Présentation :
Comme en son temps le magnétisme puis ensuite les découvertes scientifiques qui se succédèrent à vitesse grandissante, les rayons X, les ondes électromagnétiques, etc., la physique quantique ouvre à de nouvelles voies explicatives des phénomènes exceptionnels du Psi…
Mais, hélas, à nouveau ses théories profondément complexes sont manipulées souvent à tort et à travers par des gens qui ne connaissent de l’une, la théorie quantique, que quelques articles de vulgarisation, et de l’autre, le PsiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. et tout ce qu’il implique, dont la conscience, que peu de choses également…
C’est pourquoi nous avons tenu à inviter un spécialiste de ces deux branches dont le riche mais très abrégé Curriculum vitae plus bas vous convaincra certainement de la qualité de son intervention.
La conférence :
La physique quantique peut-elle contribuer à expliquer le mystère de la conscience ?
En effet, la compréhension du phénomène de la conscience se heurte, depuis de nombreuses années à deux difficultés majeures :
-d’une part, comment rendre compte du fait que plusieurs régions du cerveau, pourtant éloignées les unes des autres, parviennent, apparemment de manière inexplicable, à se synchroniser pour aboutir à la construction de ce que l’on appelle des percepts conscients.
Nous montrerons que certains modèles, utilisant une propriété fondamentale de la théorie quantique des champs, peuvent contribuer à expliquer ce phénomène.
-d’autre part, et sur un plan plus conceptuel, comment rendre compte du fossé explicatif qui existe entre l’expérience subjective d’un sujet, à savoir ce qu’il peut ressentir en lui, d’une manière en quelque sorte privée, et les corrélats neurophysiologiques que la science peut décrire de manière objective, en observant son cerveau de l’extérieur.
Là encore, nous pourrons voir que certaines approches développées dans le cadre d’une théorie quantique généralisée peuvent permettre de surmonter ce fossé explicatif.
Membre du Laboratoire SPHERE, Histoire et Philosophie des sciences, Université Paris-Diderot, CNRS (UMR 7219), Professeur de physique à la Fondation Santé des étudiants de France, Habilité à diriger des recherches en Philosophie des sciences…
Ses sujets de recherche principaux sont : Philosophie de l’esprit. Corrélations psychophysiques et intrication généralisée. Application des concepts de complémentarité et d’intrication à la psychophysique. Modèles quantiques des phénomènes psychosomatiques. Théorie informationnelle du temps.
Parmi ses ouvrages citons :
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