Home
Conférence 4 de l’atelier des visions par Pascal Pique et Stéphane Besnard (17/05/25)

Conférence 4 de l’atelier des visions par Pascal Pique et Stéphane Besnard (17/05/25)

 

Atelier des visions n°4 

Stéphane Besnard
Initiation à la perception et au dessin médiumnique
Conférence-atelier performative
sur une proposition du Musée de l’Invisible

 

Pour ce 4e atelier des visions, le Musée de l’Invisible et l’Institut Métapsychique International invitent Stéphane Besnard qui vient de prendre sa retraite de policier municipal de la petite ville de Serres dans les Hautes-Alpes. Suite à la disparition de son fils âgé alors de 23 ans, il a développé des facultés extraordinaires de perception de phénomènes psi, associés à des accès visionnaires. Ce qui se traduit chez lui, par la réalisation de dessins automatiques dans l’obscurité, de photographie d’orbes et de présences, ainsi qu’une activité d’écrivain à travers l’écriture de six livres. Alors que Stéphane Besnard n’a aucune appétence, ni formation artistique ou littéraire, et qu’il est lui-même atteint d’une forme sévère de dyslexie. Après avoir présenté son parcours et les manifestations psi qu’il transmet, Stéphane Besnard proposera aux participants d’expérimenter la perception médiumnique par le dessin.

 

Cet atelier des visions se déroulera en deux temps :

– de 14H00 à 15 H, conférence-présentation du parcours « psi » de Stéphane Besnard

– de 15 H 30 à 18H00 atelier de pratique dessin et d’écriture médiumnique. En fonction des conditions, Stéphane Besnard réalisera des dessins inspirés en direct.

 

Matériel : cahier ou feuilles A 4 + stylos et crayons de couleur

Voir les informations pratiques sur l’AGENDA de l’IMI  

 

Témoignage d’un cheminement entre visible et invisible

« Je vous invite à découvrir, à travers cette conférence, un témoignage authentique de ce que je vis au quotidien. Mon parcours est marqué par des expériences qui m’ont permis de développer une perception différente du monde qui nous entoure.

Nous suivrons ensemble la chronologie des événements et des possibilités qui se sont offertes à moi, en explorant les ressentis et les perceptions qui m’accompagnent. Car ce n’est pas parce que l’on ne voit pas une chose qu’elle n’existe pas.

L’être humain ne perçoit et ne capte que 4% de la matière, tandis que 96% restent invisibles, constitués d’énergies et d’informations. A travers mes photographies, je parviens à capter une partie de ces 96 %, lorsque ces manifestations choisissent de se révéler.

J’aborderai également les concordances troublantes qui apparaissent parfois dans des extraits de films et qui se retrouvent également sur mes propres photos. Ces images sont spontanées et captent ce que d’autres ne perçoivent pas à l’œil nu : des manifestations subtiles, qu’elles soient privées, familiales ou encore liées à des lieux spécifiques. Depuis plusieurs années, je ne prends plus de photos « normales », car à chaque fois, des phénomènes se révèlent. J’ai ainsi constitué une archive de plus de 56 000 photos montrant différentes formes d’énergies, visibles à travers le prisme de l’appareil.

Au-delà des photos, j’ai aussi expérimenté l’écriture guidée, qui m’a permis de rédiger six volumes de 500 pages chacun, réalisés à la suite. Mon écriture et mon dessin ont suivi une évolution similaire : mes premiers tracés étaient de simples gribouillis, mais avec le temps, ils se sont transformés en dessins fluides, réalisés d’un seul trait.

Je présenterai une collection de ces dessins, dont certains ont été réalisés dans une pièce plongée dans le noir complet, toujours d’un seul trait. Avec le temps, j’ai compris que certains de ces dessins peuvent contenir des messages : ils peuvent être en lien avec le présent, mais aussi avec le futur. Selon la demande des personnes, il m’arrive de réaliser des dessins spécifiques qui les concernent directement. J’ai même eu l’occasion de dessiner des messages pour des médiums, en leur apportant des informations qui les guidaient dans leur propre pratique.
Enfin, je vous partagerai aussi les manifestations particulières qui se produisent dans mon jardin, et qui, étrangement, apparaissent dans d’autres lieux, dans d’autres régions, montrant ainsi une récurrence intrigante de certains phénomènes.
À travers cette conférence, mon but n’est pas de convaincre, mais de témoigner d’un vécu, d’ouvrir à la réflexion et d’échanger sur cette perception du monde qui m’accompagne depuis tant d’années. »

 

Stéphane Besnard

  

L’Atelier des visions est associé à un projet d’exposition intitulé « Dess(t)ins visionnaire » qui se tiendra au Centre d’art Polaris à Istres du 7 septembre au 15 novembre 2025 et à une recherche universitaire dans le cadre d’un doctorat à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne associé aux activités du Musée de l’Invisible.

 

Rappel : Présentation du cycle des conférences-ateliers performatives

« L’atelier des visions » est un projet de collaboration entre le Musée de l’Invisible et l’Institut Métapsychique. Il prolonge la conférence « art & médiumnités » de Pascal Pique qui a eu lieu à l’IMI le 23 mars 2024.

Si les rapports entre l’art, la médiumnité et le psi on fait l’objet d’un début de réévaluation historique, l’économie visionnaire créatrice est encore peu étudiée et reste sous-évaluée. Nombre de questions subsistent quant à la genèse des visions et à leur rôle dans l’imagerie de l’art. De quelle nature et de quelle provenance sont les visions et leurs images ? Proviennent-elles du seul fait des mécanismes de la conscience ou de l’inconscience localisés dans le cerveau et souvent identifiée à l’imaginaire ? Ou relèvent-elles d’une phénoménologie plus étendue faisant intervenir une extériorité non localisée à l’humain et à son espace-temps ? C’est ce que propose l’art visionnaire spirite qui s’établit sur une médiation avec les esprits, ainsi que des formes de l’au-delà et de la survivance post mortem. Cette approche fonde également les systèmes visionnaires de nombreuses cultures de l’Invisible natives à travers l’histoire et la géographie planétaire. Pour autant le phénomène visionnaire ne semble pas se limiter à la médiation d’esprits ou d’entités post-humaine, voire non humaine, pourvoyeuses de visions. L’élargissement de la question issue des conceptions du « psi » dans les sciences métapsychiques, ou de « non humain » en anthropologie et en philosophie, permet de d’envisager d’autres phénoménologies. Que l’on peut aussi constater dans certains processus créatifs à l’œuvre dans l’art visionnaire. Plus précisément à travers des phénomènes de synchronicité ou de hasard objectif, voire de précognition, de vision à distance ou de psychokinèse, qui font l’objet d’études scientifiques qui en attestent la réalité à travers des effets patents de l’esprit sur la manière, sans pour autant les expliquer.

Dans ce panorama, la création artistique apparaît conjointement comme un champ d’apparition, d’expression, mais aussi d’expérimentation des phénomènes associés à l’émergence visionnaires. Ce sont leurs différentes modalités qui sont rapportées et commentées en conférence, mais aussi vécues et expérimentées en atelier, pour être étudiées à travers « l’atelier des visons ». Tout en posant la question de l’interprétation de ces visions, de leur imagerie. Ainsi que de leur usage dans les différents domaines de la culture, qu’elle soit scientifique et universitaire, populaire ou vernaculaire. L’un des attendus de cet atelier est de voir en quoi la double approche de l’art par les vécus psi, et des phénomènes psi par la création artistique, permet de formuler de nouvelles perspectives sur la question des images et de la conscience non localisée. En proposant le cas échéant des représentations, voire des modélisations du phénomène visionnaire, à partir d’une approche métapsychique élargie, pour en dresser une sorte de paysage.

Cet atelier participe d’une recherche universitaire dans le cadre d’un doctorat en sciences de l’art/esthétique, sur les rapports entre la création artistique et les processus visionnaires. En particulier sur les conditions d’émergences des visions qui transcendent nos conceptions et nos dimensions actuelles de l’image en prenant d’autres formes de perceptions que visuelles (auditives, corporelles, olfactives), pour intervenir dans le processus artistique et faire image. L’atelier des visions, constitué d’une programmation de conférences-ateliers performatives, est aussi envisagé dans la perspective d’une exposition à double dimension artistique et métapsychique en 2025. Ainsi que d’une participation à une journée d’étude au Centre Pompidou à Paris.

Programme de l’année 2024 – 2025 : ici

 

 

 

Historien de l’art, chercheur, commissaire d’exposition, critique d’art et conférencier, Pascal Pique a dirigé le département art contemporain du Musée d’art moderne et contemporain des Abattoirs à Toulouse et le Fonds Régional d’Art Contemporain Midi-Pyrénées jusqu’en 2012.  Depuis, il développe le Musée de l’Invisible, une instance de création et de recherche dédiée aux relations entre l’art et les multiples formes de l’Invisible : de l’astrophysique aux savoirs alternatifs en passant par l’étude de certains phénomènes naturels, des dimensions visionnaires et métagnomiques. Crée en 2013, le Musée de l’Invisible a collaboré avec le Palais de Tokyo (inauguration de l’Académie de l’Arbre), l’Espace culturel Louis Vuitton à Paris (exposition Astralis), la Biennale d’art contemporains de Salvador de Bahia (lancement du manifeste de l’arbre), le Musée National des Arts et Métiers, le Musée Gassendi à Digne-les-Bains, ainsi que le centre d’art de Lacoux, l’Institut d’art contemporain à Villeurbanne, le Crac à Sète ou le Parvis à Ibos  (expositions L’arbre visionnaire, Pierres de vision, Athanor, l’Abeille blanche). Il s’intéresse à la question de l’énergétique des œuvres d’art et aux esthétiques de l’écoconception avec les récentes expositions Energéïa à Topographie de l’art à Paris et Géométries de l’Invisible à l’Espace de l’art concret de Mouans-Sartoux. Et tout dernièrement le programme Elixirs, ART Ecologie en val d’Adour. Les activités du Musée de l’Invisible participent du projet de recherche d’un doctorat en Science de l’art/Esthétique à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne dédié au développement d’une écoestétique énergétique et réparatrice.