Home
Atelier de Sandra Lorenzi – 25 janvier 2024

Atelier de Sandra Lorenzi – 25 janvier 2024

 

Atelier des visions n°3

 

Pour ce 3e atelier des visions, Sandra Lorenzi propose une masterclass « d’initiation à la TRANSPOESIE Pratique trans-médiumnique au service de l’art et de son perfectionnement » :

 

“Hilma Af Klint, Olga Fröbe-Kapteyn, William Blake, Sara Flores… L’histoire de l’art et de la littérature regorge d’artistes « à la lisière », dont l’oeuvre résiste encore à l’exégèse. Nous les (re)découvrons aujourd’hui pour ce qu’iels sont : des visionnaires engagé·exs dans la voie exigeante des arts.
En plus de leurs facultés extra-sensorielles, ces praticien·nexs ont pour point commun d’avoir nourri leurs sensibilités et leurs imaginaires de savoirs et de savoir-faire. Picturaux, poétiques, performatifs, graphiques… Leurs langages ont donné forme à l’informe, rallié l’imaginaire au spirituel. De visionnaires à artistes visionnaires, la recette reste inchangée pour quiconque s’engage dans la voie des arts : faire et refaire, voir et revoir, en somme, sa copie. Comment alors allier vision spontanée et travail de perfectionnement ? Peut-on parler d’art visionnaire sans une vision de l’art ? Comment l’art en retour se met-il au service de la vision ? En traversant les oeuvres des artistes, poéte·sses et mystiques, cette MasterClass vous proposera de vous initier à la pratique de la transpoésie. Si l’on veut progresser à travers l’art poétique, l’exercice des mots est peut-être le plus exigeant. Si tout ce qu’on écrit ou dit peut être « retenu contre nous », nous allons voir qu’il est possible d’alléger cette charge tout en l’enrichissant d’ornements qui n’enlèvent rien à la fulgurance poétique. Comment se tenir entre les mots et leurs silences ? Comment déposer sa volonté d’écrire pour écrire en volonté ? Ensemble, nous cheminerons à travers l’histoire de nos transes, douces, pour laisser venir à nous les mots et les visions qui agissent au milieu. »

Sandra Lorenzi

Sandra Lorenzi, Constellation égrégore, crayons polychromes, encres sur papier – 40 x 40 cm – 2023

 

Cet atelier des visions se déroulera en deux temps :

– de 14H00 à 15 H 30, conférence-présentation  du travail artistique et poétique de Sandra Lorenzi dans ses liens à la transe & à la médiumnité au regard de l’art. Lecture extraite d’une Ode transpoétique

– de 16H00 à 18H00 atelier de Transpoésie avec pendulation & connexion à son corps, saturation & dé-saturation du mental, appréhension de l’écriture automatique et non automatique au service d’une intention artistique, à partir de la transe douce transmutation des maux en mots, temps d’écriture et partage de lecture.

Coordination et modération : Pascal Pique, le Musée de l’Invisible.
Matériel : cahier ou feuilles A 4 + stylos et crayons de couleur.

Cette conférence atelier participe du projet d’exposition « Dess(t)ins visionnaires » qui aura lieu au centre d’art contemporain Polaris à Istres lieu de septembre à novembre 2025.

 

 

Les intervenants : 

Sandra Lorenzi est poétesse et artiste. Elle pratique les dimensions visionnaires pour ses écrits et ses œuvres visuelles (dessins, peintures, installations). Enseignante à l’Ecole des beaux-arts d’Annecy, elle expérimente un enseignement et une pédagogie des dimensions psi qui connaissent un regain d’intérêt important chez les jeunes générations. Tout en développant des modalités de création reprenant des pratiques médiumniques ayant eu cours dans sa famille avec une grand-mère voyante. Son travail d’exploration, où se croisent l’Histoire, la philosophie politique, l’ontologie, l’herméneutique du symbole, s’accompagne d’une démarche poétique, parfois incantatoire. Conçues à partir d’entités matérielles, énergétiques ou symboliques, à priori étrangères les unes aux autres (figures, objets, architectures, espèces végétales, minéraux), ses peintures très géométriques, ainsi que ses sculptures et installations, nous conduisent à composer des récits alternatifs à l’Histoire en place. A travers l’Invisible, elle déploie une oeuvre réparatrice où la question du «prendre soin» est centrale. Destinée à l’oralité, sa pratique des « Odes transpOétiques » trouve un écho retentissant à cette approche mémorielle ouverte aux sens et à l’imaginaire. De ses poésies surgissent des personnages, actants d’une subtile comédie, témoins d’un processus en marche vers une poétique renouvelée de l’existence.

Sandra Lorenzi est diplômée de l’école nationale supérieure d’art de la Villa Arson (Nice), en 2009. Son travail a été présenté depuis dans des institutions et des galeries en France et à l’étranger (Palais de Tokyo, Bozar, Laznia Center for Contemporary Art, South African National Gallery, Mac Lyon…). Chargée d’enseignement artistique à l’Institut Supérieur des Arts de Toulouse de 2012 à 2019, elle enseigne actuellement à l’école supérieure des arts d’Annecy Alpes. Elle est artiste-intervenante au sein du «Laboratoire Espace-Cerveau» de l’Institut d’Art Contemporain à Villeurbanne.

 

 

Historien de l’art, chercheur, commissaire d’exposition, critique d’art et conférencier, Pascal Pique a dirigé le département art contemporain du Musée d’art moderne et contemporain des Abattoirs à Toulouse et le Fonds Régional d’Art Contemporain Midi-Pyrénées jusqu’en 2012.  Depuis, il développe le Musée de l’Invisible, une instance de création et de recherche dédiée aux relations entre l’art et les multiples formes de l’Invisible : de l’astrophysique aux savoirs alternatifs en passant par l’étude de certains phénomènes naturels, des dimensions visionnaires et métagnomiques. Crée en 2013, le Musée de l’Invisible a collaboré avec le Palais de Tokyo (inauguration de l’Académie de l’Arbre), l’Espace culturel Louis Vuitton à Paris (exposition Astralis), la Biennale d’art contemporains de Salvador de Bahia (lancement du manifeste de l’arbre), le Musée National des Arts et Métiers, le Musée Gassendi à Digne-les-Bains, ainsi que le centre d’art de Lacouxl’Institut d’art contemporain à Villeurbanne, le Crac à Sète ou le Parvis à Ibos  (expositions L’arbre visionnairePierres de vision, Athanor, l’Abeille blanche). Il s’intéresse à la question de l’énergétique des œuvres d’art et aux esthétiques de l’écoconception avec les récentes expositions Energéïa à Topographie de l’art à Paris et Géométries de l’Invisible à l’Espace de l’art concret de Mouans-Sartoux. Et tout dernièrement le programme Elixirs, ART Ecologie en val d’Adour. Les activités du Musée de l’Invisible participent du projet de recherche d’un doctorat en Science de l’art/Esthétique à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne dédié au développement d’une écoestétique énergétique et réparatrice.

 

Voir les informations pratiques sur l’AGENDA de l’IMI