomènes étudiés sont accueillis au milieu d'un ensemble baroque qui pèche indiscutablement par son manque d'unité, du moins vu sous un épistémologique. En revanche, en terme sociologique on pourrrait reconnaître une certaine pertinence de recoupement. En effet, le même statut parascientifique réservé à l'ensemble des phénomènes concernés (puisque dans l'optique scientiste évoquée précédemment « rien n'existe et rien n'est bon »). De plus, des travaux sociologiques ont bien montré la proximité des représentations et croyances que l'adhésion à plusieurs de ces phénomènes implique. Très souvent, le terme « paranormal» est employé de façon plus restrictive pour désigner les phénomènes dits paranormaux étudiés par les parapsychologues, regroupant essentiellement les phénomènes de perception extrasensorielle (ESP : télépathie, clairvoyance, précognition) et les phénomènes de type physique (psychokinèse). L'approche parapsychologique tente d'établir des liens entre les expériences réalisées en laboratoire ayant permis d'asseoir les catégories précédentes et un certain nombre de phénomènes du «paranormal spontané ». La question pertinente pour les chercheurs en parapsychologie consiste à se demander si, devant des faits ou des témoignages non ordinaires, on ne se trouve pas en présence de phénomènes paranormaux observés in vivo. La lévitation n'est-elle pas pas à rattacher à une forme particulière de macropsychokinèse ? Dans la pratique des voyants peut-on repérer des compétences paranormales correspondant à des phénomènes de type ESP? Les parapsychologues restent ouverts mais prudents devant des faits s'éloignant de leurs objets d'études et des interprétations se détachant trop d'une pensée authentiquement rationnelle ce qui les différencie des approches différentes. La dernière manière d'envisager le paranormal peut être considérée comme une variante de la précédente mais s'en différenciant suffisamment pour en être démarquée. Reconnaissant les mêmes phénomènes que les parapsychologues « classiques » mais préocuppés par une théorisation globale et donc à prétention holistique, à défaut d'être définitive, certains chercheurs s'éloignent de l'expérimentation de laboratoire et de la question de la preuve. Ils considèrent cette dernière comme définitivement acquise ou pensent qu'elle n'est pas pertinente épistémologiquement. Ils se tournent alors préférentiellement vers les données tirées de l'expérience subjective pour tenter diverses synthèses à coloration psychologique, philosophique, voire religieuse, suivant les auteurs. Ainsi Philippe Wallon tente de théoriser à travers le concept des «niveaux du mental », un élargissement de l'inconscient associée à des éléments : la philosophie orientale. François Favre privilégie quant à lui le concept d'« intentionnalité» comme moteur de l'émergence du paranormal. D'autres auteurs, à la sensibilité proche du mouvement New Age, n'hésitent pas à associer d'une façon syncrétique plus ou moins rigoureuse des considérations scientifiques (la physique quantique est très souvent convoquée pour la circonstance), philosophiques et spirituelles intégrant des éléments paranormaux. Pour terminer, il paraît utile de tenter de rapprocher le paranormal, concept complexe et polysémique, de certaines catégories théologiques. Le paranormal est trop souvent associé au sumaturel, comme il peut l'être au contraire au diabolique. C'est sans doute à la méconnaissance des travaux parapsychologiques, tout autant dans les milieux ethnologiques, psychanalytiques que théologiques, que l'on doit ce type de confusions et d'amalgames, parfois lourds de fâcheuses conséquences (notamment dans le cadre de certaines prises en charge thérapeutiques, d'accompagnements spirituels ou de pratiques d'exorcismes). Ne serait-il pas plus judicieux de considérer les phénomènes dits paranormaux comme relevant d'un « naturel non ordinaire », voire de la catégorie du «préternaturel»? Il n'est pas question de clore ici un débat qui mérite mieux que la place académique limitée qui lui est aujourd'hui accordée. {Par Paul-Louis Rabeyron (extrait du dictionnaire des miracles et de l'extraordinaire chrétien, rédigé sous la direction de Patrick Sbalchiero, Fayard, 2000)}. Ces recherches pourraient aussi ne pas avoir mis en place l’ambiance chaleureuse propre aux expériences d’Honorton (Milton & Wiseman, 1999). Le suivi systématique est un pré-requis essentiel à la démonstration d’un effet reproductible. Le congrès de cette année compte environ trois articles sur le GanzfeldLe Ganzfeld (terme allemand qui signifie "champ sensoriel uniforme") est un protocole dinduction détat hypnagogique pour les expériences de télépathie. Le Ganzfeld est le protocole le plus utilisé actuellement en parapsychologie expérimentale. Il a été tout d'abord développé par Charles Honorton dans les années 1970. pour un total de trente articles – seulement 10 %. Nous devons davantage nous concentrer sur les protocoles principaux et nous avons besoin d’être prudents lors de l’expérimentation de nouvelles variables. L’innovation n’est pas une mauvaise chose, bien sûr, mais elle doit se développer à partir de bases solides et je pense que nous avons besoin d’une compréhension plus sûre des facteurs qui pourraient faciliter le psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. dans le GanzfeldLe Ganzfeld (terme allemand qui signifie "champ sensoriel uniforme") est un protocole dinduction détat hypnagogique pour les expériences de télépathie. Le Ganzfeld est le protocole le plus utilisé actuellement en parapsychologie expérimentale. Il a été tout d'abord développé par Charles Honorton dans les années 1970..
Nous devons trouver la « recette » qui permet de démontrer le psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. dans nos expériences et nous ne pouvons pas le faire en passant d’une méthodologie à une autre – ce que nous avons tendance à faire, j’en ai peur. Par exemple, un article important de Ramakrishna Rao et John Palmer, publié en 1987, dans la revue Behavioural and Brain Sciences, présentait l’effet différentiel – la tendance des individus à réussir différemment à des tests ESPPerception extrasensorielle ; connaissance d’un événement extérieur sans l’intervention des sens connus, ou parfois comportement répondant à cet événement. lorsque ceux-ci ont lieu dans des conditions différentes – comme l’une des trois approches principales de la recherche psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. susceptibles de démontrer un effet reproductible (Rao & Palmer, 1987). Mais où sont les recherches portant sur l’effet différentiel aujourd’hui? A mon avis, les jeunes parapsychologues n’auront même pas entendu parler de cet effet.
Certes, les études exploratoires sont importantes. Mais il sera difficile de fournir des preuves reproductibles du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. sans avoir une compréhension claire des conditions dont nous avons besoin pour qu’il se produise et sans poursuivre nos voies de recherches les plus prometteuses. Il n’est pas nécessaire que je vous dise qu’en terme de chiffres nous représentons un domaine particulièrement minoritaire par rapport aux autres disciplines. Sybo Schouten a évalué que l’ensemble des ressources humaines et financières consacrées à la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire., depuis 1882, équivalaient aux ressources de moins de deux mois de recherche en psychologie aux Etats-Unis (Schouten, 1993). De plus, nombreux sont ceux qui, parmi nous, disposent de peu de ressources pour mener leurs recherches. Cela rend d’autant plus important le fait de concentrer nos ressources limitées sur des questions et des méthodologies- clé en parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire..
Par ailleurs, certaines conséquences de l’existence du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. ne sont pas les bienvenues en science. Par exemple, les tentatives des expérimentateurs de se retirer entièrement du système qu’ils étudient semblent vouées à l’échec. En chimie et en physique, on ne prend pas en compte le fait que l’expérimentateur qui effectue les mesures puisse les affecter. La psychologie a recherché une respectabilité scientifique en suivant le même type de méthodes expérimentales que les sciences dures – en essayant de mesurer et d’observer les échantillons étudiés. Mais les psychologues ont découvert qu’il n’est pas si simple de le faire quand leurs « échantillons » sont des êtres humains. Même sans les difficultés soulevées par le psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi., les différents éléments d’un même système expérimental peuvent déjà se chevaucher jusqu’à un certain point dans les études psychologiques, comme l’ont démontré les travaux de Rosenthal sur l’effet expérimentateurDécouverte montrant que différents expérimentateurs, dans les mêmes conditions, peuvent obtenir des effets largement divergents en fonction de leurs propres attentes ; en parapsychologie cet effet est attribué soit aux modes de relations, soit au psi. (Rosenthal, 1976) et l’effet Pygmalion. Les sujets des recherches de psychologie sont des êtres pensants. Ils pensent au rôle qu’ils jouent, à ce que l’expérimentateur attend d’eux et répondent consciemment ou inconsciemment aux signaux de l’expérimentateur et vice-versa.
C’est un domaine où la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. peut ouvrir de nouvelles voies à la psychologie. La parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. permet d’étendre nos connaissances des systèmes complexes impliquant des variables qui se chevauchent. Nous pouvons développer des stratégies pour aborder une telle complexité. Nous n’avons pas seulement affaire à des sujets humains, nous prenons aussi au sérieux la possibilité de l’existence du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi., ce qui conduit à briser les barrières entre les personnes impliquées dans le processus de recherche. Nous sommes aux prises avec le problème de l’effet expérimentateurDécouverte montrant que différents expérimentateurs, dans les mêmes conditions, peuvent obtenir des effets largement divergents en fonction de leurs propres attentes ; en parapsychologie cet effet est attribué soit aux modes de relations, soit au psi. et nous savons qu’un grand nombre de facteurs différents peuvent jouer un rôle dans les effets d’expérimentateur, et notamment un effet de nature psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi.. Nous pouvons suggérer des manières de diminuer l’influence de l’expérimentateur dans nos recherches, en demandant par exemple à une personne non impliquée dans la recherche d’effectuer la randomisation de la cibleDans lESP, lobjet ou lévénement que le récepteur cherche à deviner (cartes-cible, image-cible, sites-cible) ; dans la PK, lobjet, le processus ou le système que le sujet cherche à influencer (système-cible : souris, GNA, dés, etc.). ou en laissant le sujet de l’expérience lancer le logiciel pour démarrer un essai (Stanford, 1981).
Nous pouvons aussi montrer la voie en prenant en compte l’expérimentateur – comme cela a déjà été fait dans une certaine mesure. Il n’est pas inhabituel dans la partie méthodologique des études parapsychologiques d’inclure une description des expérimentateurs – par exemple, leur âge, leur sexe et leurs croyances au psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi.. Cela pourrait à l’avenir être étendu à d’autres paramètres concernant la personnalité des expérimentateurs ou à n’importe quels autres facteurs interagissant de manière importante avec le système expérimental. C’est de ce type de pratique que la psychologie, dans son ensemble, pourrait tirer bénéfice dans le futur.
Cependant, nous ne devrions pas laisser notre « envie de faire science » (Watt, 1996) nous aveugler sur la possibilité que les méthodes classiques pourraient ne pas être les mieux adaptées pour les recherches psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi.. Ce serait la moindre des choses que les méthodes classiques soient complétées par des techniques reconnaissant le rôle de l’expérimentateur et la nature réflexive de la recherche, en particulier avec des sujets humains. Par exemple, Rhea White (White, 1997a, 1997b), Marilyn Schlitz (Locke & Schlitz, 1983 ; Schlitz, 1987) et William Braud (Braud & Anderson, 1998) reconnaissent les limites de l’utilisation de la méthode expérimentale traditionnelle dans l’étude du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. et des expériences exceptionnelles. Certaines de ces techniques complémentaires, comme l’étude de la narration et du discours, les approches trans-personnelles et ethnographiques, pourraient être des moyens de développer une compréhension plus profonde des phénomènes et des expériences abordés par les parapsychologues. Ils pourraient ainsi avoir dans l’avenir le rôle de rappeler aux psychologues les limites de leurs méthodes de recherche et de suggérer des stratégies aidant à surmonter ces limites. Ces méthodes ne sont pas inconnues de la psychologie, bien sûr, mais la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. pourrait fournir des exemples féconds et instructifs pour la psychologie. Les difficultés rencontrées par la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. ressemblent, dans une certaine mesure, à ceux de la psychologie, mais elles sont plus profondes et demandent donc des solutions méthodologiques plus subtiles.
Les pères fondateurs de la recherche psychique ont eu une influence sur le développement de concepts en psychologie. Mais l’apport de la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. va au-delà. De nombreux exemples nous montrent comment l’objet propre de la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. – les interactions ou les échanges d’information « anormaux » – a rendu nécessaires puis a provoqué des avancées méthodologiques. Ces progrès méthodologiques se sont ensuite répandus de la périphérie vers le centre. C’est cet aspect que je souhaite à présent aborder.
Bien que les recherche en aveugle aient d’abord été utilisées pour tester les faits rapportés par les adeptes des théories de Mesmer, à la fin du 18ème siècle (Kaptchuk, 1998), leur utilisation ne s’est pas répandue à l’ensemble de la science académique de cette époque. Des historiens tels que Ian Hacking et Ted Kaptchuk affirment qu’en réalité, les origines de la méthodologie en aveugle en psychologie remontent aux recherches psychiques (Hacking, 1998 ; Kaptchuk, 1998). Dès 1884, Charles Richet menait des expériences de divination avec des cartes. Il utilisait un écran pour séparer le sujet (qui essayait de deviner la carte regardée) d’une autre personne qui essayait de la lui communiquer télépathiquement.
Bien que l’on attribue généralement à Charles Peirce et à Joseph Jastrow l’introduction des méthodes en aveugle en psychologie, dans leurs expériences pionnières de psychophysique, il existe en fait un lien plus précoce avec la recherche psychique. En tant que membres fondateurs de l’American Society for Psychical Research, Peirce et Jastrow étaient au courant de l’utilisation des méthodes en aveugle de Charles Richet pour la divination de cartes, ce qui précède leur propre utilisation des méthodes en aveugle de quelques années. Ainsi, on a pu montrer que l’introduction des méthodes en aveugle en psychologie remonte aux efforts dépensés pour tester les phénomènes de transmission de pensée et a abouti aux méthodes de quantification exacte mises au point par la psychophysique. (Hacking, 1988 ; Kaptchuk, 1998).
En outre, les parapsychologues ont toujours été confrontés à un problème particulier : il n’y a, jusqu’à présent, aucun processus physique connu capable d’expliquer de telles capacités. Ce serait exagéré de dire qu’il n’existe pas de théories – il y a beaucoup de théories du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. (cf. Stokes, 1987). Cependant, aucune théorie n’a été largement admise par les parapsychologues et beaucoup mènent leurs recherches sans référence explicite à un quelconque cadre théorique. Ce contexte théorique, plutôt pauvre, a forcé dès le début les parapsychologues à aborder ces questions selon une approche principalement empirique, par exemple : une personne peut-elle deviner correctement ce que représente une carte cachée, plus souvent que ne le voudrait le simple effet du hasard ?
Des historiens ont affirmé que l’utilisation de la randomisation au niveau expérimental remonte aux premières expériences de divination avec des cartes mises au point par la SPRLa Society for Psychical Research (SPR) est une société anglaise fondée en 1882 par des universitaires de l'élite intellectuelle de Cambridge et d'autres facultés de Grande-Bretagne, ayant pour but l'étude rationnelle des phénomènes psi et en particulier des apparitions. La SPR existe encore et a suscité la création d'organismes similaires dans d'autres pays (ex: American Society for Psychical Research aux Etats-Unis - ASPR). (Hacking, 1988 ; Kaptchuk, 1998). Richet suggéra que si les aptitudes psychiques étaient faiblement présentes chez tout le monde, alors des personnes testées sur de longues séries de cartes, tirées aléatoirement, obtiendraient un plus grand nombre de réussites que le hasard ne le permet, révélant ainsi des capacités psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi.. La modélisation des probabilités était utilisée en psychophysique à cette époque mais pas à des fins d’inférences de tirage. Le travail de Richet était la première application de la randomisation.
Mais il a fallu attendre les années trente, avec le travail de Fisher, pour que la randomisation et l’inférence statistique soient adoptées par les psychologues dans leur ensemble. On apprend habituellement aux étudiants de psychologie que Fisher a développé sa méthode de randomisation et d’inférence statistique à partir de son travail sur les essais dans des champs agricoles. Cependant, une décennie avant sa remarquable publication sur la conception de ces expériences, Fisher a publié des méthodes pour aborder le problème de l’inférence statistique dans la divination de cartes (Fisher, 1924). Fisher était parfaitement au courant des questions qui intéressaient les parapsychologues et aida à développer des méthodes pour aborder ces questions. Il est clair que l’émergence de la randomisation et de l’inférence statistique ont été en partie stimulées par les défis que devaient relever les parapsychologues.
Mes exemples, jusqu’ici, proviennent des premiers jours de la psychologie et de la recherche psychique. Cependant, le fait que les parapsychologues semblent avoir affaire à un effet difficile à reproduire a également stimulé certaines avancées méthodologiques plus récentes. Je pense qu’il est juste de dire que les parapsychologues étaient en avance par rapport aux psychologues lorsqu’ils ont commencé à utiliser les méta-analyses pour évaluer les résultats d’un ensemble d’études. En essayant d’évaluer la reproductibilitéPossibilité de reproduire des résultats identiques ou similaires dans des expérimentations de même type. de leurs résultats, les parapsychologues se sont vite rendu compte des limites de la valeur p et ils ont compris l’utilité d’indicateurs de taille d’effet uniformes pour comparer statistiquement plusieurs recherches. Dès 1986, Robert Rosenthal, dans ses commentaires sur le débat autour du GanzfeldLe Ganzfeld (terme allemand qui signifie "champ sensoriel uniforme") est un protocole dinduction détat hypnagogique pour les expériences de télépathie. Le Ganzfeld est le protocole le plus utilisé actuellement en parapsychologie expérimentale. Il a été tout d'abord développé par Charles Honorton dans les années 1970., a souligné que la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. a rendu service à la science en général en soulevant des questions importantes sur la méta-analyseAnalyse statistique prenant en compte de nombreuses expérimentations dun même type. et la nature de la reproductibilitéPossibilité de reproduire des résultats identiques ou similaires dans des expérimentations de même type. (Rosenthal, 1986).
La méta-analyseAnalyse statistique prenant en compte de nombreuses expérimentations dun même type. n’est pas la panacée et la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. fournit un excellent entraînement aux méta-analyses. Le fait que différents analystes, travaillant sur le même corps d’études, peuvent aboutir à des conclusions opposées suggère des améliorations à apporter aux méta-analyses, l’utilisation, par exemple, de plusieurs codeurs indépendants et aveugles (Steinkamp, 1998). Aussi, il est clair que dans un domaine restreint comme la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire., il est impossible de rendre les critères de codage de la méta-analyseAnalyse statistique prenant en compte de nombreuses expérimentations dun même type. indépendants des résultats des études.
Si nous poursuivons notre manière de faire actuelle, nous n’en finirons pas avec les discussions interminables sur les résultats des méta-analyses en parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire.. Les critères d’inclusion et de codage doivent être définis avant de réaliser les études (Akers, 1985 ; Kennedy, 2004 ; Milton 1999) plutôt qu’après coup, comme c’est le cas actuellement. La proposition de défi aux pro-psi et aux sceptiques de Jim Kennedy, publiée dans le dernier Journal of Parapsychology, met en exergue ce problème et suggère une solution (Kennedy, 2004). En s’inspirant de ses expériences dans le domaine pharmaceutique, Kennedy recommande que les études proposées soient reconnues et planifiées à l’avance. Un comité de parapsychologues expérimentés, de sceptiques modérés et un statisticien pourraient examiner et commenter les protocoles proposés afin que les questions méthodologiques soient traitées avant que les données ne soient collectées. Les études exploratoires continueraient, bien entendu, mais seraient définies comme telles avant que les résultats ne soient connus et seraient exclues à l’avance les méta-analyses orientées vers la preuve du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi..
Bien que la proposition de Kennedy soit la plus récente de ce type, ce n’est pas la première. Dans le « communiqué commun » sur les recherches autour du GanzfeldLe Ganzfeld (terme allemand qui signifie "champ sensoriel uniforme") est un protocole dinduction détat hypnagogique pour les expériences de télépathie. Le Ganzfeld est le protocole le plus utilisé actuellement en parapsychologie expérimentale. Il a été tout d'abord développé par Charles Honorton dans les années 1970., que Ray Hyman et Charles HonortonCharles Honorton s'est intéressé très tôt à la parapsychologie. Adolescent, il échangea avec Joseph Rhine, et étudiant, il passa ses mois d'été au Laboratoire de Parapsychologie d’université de Duke en Caroline du Nord. Charles Honorton collabora avec Stanley Krippner et Montague Ullman au Maimonides Medical Center (Brooklyn, New York) lors des expériences de Rêve télépathique. Devenu directeur de la division de parapsychologie au Maimonides, il fonda en 1979 le Psychophysical Research Laboratories (PRL) à Princeton dans le New Jersey. Il est décédé en 1992 laissant derrière lui un nombre important de publications de parapsychologie, sa principale contribution en parapsychologie étant le développement du protocole Ganzfeld. ont publié, il y a presque 20 ans déjà (Hyman & Honorton, 1986), ils déclaraient : « de nombreux problèmes que nous avons rencontrés dans l’évaluation des expériences de GanzfeldLe Ganzfeld (terme allemand qui signifie "champ sensoriel uniforme") est un protocole dinduction détat hypnagogique pour les expériences de télépathie. Le Ganzfeld est le protocole le plus utilisé actuellement en parapsychologie expérimentale. Il a été tout d'abord développé par Charles Honorton dans les années 1970. pourraient être évités dans les futures expériences si les personnes chargées de l’évaluation pouvaient être sûres qu’elles prennent en compte le corpus complet des études concernées et si elles pouvaient s’assurer de la validité interne de ces études. Dans l’idéal, le meilleur moyen d’y parvenir serait de mettre en place des séries de reproductions d’expérience systématiques sous les auspices d’un organisme neutre comme la National Science Foundation ». (Hyman & Honorton, 1986, p. 363). Les auteurs continuent en faisant l’ébauche d’un système impliquant les parapsychologues et les critiques bien informés, exactement comme l’a suggéré Kennedy.
Des problèmes similaires sont susceptibles d’être rencontrés en psychologie dès lors qu’il est question d’effets faibles, douteux ou controversés. Les problèmes de reproductibilitéPossibilité de reproduire des résultats identiques ou similaires dans des expérimentations de même type. auxquels les parapsychologues font face et les stratégies que nous avons développées pour les surmonter pourraient aussi aider la psychologie traditionnelle.
La parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. a aussi beaucoup à offrir à la psychologie dans l’étude de la fraude et de l’illusion, comme le pense Irwin Child (1984). Bob Morris a compris qu’il était important d’améliorer nos connaissances dans ce domaine. Il lui arrivait assez souvent pendant ses exposés de se focaliser si longtemps sur « ce qui n’est pas du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. mais y ressemble » qu’il n’avait plus le temps d’en venir au « psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. véritable ». Certaines personnes pensent que si Morris a pu installer la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. dans les universités britanniques, c’est, pour une part, parce qu’il avait une conscience très claire des biaisPrésence de patterns ou de défauts particuliers pouvant introduire une modification arbitraire des résultats et faussant ainsi leur validité (ex : un dé non équilibré ayant tendance à faire sortir souvent le même chiffre). et des pièges en recherche comportementale aussi bien qu’en parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. (Alvarado, 2003b).
Depuis mon point de vue sur la « ligne de front », je constate que les universitaires britanniques passent la majeure partie de leur temps à obtenir le crédit du Research Assessment Exercice (RAE). Il s’agit d’un système qui juge de la qualité des recherches menées par une équipe universitaire, principalement basé sur le statut international des revues dans lesquels elle publie. Plus la note est élevée, plus le département est financé par le gouvernement. Chaque membre du personnel est évalué sur ses quatre « meilleures » publications. Ainsi, le rôle joué par les chercheurs de l’Université Koestler dans le dernier RAE, qui date de 2001, nous fournit un indicateur de l’apport de la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. à l’université. 20 membres du département de psychologie ont été « reçus » dans le RAE en 2001. Quatre d’entre eux – c’est-à-dire 20 % de la totalité des psychologues – étaient des parapsychologues – moi-même, Fiona Steinkamp, Paul Stevens et Bob Morris. La note RAE que notre département a obtenue a considérablement augmentée, de 3 à 5 (5 est la meilleure note). Je crois que c’était l’une des plus belles réussites de Bob Morris en tant que Professeur à l’Université Koestler – cela a démontré la véritable intégration de la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. à la vie académique de l’université et ce fut une contribution vraiment positive à la position nationale et internationale du département. Beaucoup de nos publications RAE portaient sur la recherche psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. et sont parues dans des revues spécialisées comme le Journal of Parapsychology. Si nous ne nous soumettons pas à cette évaluation, qui, comme le RAE, fait partie des procédures bureaucratiques de l’université, évaluation dont certains se réjouissent mais que d’autres subissent, nous ne pouvons pas attendre de l’ensemble des scientifiques qu’ils consultent nos recherches dans les revues de parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. spécialisées. Nous ne devons donc pas nous plaindre si nous avons le sentiment que nos recherches sont ignorées. Nous devons continuer à alimenter nos revues en rapports de recherche techniques, mais nous devrons aussi nous efforcer de présenter notre travail dans des publications plus traditionnelles. Il y a plusieurs exemples, particulièrement des approches méta-analytiques du psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. qui ont pu à être publiées dans certains des meilleures revues de psychologie (Bem & Honorton, 1994 : Bösch, Steinkamp & Boller, admis pour publication ; Milton & Wiseman, 1999 ; Schmidt, Schneider, Utts & Walach, 2004).
En publiant nos travaux dans des revues scientifiques de haut niveau, nous accréditerons la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. dans le monde académique, et en portant ainsi nos recherches à la connaissance de la science officielle, nous montrerons à un large public leur qualité méthodologique et leur pertinence. Si nous pouvons nous battre dans la cour des « grands », nous serons remarqués et pris au sérieux.
Les parapsychologues peuvent être fiers de la qualité méthodologique de leur recherche. Nous sommes conscients qu’il nous faut apporter des preuves convaincantes pour soutenir les affirmations extraordinaires que nous faisons, et nous faisons de notre mieux pour contrôler les artefacts de nos recherches. Moi qui me trouve sur la « ligne de front », je sais que c’est une démarche très appréciée par mes pairs psychologues. Je crois que la qualité de la méthodologie des parapsychologues est aussi bonne, et souvent meilleure, que celle des psychologues. Les étudiants en psychologie qui suivent les cours de parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. à Edimbourg m’ont souvent fait remarquer qu’ils ont appris énormément sur la méthodologie scientifique dans ces cours.
Pour résumer, j’ai soutenu dans cet exposé que la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. a contribué dans le passé à la psychologie, qu’elle continue et qu’elle continuera de la faire. Moi qui suis engagée sur « ligne de front », je me sens respectée par mes collègues psychologues et fière des précédents succès de la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. et de ses développements futurs.
Dans le passé, nos précurseurs ont aidé la psychologie à aborder certains concepts difficiles, tels que l’inconscient. Nous avons vu comment les développements statistiques de randomisation et l’utilisation de tests de probabilité ont été améliorés par les défis auxquels étaient confrontés les premiers parapsychologues. Les méthodes en aveugle sont nées des efforts que l’on a dépensés pour éliminer les artefacts et les fuites sensorielles potentielles ; elles ont eu pour point de départ les réponses que l’on a données à ces défis.
Aujourd’hui, nous étudions des sujets intéressants pour les psychologues comme les expériences « anormales », l’effet expérimentateurDécouverte montrant que différents expérimentateurs, dans les mêmes conditions, peuvent obtenir des effets largement divergents en fonction de leurs propres attentes ; en parapsychologie cet effet est attribué soit aux modes de relations, soit au psi. et la psychologie de la fraude et de l’illusion. La littérature parapsychologique expérimentale fournit aussi un bon entraînement aux outils statistiques comme la méta-analyseAnalyse statistique prenant en compte de nombreuses expérimentations dun même type. et peut susciter l’amélioration de tels outils. Le psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. lui-même a un impact évident sur la psychologie, et même au-delà, mais nous ne devons pas nous attendre à ce que d’autres universitaires partagent notre intérêt pour cet objet de recherche tant que nous ne pourrons pas leur démontrer, de façon convaincante, que nous nous avons obtenu un effet reproductible à volonté. Pour ce faire, nous devons être plus systématiques dans notre approche et ne pas passer d’une méthodologie à une autre.
Dans le futur, j’espère que nous serons plus visibles au sein des courants de pensée dominants. Mais nous n’y parviendrons pas avec une organisation qui reste sur la défensive. Nous devons au contraire être conscients des forces et des atouts de notre discipline. Nous pouvons souligner les nombreuses contributions que la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. a apportées historiquement, qu’elle apporte actuellement et qu’elle peut apporter dans le futur. En publiant dans de grandes revues, nous pouvons démontrer à nos pairs les plus sceptiques la qualité de notre méthodologie et l’importance pratique et théorique de notre thème de recherche.
Nous avons la chance que notre domaine inspire et attire de jeunes chercheurs. Nous devons faire de notre mieux pour les soutenir et les encourager d’une manière responsable. Nous sommes une communauté restreinte s’attaquant à une lourde tâche. C’est en étant rigoureux et systématiques dans nos efforts professionnels, dans nos échanges avec les médias et les autres scientifiques, que nous enregistrerons des progrès.
Références :
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Goulding, A. (2004). Schizotypy models in relation to subjective health and paranormalLe champ des phénomènes susceptibles de relever de la paranormalité est plus ou moins étendu suivant l'idée même que l'on se fait de ce qui est censé être normal ou pas. Une fois éliminé ce qui relève de l' « anormal » et qui renverrait plutôt au dérèglement, voire au pathologique, il reste un domaine assez vaste de phénomènes ou d'expériences étranges, difficilement explicables, qualifiés bien souvent de paranormaux. Les limites de ce corpus de phénomènes sont destinées à être floues puisqu'elles dépendent étroitement de l'idée qu'à une époque et dans une culture données on se fait du «normal », de l'« explicable» et du «possible ». Prenons un premier exemple, bien connu des historiens des sciences. On a longtemps considéré que les météorites n'existaient pas, puisque des «pierres ne pouvaient pas tomber du ciel ». Pourtant de nombreux témoignages rendaient compte de leur existence, avant que la science classique ne les reconnaisse. Ces « pierres » semblent paranormales pour qui ne dispose pas des concepts adéquats permettant de les accepter en tant qu'objets «dignes de science ». Un deuxième exemple aidera à comprendre le relativisme indispensable dès que l'on tente d'appréhender culturellement la paranormalité. Dans les sociétés traditionnelles africaines, il est très classique de considérer qu'à l'aide de pratiques sorcières un sort ait pu être jeté, faisant ainsi une ou plusieurs victimes. L'idée de l'influence occulte à distance ne pose alors pas problème et fait partie des faits possibles, repérés comme causes envisageables du mal et du malheur. L'action sorcière est donc exclue d'une logique paranormale stricto sensu puisque complètement intégrée dans les croyances populaires. Il est d'ailleurs intéressant de noter que, pour bon nombre de nos contemporains vivant en Europe occidentale, cette conviction est encore très présente. Une fois posé ce nécessaire relativisme, il semble que l'on puisse dégager à notre époque quatre manières dominantes d'aborder le concept de paranormal: « sceptique », «fourre-tout », «parapsychologique» et « holistique ». Pour les sceptiques, le paranormal n'existe pas en tant que tel. Il renvoie à d'autres catégories. Le paranormal n'est qu'apparent. Il peut s'agir en fait d'illusions, de trucages consciemment organisés ou de perceptions inconscientes dont d'éventuels témoins ont été victimes en toute bonne foi. Dans cette optique, des faits inexpliqués peuvent bien être reconnus, surtout s'ils sont reproductibles, mais ils doivent trouver leur place au sein d'interrogations portées logiquement par la science. Les tenants de cette manière d'envisager les choses sont souvent qualifiés de «scientistes», tant ils semblent attachés à une vision du réel correspondant exclusivement aux données les plus classiques et reconnues de la science. Leurs références privilégiées se trouvent du côté d'une épistémologie se définissant comme «cartésienne» ou «rationaliste ». Ce qui n'est pas sans poser question. En effet, en choisissant de délimiter d'une façon plus ou moins arbitraire des objets d'étude considérés comme rationnels et d'autres qui, ne l'étant pas, ne méritent pas que l'on s'y attarde, il n'est pas dit que l'on choisisse le camp de la raison. Le risque encouru est de se débarrasser d'un certain nombre de phénomènes gênants au prix d'une amputation d'un réel que l'on peut supposer toujours plus complexe que l'idée que l'on peut s'en faire. En France, Henri Broch est sans doute le représentant le plus connu de ce courant de pensée s'appuyant sur la « zététique », se voulant « science du doute ». À l'apparent opposé de l'approche précédente, le paranormal est parfois envisagé comme un gigantesque fourre-tout, où tout «mystère» est traité sur un pied d'égalité et dans une logique du « tout existe et tout est ton », sans réflexion épistémolologique sur le niveau de réalité susceptibles d'être mis en jeu suivant les «faits » invoqués. Se côtoient, pêle-mêle, les phénomènes dits paranormaux étudiés par les parapsychologues, la cryptozoologie (étude des animaux rares et mystérieux), l'ufologie et, d'une façon plus large, tout phénomène réputé extraordinaire, inexplicable ou mystérieux: triangle des Bermudes, archéologie sacrée, civilisations disparues, ésotérisme, occultisme, sociétés secrètes, etc. Dans ce cadre, où dominent l'amalgame et l'hétérogénéité, les phénomènes étudiés sont accueillis au milieu d'un ensemble baroque qui pèche indiscutablement par son manque d'unité, du moins vu sous un épistémologique. En revanche, en terme sociologique on pourrrait reconnaître une certaine pertinence de recoupement. En effet, le même statut parascientifique réservé à l'ensemble des phénomènes concernés (puisque dans l'optique scientiste évoquée précédemment « rien n'existe et rien n'est bon »). De plus, des travaux sociologiques ont bien montré la proximité des représentations et croyances que l'adhésion à plusieurs de ces phénomènes implique. Très souvent, le terme « paranormal» est employé de façon plus restrictive pour désigner les phénomènes dits paranormaux étudiés par les parapsychologues, regroupant essentiellement les phénomènes de perception extrasensorielle (ESP : télépathie, clairvoyance, précognition) et les phénomènes de type physique (psychokinèse). L'approche parapsychologique tente d'établir des liens entre les expériences réalisées en laboratoire ayant permis d'asseoir les catégories précédentes et un certain nombre de phénomènes du «paranormal spontané ». La question pertinente pour les chercheurs en parapsychologie consiste à se demander si, devant des faits ou des témoignages non ordinaires, on ne se trouve pas en présence de phénomènes paranormaux observés in vivo. La lévitation n'est-elle pas pas à rattacher à une forme particulière de macropsychokinèse ? Dans la pratique des voyants peut-on repérer des compétences paranormales correspondant à des phénomènes de type ESP? Les parapsychologues restent ouverts mais prudents devant des faits s'éloignant de leurs objets d'études et des interprétations se détachant trop d'une pensée authentiquement rationnelle ce qui les différencie des approches différentes. La dernière manière d'envisager le paranormal peut être considérée comme une variante de la précédente mais s'en différenciant suffisamment pour en être démarquée. Reconnaissant les mêmes phénomènes que les parapsychologues « classiques » mais préocuppés par une théorisation globale et donc à prétention holistique, à défaut d'être définitive, certains chercheurs s'éloignent de l'expérimentation de laboratoire et de la question de la preuve. Ils considèrent cette dernière comme définitivement acquise ou pensent qu'elle n'est pas pertinente épistémologiquement. Ils se tournent alors préférentiellement vers les données tirées de l'expérience subjective pour tenter diverses synthèses à coloration psychologique, philosophique, voire religieuse, suivant les auteurs. Ainsi Philippe Wallon tente de théoriser à travers le concept des «niveaux du mental », un élargissement de l'inconscient associée à des éléments : la philosophie orientale. François Favre privilégie quant à lui le concept d'« intentionnalité» comme moteur de l'émergence du paranormal. D'autres auteurs, à la sensibilité proche du mouvement New Age, n'hésitent pas à associer d'une façon syncrétique plus ou moins rigoureuse des considérations scientifiques (la physique quantique est très souvent convoquée pour la circonstance), philosophiques et spirituelles intégrant des éléments paranormaux. Pour terminer, il paraît utile de tenter de rapprocher le paranormal, concept complexe et polysémique, de certaines catégories théologiques. Le paranormal est trop souvent associé au sumaturel, comme il peut l'être au contraire au diabolique. C'est sans doute à la méconnaissance des travaux parapsychologiques, tout autant dans les milieux ethnologiques, psychanalytiques que théologiques, que l'on doit ce type de confusions et d'amalgames, parfois lourds de fâcheuses conséquences (notamment dans le cadre de certaines prises en charge thérapeutiques, d'accompagnements spirituels ou de pratiques d'exorcismes). Ne serait-il pas plus judicieux de considérer les phénomènes dits paranormaux comme relevant d'un « naturel non ordinaire », voire de la catégorie du «préternaturel»? Il n'est pas question de clore ici un débat qui mérite mieux que la place académique limitée qui lui est aujourd'hui accordée. {Par Paul-Louis Rabeyron (extrait du dictionnaire des miracles et de l'extraordinaire chrétien, rédigé sous la direction de Patrick Sbalchiero, Fayard, 2000)} beliefs and experiences. Personality and Individual Differences, 37, pp. 157-167.
Goulding A. (2005). Healthy schizotypy in a population of paranormalLe champ des phénomènes susceptibles de relever de la paranormalité est plus ou moins étendu suivant l'idée même que l'on se fait de ce qui est censé être normal ou pas. Une fois éliminé ce qui relève de l' « anormal » et qui renverrait plutôt au dérèglement, voire au pathologique, il reste un domaine assez vaste de phénomènes ou d'expériences étranges, difficilement explicables, qualifiés bien souvent de paranormaux. Les limites de ce corpus de phénomènes sont destinées à être floues puisqu'elles dépendent étroitement de l'idée qu'à une époque et dans une culture données on se fait du «normal », de l'« explicable» et du «possible ». Prenons un premier exemple, bien connu des historiens des sciences. On a longtemps considéré que les météorites n'existaient pas, puisque des «pierres ne pouvaient pas tomber du ciel ». Pourtant de nombreux témoignages rendaient compte de leur existence, avant que la science classique ne les reconnaisse. Ces « pierres » semblent paranormales pour qui ne dispose pas des concepts adéquats permettant de les accepter en tant qu'objets «dignes de science ». Un deuxième exemple aidera à comprendre le relativisme indispensable dès que l'on tente d'appréhender culturellement la paranormalité. Dans les sociétés traditionnelles africaines, il est très classique de considérer qu'à l'aide de pratiques sorcières un sort ait pu être jeté, faisant ainsi une ou plusieurs victimes. L'idée de l'influence occulte à distance ne pose alors pas problème et fait partie des faits possibles, repérés comme causes envisageables du mal et du malheur. L'action sorcière est donc exclue d'une logique paranormale stricto sensu puisque complètement intégrée dans les croyances populaires. Il est d'ailleurs intéressant de noter que, pour bon nombre de nos contemporains vivant en Europe occidentale, cette conviction est encore très présente. Une fois posé ce nécessaire relativisme, il semble que l'on puisse dégager à notre époque quatre manières dominantes d'aborder le concept de paranormal: « sceptique », «fourre-tout », «parapsychologique» et « holistique ». Pour les sceptiques, le paranormal n'existe pas en tant que tel. Il renvoie à d'autres catégories. Le paranormal n'est qu'apparent. Il peut s'agir en fait d'illusions, de trucages consciemment organisés ou de perceptions inconscientes dont d'éventuels témoins ont été victimes en toute bonne foi. Dans cette optique, des faits inexpliqués peuvent bien être reconnus, surtout s'ils sont reproductibles, mais ils doivent trouver leur place au sein d'interrogations portées logiquement par la science. Les tenants de cette manière d'envisager les choses sont souvent qualifiés de «scientistes», tant ils semblent attachés à une vision du réel correspondant exclusivement aux données les plus classiques et reconnues de la science. Leurs références privilégiées se trouvent du côté d'une épistémologie se définissant comme «cartésienne» ou «rationaliste ». Ce qui n'est pas sans poser question. En effet, en choisissant de délimiter d'une façon plus ou moins arbitraire des objets d'étude considérés comme rationnels et d'autres qui, ne l'étant pas, ne méritent pas que l'on s'y attarde, il n'est pas dit que l'on choisisse le camp de la raison. Le risque encouru est de se débarrasser d'un certain nombre de phénomènes gênants au prix d'une amputation d'un réel que l'on peut supposer toujours plus complexe que l'idée que l'on peut s'en faire. En France, Henri Broch est sans doute le représentant le plus connu de ce courant de pensée s'appuyant sur la « zététique », se voulant « science du doute ». À l'apparent opposé de l'approche précédente, le paranormal est parfois envisagé comme un gigantesque fourre-tout, où tout «mystère» est traité sur un pied d'égalité et dans une logique du « tout existe et tout est ton », sans réflexion épistémolologique sur le niveau de réalité susceptibles d'être mis en jeu suivant les «faits » invoqués. Se côtoient, pêle-mêle, les phénomènes dits paranormaux étudiés par les parapsychologues, la cryptozoologie (étude des animaux rares et mystérieux), l'ufologie et, d'une façon plus large, tout phénomène réputé extraordinaire, inexplicable ou mystérieux: triangle des Bermudes, archéologie sacrée, civilisations disparues, ésotérisme, occultisme, sociétés secrètes, etc. Dans ce cadre, où dominent l'amalgame et l'hétérogénéité, les phénomènes étudiés sont accueillis au milieu d'un ensemble baroque qui pèche indiscutablement par son manque d'unité, du moins vu sous un épistémologique. En revanche, en terme sociologique on pourrrait reconnaître une certaine pertinence de recoupement. En effet, le même statut parascientifique réservé à l'ensemble des phénomènes concernés (puisque dans l'optique scientiste évoquée précédemment « rien n'existe et rien n'est bon »). De plus, des travaux sociologiques ont bien montré la proximité des représentations et croyances que l'adhésion à plusieurs de ces phénomènes implique. Très souvent, le terme « paranormal» est employé de façon plus restrictive pour désigner les phénomènes dits paranormaux étudiés par les parapsychologues, regroupant essentiellement les phénomènes de perception extrasensorielle (ESP : télépathie, clairvoyance, précognition) et les phénomènes de type physique (psychokinèse). L'approche parapsychologique tente d'établir des liens entre les expériences réalisées en laboratoire ayant permis d'asseoir les catégories précédentes et un certain nombre de phénomènes du «paranormal spontané ». La question pertinente pour les chercheurs en parapsychologie consiste à se demander si, devant des faits ou des témoignages non ordinaires, on ne se trouve pas en présence de phénomènes paranormaux observés in vivo. La lévitation n'est-elle pas pas à rattacher à une forme particulière de macropsychokinèse ? Dans la pratique des voyants peut-on repérer des compétences paranormales correspondant à des phénomènes de type ESP? Les parapsychologues restent ouverts mais prudents devant des faits s'éloignant de leurs objets d'études et des interprétations se détachant trop d'une pensée authentiquement rationnelle ce qui les différencie des approches différentes. La dernière manière d'envisager le paranormal peut être considérée comme une variante de la précédente mais s'en différenciant suffisamment pour en être démarquée. Reconnaissant les mêmes phénomènes que les parapsychologues « classiques » mais préocuppés par une théorisation globale et donc à prétention holistique, à défaut d'être définitive, certains chercheurs s'éloignent de l'expérimentation de laboratoire et de la question de la preuve. Ils considèrent cette dernière comme définitivement acquise ou pensent qu'elle n'est pas pertinente épistémologiquement. Ils se tournent alors préférentiellement vers les données tirées de l'expérience subjective pour tenter diverses synthèses à coloration psychologique, philosophique, voire religieuse, suivant les auteurs. Ainsi Philippe Wallon tente de théoriser à travers le concept des «niveaux du mental », un élargissement de l'inconscient associée à des éléments : la philosophie orientale. François Favre privilégie quant à lui le concept d'« intentionnalité» comme moteur de l'émergence du paranormal. D'autres auteurs, à la sensibilité proche du mouvement New Age, n'hésitent pas à associer d'une façon syncrétique plus ou moins rigoureuse des considérations scientifiques (la physique quantique est très souvent convoquée pour la circonstance), philosophiques et spirituelles intégrant des éléments paranormaux. Pour terminer, il paraît utile de tenter de rapprocher le paranormal, concept complexe et polysémique, de certaines catégories théologiques. Le paranormal est trop souvent associé au sumaturel, comme il peut l'être au contraire au diabolique. C'est sans doute à la méconnaissance des travaux parapsychologiques, tout autant dans les milieux ethnologiques, psychanalytiques que théologiques, que l'on doit ce type de confusions et d'amalgames, parfois lourds de fâcheuses conséquences (notamment dans le cadre de certaines prises en charge thérapeutiques, d'accompagnements spirituels ou de pratiques d'exorcismes). Ne serait-il pas plus judicieux de considérer les phénomènes dits paranormaux comme relevant d'un « naturel non ordinaire », voire de la catégorie du «préternaturel»? Il n'est pas question de clore ici un débat qui mérite mieux que la place académique limitée qui lui est aujourd'hui accordée. {Par Paul-Louis Rabeyron (extrait du dictionnaire des miracles et de l'extraordinaire chrétien, rédigé sous la direction de Patrick Sbalchiero, Fayard, 2000)} believers and experients. Personality and Individual Differences, 38 , 1069-1083.
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