A aucun moment de ma vie je n’ai décidé de devenir parapsychologueCe terme revêt de nos jours un double sens. Utilisé pour désigner les chercheurs de formation scientifique et universitaire qui étudient les phénomènes paranormaux dans le cadre de la parapsychologie scientifique, il renvoie aussi aux praticiens de l'occulte et du paranormal (voyants, médiums, magnétiseurs, etc.). On pourrait souhaiter que la première acception évoquée l'emporte dans le vocabulaire courant pour ainsi éviter toute confusion. L'ambiguïté du terme est volontiers entretenue par les critiques et détracteurs de la parapsychologie scientifique. Ceux-ci tentent ainsi, par un pernicieux effet d'amalgame maintenant une certaine confusion sémantique, de reléguer des recherches se voulant rationnelles sur ces questions en dehors du champ de la science. Des praticiens du paranormal peuvent avoir tendance, eux aussi, à entretenir cette ambiguïté. En se prétendant parapsychologues, ils espèrent sans doute, par la référence scientifique qu'ils s'attribuent, renforcer auprès de leurs clients l'image de professions en manque de reconnaissance sociale. De plus, le peu d'approfondissement que des enquêtes médiatiques trop souvent en mal de sensationnel consacrent à ce type de questions contribue à laisser perdurer la confusion, là où il faudrait au contraire faire preuve de discernement et de prudence. Que pouvons-nous dire des parapsychologues relevant du premier sens envisagé et que nous voudrions privilégier ici? D'origines universitaires variées, les chercheurs amenés à réfléchir aux questions parapsychologiques se recrutent aussi bien parmi des spécialistes des sciences dites humaines (psychologues, ethnologues, sociologues, etc.) que parmi des spécialistes des sciences dites exactes (mathématiciens, physiciens, biologistes, etc.). Des philosophes, des médecins et des ingénieurs se retrouvent également impliqués dans ce domaine de recherche. Seuls quelques laboratoires dans le monde emploient des chercheurs en parapsychologie à temps plein. Compte tenu du peu de place que l'institution scientifique accorde encore à la parapsychologie, la plupart des chercheurs n'y consacrent qu'une partie de leur temps, exerçant par ailleurs des fonctions en lien avec leur formation d'origine. Les premiers grands noms de la parapsychologie furent les pionniers de recherches qualifiées alors de psychiques , ou bien encore de métapsychiques. Parmi les plus connus, on pourrait citer le philosophe américain William James (1842-1910), tenant du pragmatisme, le physicien anglais William Crookes (1829-1919), rendu par ailleurs célèbre par la découverte du thallium, et le Français Charles Richet (1850-1935), prix Nobel de médecine en 1913. Deux psychologues américains ont ensuite particulièrement marqué l'histoire de la parapsychologie durant la seconde moitié du XXème siècle. Joseph Banks Rhine (1925-1980) est considéré comme le père de la parapsychologie quantitative car il a systématisé le traitement statistique des phénomènes paranormaux observés en laboratoire. Plus près de nous, Charles Honorton, en introduisant la technique du ganzfeld et en appliquant les techniques de méta-analyses aux données parapsychologiques, a permis de faire avancer le débat entre partisans et opposants de la parapsychologie. En France, c'est essentiellement autour de l'Institut métapsychique international, fondé en 1919, que se sont regroupés les principaux intellectuels interessés par ces questions. On citera, pour mémoire, les docteurs Gustave Geley (1865-1924) et Eugène Osty (1874-1938) ou bien encore les ingénieurs René Warcollier (1881-1962) et Henri Marcotte (1920-1987). Le spécialiste d'éthologie animale Rémy Chauvin, membre de l'Académie des sciences, est certainement, à l'heure actuelle, le scientifique le plus connu du grand public qui ait ouvertement déclaré son intérêt pour la parapsychologie, par le biais notamment d'expériences réalisées avec des animaux. Ce sont en fait de très nombreux chercheurs (qu'il faudrait certainement compter en milliers), issus de mondes scientifiques et intellectuels très divers, qui se sont passionnés pour la parapsychologie depuis plus d'un siècle, aussi bien en Europe qu'aux États-Unis, comme dans l'ex-URSS ou d'autres pays du monde. Dans son ouvrage "Somnambulisme et médiumnité" et plus particulièrement dans le tome II intitulé "Le Choc des sciences psychiques", le philosophe et sociologue Bertrand Meheust, reprenant l'histoire des débuts de la métapsychique, tente de comprendre les origines de l'incroyable entreprise d'occultation qui a pesé et qui pèse encore sur les travaux de plusieurs générations de parapsychologues. {Par Paul-Louis Rabeyron (extrait du dictionnaire des miracles et de l'extraordinaire chrétien, rédigé sous la direction de Patrick Sbalchiero, Fayard, 2000)}. Cette profession n’existe pas dans mon pays (Italie), aussi, envisager de pratiquer la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. est complètement insensé. Pourtant, j’ai choisi, à plusieurs reprises, de porter de l’intérêt à la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. et d’y rester engagé, même après certaines périodes où mon travail habituel ou simplement la fatigue m’avaient éloigné de ce domaine.
Le première fois que je me suis tourné vers cette discipline, avec l’intention d’y faire quelque chose (quelque chose d’utile, j’espère), c’était dans les années 1970, quand j’ai rencontré d’autres Italiens intéressés par la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire.. Mais le manque de cours réguliers, aussi bien que d’écoles, en parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire., m’a encouragé à devenir autodidacte. Alors j’ai lu et étudié quantité de travaux classiques sur le sujet, tels – parmi d’autres- les livres de Rhine, Sudre et Wolman.
Pendant cette période, l’Italie connaissait un profond intérêt populaire pour la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. et « l’occulte », de sorte que de nombreux livres ont été publiés et un débat constant était maintenu autour de thématiques intéressantes de ce domaine. Par exemple, les gens discutaient du problème posé dans les livres de Trevor Hall : Qu’est-ce qui pouvait réellement être considéré comme de la « médiumnité » ? Les expériences de Rhine avaient-elles prouvé la télépathieLa télépathie désigne un échange dinformations entre deux personnes nimpliquant aucune interaction sensorielle ou énergétique connue. et la psychokinèseCapacité à influencer mentalement un objet, un processus ou un système sans lutilisation de mécanismes ou dénergies connues. On distingue la bio-psychokinèse , la micro-psychokinèse et la macro-psychokinèse . ?
Toutefois, en termes de publications périodiques, il n’existait alors en Italie que des journaux et magazines populaires, si bien que j’ai rapidement commencé à m’abonner à des journaux internationaux : le Journal of Parapsychology, le European Journal of Parapsychology, etc.
J’ai commencé à mener des recherches avec des cartes de Zener et des dés, en respectant les grandes lignes des procédures de Rhine. Avec l’aide de quelques amis, j’ai réalisé plusieurs milliers de tentatives, toutefois je l’ai fait seul pour la plus grande part. J’ai essayé d’obtenir des résultats « significatifs », parfois en me promettant à moi-même des « récompenses » (par exemple, en écrivant, au verso de quelques cartes, les choses merveilleuses que je pourrais me permettre de faire ou d’avoir si je détectais correctement l’identité de la carte). J’ai aussi étudié les effets de la fatigue sur mes performances : chaque nuit, pendant environ cinq mois, j’ai essayé de « voir » par clairvoyanceConnaissance d'objets ou d'événements à distance sans l'intermédiaire des sens. 500 cartes (de paquets préparés des semaines auparavant), rédigeant au préalable des observations décrivant mes humeurs.
Dans toutes ces expérimentations, je n’ai obtenu aucun résultat au-delà ce qu’on pouvait attendre du hasard, mais j’en ai tiré des leçons quant à la manière de conduire une expérience, d’évaluer les résultats et d’interpréter les articles publiés dans des journaux spécialisés. Concernant la majeure partie de ce travail, je n’ai rien publié parce que telle était la manière d’être des parapsychologues italiens (peut-être pas uniquement des Italiens) à ce moment : seules les recherches produisant un résultat significatif semblaient dignes d’être communiquées. Des années plus tard, cette opinion s’est avérée complètement fausse, non seulement parce que chaque recherche doit être publiée et contribue à l’élaboration d’une compréhension correcte des résultats globaux fournis par les expérimentations conduites dans ce domaine, mais plus encore, parce que toutes les informations sont utiles dans un travail d’application et d’expansion d’hypothèses et de théories.
Après 1986, mon intérêt s’est focalisé principalement sur les « cas spontanés ». Dans ce cadre, j’ai réalisé quelques recherches originales et obtenu des résultats intéressants. Lors de mes investigations sur les cas de poltergeistEnsemble de phénomènes semblant inexplicables, survenant spontanément au sein d'un groupe restreint, et comportant des déplacements inattendus d'objets, des bruits sans cause apparente, des lueurs, des perturbations électriques, etc. Généralement de courte durée, concernant un groupe social restreint, le poltergeist semble souvent se centrer autour d'un adolescent. Contrairement aux hantises, les apparitions y sont rares., par exemple, j’ai réalisé que les « phénomènes » devaient être étudiés non seulement pour eux-mêmes (c’est-à-dire qu’il fallait examiner les objets concernés, les trajectoires des mouvements, les distances entre les objets et les agents etc.) mais aussi envisagés du point de vue psychologique, parce que, dans de nombreux cas, les troubles jouent un rôle et ont une fonction pour les agents. De tels agents semblent « utiliser » les phénomènes et leur récurrence afin d’obtenir quelque chose : de se faire donner quelque chose, d’être disculpé, d’être envoyés ailleurs, de rencontrer quelqu’un etc.
De même, j’ai aussi examiné quelques cas d’apparente hantisePhénomènes paranormaux visuels et auditifs liés à un lieu, généralement chargé d'histoire. Les phénomènes peuvent être objectifs et/ou subjectifs et comprennent souvent des apparitions de "fantômes".. En particulier, dans un de ceux-ci, de multiples expériences d’apparitions, de nombreuses sensations de présence, et quelques autres phénomènes, dont certains ont surgi durant ma propre enquête (et ont perduré pendant presque treize ans). Le cas a commencé en se centrant sur l’apparitionManifestation perceptible de personnes (vivantes ou décédées), animaux, entités ou objets dans un lieu donné, alors que leur présence en ce lieu est impossible physiquement. L'apparition diffère de la simple "vision" dans le sens où elle a une certaine reconnaissance sociale et s'insère dans un contexte culturel précis (religieux, folklorique, spirite, ou autre). d’un fantôme. Devenu familier des habitants de la maison où celle-ci s’est produite, j’ai eu la chance d’être présent au moment où de nouveaux faits ont émergé dans ce cadre.
Toujours dans le secteur des cas spontanés, j’ai recensé plusieurs manifestations reprises sous le terme « impressions télépathiques », ainsi que de nombreuses expériences de mort imminente (que je ne considère plus comme de nature parapsychologique).
Après un cas, vécu par mon père, j’ai entrepris une enquête nationale sur les prétendus « appels téléphoniques en provenance des morts ». Dans les articles de journaux et les interviews, je n’ai pas raconté beaucoup de détails à propos de ce que Rogo et Bayless avaient trouvé dans leurs recherches sur ce sujet. En maintenant la définition relativement ouverte, j’ai pu recueillir environ soixante-dix histoires, parmi lesquelles seize cas énigmatiques : peu, semble-t-il, en provenance de décédés mais davantage entre vivants, ne parlant pas vraiment l’un avec l’autre. Je suis encore occupé à rassembler de nouveaux cas de ce type.
Pendant environ vingt ans, une autre branche de mes activités dans ce domaine a été de faire des conférences. Je pense que ceci est très utile, parce que cela apprend à étudier et à organiser l’information, à améliorer ses connaissance, et à réfléchir en profondeur sur les méthodes et théories relatives aux phénomènes. Au cours des années, cette activité a évolué, passant de cours et conférences populaires à des allocutions dans des congrès et séminaires, et aussi dans des enseignements optionnels que j’ai été prié de mettre en place pour des étudiants en maîtrise.
Mon dernier domaine d’intérêt en parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. a été constitué par mon amour pour des sujets historiques. Cette affinité pour l’histoire de la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. s’est manifesté en 1982, quand, résumant dans une note la naissance de la S.P.R, j’ai remarqué que peu d’auteurs italiens connaissaient ce fait ainsi que d’autres événements importants du passé. Stimulé par les livres de Trevor Hall, j’ai poursuivi mes efforts afin de comprendre et disséminer quelques données de base, telles que : Qui étaient les personnalités qui ont fondé la S.P.R. ? Quelle était la vérité entourant la mort ou le suicide d’Edmund Gurney ? Quels étaient les liens entre Freud, ses premiers successeurs et l’occultisme ? Quels étaient les italiens importants qui ont travaillé en parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire., les médiums ou personnes actives dans le spiritisme (ceci était, dans le passé, un de mes principaux sujets historiques, mais je me suis récemment orienté vers d’autres), y compris ces obscurs et disgraciés « parapsychologues » qui ont apporté leur soutien aux lois raciales et aux politiques fascistes.
Bien que mes travaux historiques se limitent à des études depuis mon fauteuil, il est néanmoins difficile de les poursuivre seul (en Italie, les quelques personnes intéressées sont géographiquement dispersées), et ils exigent, outre beaucoup de dévouement, quantité d’argent et de temps. A présent, grâce soit rendue à Internet pour la facilité avec laquelle un chercheur peut trouver des documents et publications, ainsi que pour la manière dont le Web a, en inspirant de nouveaux travaux, aidé tous les secteurs de la recherche en parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire..
Mon engagement en parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. n’a pas été, jusqu’à présent, et ne pourra jamais devenir un travail professionnel. Comme quantité d’autres personnes, je souhaite apporter ma contribution à sa lente croissance et certainement, je souffre de vivre aux frontières de l’Empire (le monde anglophone). Le manque persistant d’un « Journal italien de ParapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. » constitue un obstacle majeur à l’accroissement de l’activité dans toutes les directions que moi – et quelques autres personnes dans mon pays – aimerions réaliser. Il est difficile d’écrire et de communiquer en anglais, et toute progression demande de pouvoir surmonter de tels obstacles. Tout ceci, cependant, ne devrait pas être considéré comme une plainte ; c’est seulement un exposé des difficultés à surmonter pour faire « honnêtement » un peu de parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire.. A partir de mon expérience, d’autre part, je peux inférer que quelques obstacles valent mieux que pas du tout : parce qu’ils peuvent agir comme stimuli pour ceux qui sont réellement intéressés dans ce domaine, et comme une sorte de sélection naturelle, excluant ceux qui ne sont pas bien décidés ou compétents.
Parce que la parapsychologieEtude rationnelle et pluridisciplinaire des faits semblant inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances, et mettant en jeu directement le psychisme et son interaction avec l'environnement. C'est en 1889 que l'Allemand Max DESSOIR proposa les termes de parapsychologie pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques", et de paraphysique pour désigner des phénomènes objectifs qui paraissent échapper aux lois de la physique classique. On parle plus spécifiquement de parapsychologie expérimentale pour désigner la parapsychologie dans le cadre du laboratoire. offre une chance unique d’étudier les facettes intrigantes des régions les plus profondes de la psyché et des conduites humaines, je sens que dans le futur je voudrai continuer à tenter de contribuer à cette discipline, quelques soient les obstacles ou barrières que j’affronterai en empruntant ce chemin.
Alvarado, C. S., Biondi, M., & Kramer, W. (2006). Historical notes on psychic phenomena in specialised journals. European Journal of Parapsychology, 21, 58-87.
Biondi, M., (1995) Psicoanalisi e parapsicologia. Luce e Ombra, 95, 27-36. (Click here.)
Biondi, M. (2000) Parapsicologia: qualche bilancio da un profilo storico. Scienza & Paranormale, 8 (n. 30), 24-33. (Click here.)
Biondi, M., (1982) Cronaca e storia della costituzione della S.P.R. Luce e Ombra, 82, 289-301.
Biondi, M., (1983) Giovanni Battista Ermacora e la ricerca psichica. Luce e Ombra, 83, 177-188.
Biondi, M., (1988) Tavoli e medium. Storia dello spiritismo in Italia. Gremese, Roma.
Biondi, M., (1989) Investigating the paranormalLe champ des phénomènes susceptibles de relever de la paranormalité est plus ou moins étendu suivant l'idée même que l'on se fait de ce qui est censé être normal ou pas. Une fois éliminé ce qui relève de l' « anormal » et qui renverrait plutôt au dérèglement, voire au pathologique, il reste un domaine assez vaste de phénomènes ou d'expériences étranges, difficilement explicables, qualifiés bien souvent de paranormaux. Les limites de ce corpus de phénomènes sont destinées à être floues puisqu'elles dépendent étroitement de l'idée qu'à une époque et dans une culture données on se fait du «normal », de l'« explicable» et du «possible ». Prenons un premier exemple, bien connu des historiens des sciences. On a longtemps considéré que les météorites n'existaient pas, puisque des «pierres ne pouvaient pas tomber du ciel ». Pourtant de nombreux témoignages rendaient compte de leur existence, avant que la science classique ne les reconnaisse. Ces « pierres » semblent paranormales pour qui ne dispose pas des concepts adéquats permettant de les accepter en tant qu'objets «dignes de science ». Un deuxième exemple aidera à comprendre le relativisme indispensable dès que l'on tente d'appréhender culturellement la paranormalité. Dans les sociétés traditionnelles africaines, il est très classique de considérer qu'à l'aide de pratiques sorcières un sort ait pu être jeté, faisant ainsi une ou plusieurs victimes. L'idée de l'influence occulte à distance ne pose alors pas problème et fait partie des faits possibles, repérés comme causes envisageables du mal et du malheur. L'action sorcière est donc exclue d'une logique paranormale stricto sensu puisque complètement intégrée dans les croyances populaires. Il est d'ailleurs intéressant de noter que, pour bon nombre de nos contemporains vivant en Europe occidentale, cette conviction est encore très présente. Une fois posé ce nécessaire relativisme, il semble que l'on puisse dégager à notre époque quatre manières dominantes d'aborder le concept de paranormal: « sceptique », «fourre-tout », «parapsychologique» et « holistique ». Pour les sceptiques, le paranormal n'existe pas en tant que tel. Il renvoie à d'autres catégories. Le paranormal n'est qu'apparent. Il peut s'agir en fait d'illusions, de trucages consciemment organisés ou de perceptions inconscientes dont d'éventuels témoins ont été victimes en toute bonne foi. Dans cette optique, des faits inexpliqués peuvent bien être reconnus, surtout s'ils sont reproductibles, mais ils doivent trouver leur place au sein d'interrogations portées logiquement par la science. Les tenants de cette manière d'envisager les choses sont souvent qualifiés de «scientistes», tant ils semblent attachés à une vision du réel correspondant exclusivement aux données les plus classiques et reconnues de la science. Leurs références privilégiées se trouvent du côté d'une épistémologie se définissant comme «cartésienne» ou «rationaliste ». Ce qui n'est pas sans poser question. En effet, en choisissant de délimiter d'une façon plus ou moins arbitraire des objets d'étude considérés comme rationnels et d'autres qui, ne l'étant pas, ne méritent pas que l'on s'y attarde, il n'est pas dit que l'on choisisse le camp de la raison. Le risque encouru est de se débarrasser d'un certain nombre de phénomènes gênants au prix d'une amputation d'un réel que l'on peut supposer toujours plus complexe que l'idée que l'on peut s'en faire. En France, Henri Broch est sans doute le représentant le plus connu de ce courant de pensée s'appuyant sur la « zététique », se voulant « science du doute ». À l'apparent opposé de l'approche précédente, le paranormal est parfois envisagé comme un gigantesque fourre-tout, où tout «mystère» est traité sur un pied d'égalité et dans une logique du « tout existe et tout est ton », sans réflexion épistémolologique sur le niveau de réalité susceptibles d'être mis en jeu suivant les «faits » invoqués. Se côtoient, pêle-mêle, les phénomènes dits paranormaux étudiés par les parapsychologues, la cryptozoologie (étude des animaux rares et mystérieux), l'ufologie et, d'une façon plus large, tout phénomène réputé extraordinaire, inexplicable ou mystérieux: triangle des Bermudes, archéologie sacrée, civilisations disparues, ésotérisme, occultisme, sociétés secrètes, etc. Dans ce cadre, où dominent l'amalgame et l'hétérogénéité, les phénomènes étudiés sont accueillis au milieu d'un ensemble baroque qui pèche indiscutablement par son manque d'unité, du moins vu sous un épistémologique. En revanche, en terme sociologique on pourrrait reconnaître une certaine pertinence de recoupement. En effet, le même statut parascientifique réservé à l'ensemble des phénomènes concernés (puisque dans l'optique scientiste évoquée précédemment « rien n'existe et rien n'est bon »). De plus, des travaux sociologiques ont bien montré la proximité des représentations et croyances que l'adhésion à plusieurs de ces phénomènes implique. Très souvent, le terme « paranormal» est employé de façon plus restrictive pour désigner les phénomènes dits paranormaux étudiés par les parapsychologues, regroupant essentiellement les phénomènes de perception extrasensorielle (ESP : télépathie, clairvoyance, précognition) et les phénomènes de type physique (psychokinèse). L'approche parapsychologique tente d'établir des liens entre les expériences réalisées en laboratoire ayant permis d'asseoir les catégories précédentes et un certain nombre de phénomènes du «paranormal spontané ». La question pertinente pour les chercheurs en parapsychologie consiste à se demander si, devant des faits ou des témoignages non ordinaires, on ne se trouve pas en présence de phénomènes paranormaux observés in vivo. La lévitation n'est-elle pas pas à rattacher à une forme particulière de macropsychokinèse ? Dans la pratique des voyants peut-on repérer des compétences paranormales correspondant à des phénomènes de type ESP? Les parapsychologues restent ouverts mais prudents devant des faits s'éloignant de leurs objets d'études et des interprétations se détachant trop d'une pensée authentiquement rationnelle ce qui les différencie des approches différentes. La dernière manière d'envisager le paranormal peut être considérée comme une variante de la précédente mais s'en différenciant suffisamment pour en être démarquée. Reconnaissant les mêmes phénomènes que les parapsychologues « classiques » mais préocuppés par une théorisation globale et donc à prétention holistique, à défaut d'être définitive, certains chercheurs s'éloignent de l'expérimentation de laboratoire et de la question de la preuve. Ils considèrent cette dernière comme définitivement acquise ou pensent qu'elle n'est pas pertinente épistémologiquement. Ils se tournent alors préférentiellement vers les données tirées de l'expérience subjective pour tenter diverses synthèses à coloration psychologique, philosophique, voire religieuse, suivant les auteurs. Ainsi Philippe Wallon tente de théoriser à travers le concept des «niveaux du mental », un élargissement de l'inconscient associée à des éléments : la philosophie orientale. François Favre privilégie quant à lui le concept d'« intentionnalité» comme moteur de l'émergence du paranormal. D'autres auteurs, à la sensibilité proche du mouvement New Age, n'hésitent pas à associer d'une façon syncrétique plus ou moins rigoureuse des considérations scientifiques (la physique quantique est très souvent convoquée pour la circonstance), philosophiques et spirituelles intégrant des éléments paranormaux. Pour terminer, il paraît utile de tenter de rapprocher le paranormal, concept complexe et polysémique, de certaines catégories théologiques. Le paranormal est trop souvent associé au sumaturel, comme il peut l'être au contraire au diabolique. C'est sans doute à la méconnaissance des travaux parapsychologiques, tout autant dans les milieux ethnologiques, psychanalytiques que théologiques, que l'on doit ce type de confusions et d'amalgames, parfois lourds de fâcheuses conséquences (notamment dans le cadre de certaines prises en charge thérapeutiques, d'accompagnements spirituels ou de pratiques d'exorcismes). Ne serait-il pas plus judicieux de considérer les phénomènes dits paranormaux comme relevant d'un « naturel non ordinaire », voire de la catégorie du «préternaturel»? Il n'est pas question de clore ici un débat qui mérite mieux que la place académique limitée qui lui est aujourd'hui accordée. {Par Paul-Louis Rabeyron (extrait du dictionnaire des miracles et de l'extraordinaire chrétien, rédigé sous la direction de Patrick Sbalchiero, Fayard, 2000)}. Metapsichica, 42(1), 52-70.
Biondi, M., (1991) Cinque casi di impressioni telepatiche. Metapsichica, 46(1), 73-82.
Biondi, M., (1994) Tentativi di ricerca psichica in Italia tra Ottocento e Novecento. Quaderni di Parapsicologia, 25(2), 11-26.
Biondi, M., (1997) Esperienze tipo-poltergeist e modelli di interpretazione. Quaderni di parapsicologia, 28 (2), 36-48.
Biondi, M. (1997) Analisi fenomenologica delle NDE. Atti del Primo congresso internazionale di studi delle esperienze di confine, San Marino, May 16-18, 1997: 71-86.
Biondi, M. (2000) La piccola parapsicologia. Quaderni di Parapsicologia, 31(1), 20-33.
Biondi, M. (2002) Il ganzfeldLe Ganzfeld (terme allemand qui signifie "champ sensoriel uniforme") est un protocole dinduction détat hypnagogique pour les expériences de télépathie. Le Ganzfeld est le protocole le plus utilisé actuellement en parapsychologie expérimentale. Il a été tout d'abord développé par Charles Honorton dans les années 1970.? La metanalisi? Forse, ma… Quaderni di Parapsicologia, 32(1), 23-29.
Biondi, M., (2004) La Ricerca Psichica. Il Minotauro, Roma.
Biondi, M. (2004) Le esperienze apparizionali dei bambini: Analisi di una casistica. Quaderni di Parapsicologia, 35(2), 82-94.
Biondi, M., (2005) Misteriose presenze. Mondadori, Milano.
Ravaldini, S., Biondi, M., & Stevenson, I., (1989-90) The case of Giuseppe Riccardi: An unusual drop-in communicator in Italy. Journal of the Society for Psychical Research, 56, 257-265.
L’IMI remercie Carlos Alavarado pour son aimable autorisation à traduire et publier un texte originallement présenté ici.