Une femme se réveille un matin, à 7h, en
recevant un coup sur les lèvres extrêmement
violent. Elle s’assoit et s’attend à trouver du sang
sur ses lèvres, mais à son grand étonnement, il
n’y en a pas. Lorsque son mari, le célèbre peintre paysa-giste Arthur Seven, arriva plus tard pour le petit
déjeuner, il tenait un mouchoir sur sa bouche:
parti tôt en bateau, il avait essuyé un gros coup
de vent vers 7h : la barre de direction l’avait
heurté en pleine figure et il s’était entaillé les
lèvres.
Commentaire :
Dans certains cas de télé-empathie, il existe une
forte impression mentale, mais dans de
nombreux cas le percipientPersonne qui perçoit les pensées et les images transmises par télépathie. On utilise aussi parfois l'expression d'émetteur. ressent aussi une
véritable impression physique ou sensorielle de
ce que l’agentDans les cas spontanés, la personne vivant lévénement dont le récepteur va recevoir linformation ; dans les expérimentations de télépathie, lémetteur ; dans la psychokinèse :le sujet, considéré comme source du psi. endure, comme ici. Il y a comme
une résonance corps/esprit à l’autre personne, et
l’information n’est donc pas reçue comme venant
de l’extérieur. Ces cas sont extrêmement
troublants car ils mettent
en lumière que nous éprouvons peut-être
beaucoup de sensations, voire de pensées, qui
ne sont pas générées de façon interne, mais
seraient plus du domaine de la récep-tion ou de
l’échange.
Référence :
Gurney, Myers et Podmore:
« Phantasms of the living », 1886.
Cas mentionné par Stevenson dans « Telepathic
impressions », p109.