Présentation de l’atelier :
Bernard Blancan propose le scénario suivant :
« Nous commencerons par un petit exposé sur l’équilibre instable de la baguette de sourcier et la recherche sur plan. Nous explorerons toutes les formes du hasard, du bruit de la mesure (mesures trop faibles pour être acceptables) à l’aléatoire et aux synchronicités. Nous envisagerons les conditions idéales pour évoluer dans ces milieux fragiles : comment calmer ce mental qui ferme bien des portes de l’intuition et de la créativité. Nous évoquerons également les liens entre démarche artistique et recherche scientifique. Ensuite, nous testerons différents moyens de divination connus et inconnus et nous en inventerons. On connaît un peu les courbes de données connectées aux activités psychophysiologiques de personnes. Nous tenterons l’expérience de courbes à main levée. Prévoir crayons et grand cahier. »
Cet atelier débutera à 14 heures. Il se déroulera en deux temps avec une première partie sous forme de conférence discussion avec Pascal Pique du Musée de l’Invisible suivie d’une pause avant la partie atelier jusqu’à 18 h.
Les intervenants :
Bernard Blancan, est artiste de cinéma, acteur et metteur en scène mais aussi chercheur en psychokinèseCapacité à influencer mentalement un objet, un processus ou un système sans lutilisation de mécanismes ou dénergies connues. On distingue la bio-psychokinèse , la micro-psychokinèse et la macro-psychokinèse .. Il explore une forme de « conscience universelle » à partir de laquelle il parvient à générer des informations sur le présent, le passé et le futur en effectuant des mesures et en collaborant avec le hasard. Son aventure avec le psiThouless et Wiesner ont introduit en 1942 lexpression "Phénomène psi" (et non "psy"), de la lettre grecque Psi, qui se voulait un terme neutre simplement destiné à désigner le "facteur inconnu" dans les expériences de parapsychologie, en opposition avec les communications sensori-motrices habituelles. On utilise ainsi le terme psi comme signifiant de façon générale une communication anormale avec lenvironnement (perceptions extra-sensorielles ou psychokinèse). On utilise fréquemment en parapsychologie les expressions de sujet psi, de perceptions psi et de phénomènes psi. débute en 2006 suite à la découverte du père qu’il n’a pas connu. Un père sourcier qui lui met les baguettes entre les mains et lui fait découvrir que lui aussi a le fluide. Ce qui se traduit par un don de barreur de feu et de guérisseur. Depuis, Bernard Blancan ne cesse de vouloir comprendre comment cela fonctionne. Pendant dix ans il a fait des expériences de psychokinèseCapacité à influencer mentalement un objet, un processus ou un système sans lutilisation de mécanismes ou dénergies connues. On distingue la bio-psychokinèse , la micro-psychokinèse et la macro-psychokinèse . classiques avec l’Institut métapsychiqueLe mot métapsychique fut suggéré pour la première fois par M.W. Lutoslawski dans un écrit polonais : Wyklady Jagiellonskie, à Cracovie en 1902, pour désigner des notions assez différentes de celles de Charles Richet. En effet, lorsque celui-ci, dans son adresse présidentielle à la Society for Psychical Research, en 1905, présenta ce mot, il fut, dit-il, unanimement accepté. Quentendait-il par métapsychique ? De même quAristote avait intitulé son chapitre sur les grandes lois de la nature qui dépassent les choses physiques : meta ta fusica, métaphysique, de même il nomma métapsychique la science qui, dépassant les choses de la psychologie classique, étudie des faits qui "paraissent dus à des forces intelligentes inconnues", humaines ou non humaines, "en comprenant dans ces intelligences inconnues les étonnants phénomènes intellectuels de nos inconsciences". Bref, la métapsychique est, dit-il : "La seule science qui etudie des forces intelligentes". Doù résulte logiquement sa distinction entre la métapsychique objective qui "mentionne, classe, analyse certains phénomènes extérieurs perceptibles à nos sens, mécaniques, physiques ou chimiques, qui ne relèvent pas des forces actuellement connues et qui paraissent avoir un caractère intelligent", et la métapsychique subjective qui étudie des phénomènes psychiques non matériels tels que la lucidité, cette mystérieuse faculté de connaissance quil attribue à une sensibilité dont la nature nous échappe et quil propose dappeler cryptesthésie. Ces deux aspects, objectif qui étudie des forces et subjectif qui étudie des phénomènes psychiques, se retrouvent dans la définition générale que Charles Richet donne de la métapsychique : "La science qui a pour objet des phénomènes, mécaniques ou psychologiques, dus à des forces qui semblent intelligentes ou à des puissances inconnues latentes dans lintelligence humaine ". Aujourd'hui le terme de métapsychique est a peu près synonyme de celui de parapsychologie. où il a expérimenté et constaté comment l’esprit pouvait agir sur la matière à distance. Ensuite il a axé son travail sur la mise au point d’une théorie (La règle du jeu) qui montre un lien universel, non-local et atemporel avec les informations psychophysiques de toute personne, à un moment donné, dans le passé, le présent ou le futur. Si bien qu’il en arrive au point où selon lui, c’est « le système du hasard » lui-même qui est le médiumIndividu qui semble produire des phénomènes psi de façon particulièrement intense ou fiable. Le terme "médium" provient à l'origine de la doctrine du spiritisme, qui affirme que le médium est un intermédiaire avec les esprits des défunts. En parapsychologie, on préfère utiliser le terme de sujet psi (en anglais : Psychic).. Son activité artistique participe de cette recherche notamment à travers la réalisation du court-métrage « Manigances » en 2019.
Historien de l’art, chercheur, commissaire d’exposition, critique d’art et conférencier, Pascal Pique a dirigé le département art contemporain du Musée d’art moderne et contemporain des Abattoirs à Toulouse et le Fonds Régional d’Art Contemporain Midi-Pyrénées jusqu’en 2012. Depuis, il développe le Musée de l’Invisible, une instance de création et de recherche dédiée aux relations entre l’art et les multiples formes de l’Invisible : de l’astrophysique aux savoirs alternatifs en passant par l’étude de certains phénomènes naturels, des dimensions visionnaires et métagnomiques. Crée en 2013, le Musée de l’Invisible a collaboré avec le Palais de Tokyo (inauguration de l’Académie de l’Arbre), l’Espace culturel Louis Vuitton à Paris (exposition Astralis), la Biennale d’art contemporains de Salvador de Bahia (lancement du manifeste de l’arbre), le Musée National des Arts et Métiers, le Musée Gassendi à Digne-les-Bains, ainsi que le centre d’art de Lacoux, l’Institut d’art contemporain à Villeurbanne, le Crac à Sète ou le Parvis à Ibos (expositions L’arbre visionnaire, Pierres de vision, Athanor, l’Abeille blanche). Il s’intéresse à la question de l’énergétique des œuvres d’art et aux esthétiques de l’écoconception avec les récentes expositions Energéïa à Topographie de l’art à Paris et Géométries de l’Invisible à l’Espace de l’art concret de Mouans-Sartoux. Et tout dernièrement le programme Elixirs, ART Ecologie en val d’Adour. Les activités du Musée de l’Invisible participent du projet de recherche d’un doctorat en Science de l’art/Esthétique à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne dédié au développement d’une écoestétique énergétique et réparatrice.
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