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Atelier de Bernard Blancan : Hasard et Divination – 9 novembre 2024

Atelier de Bernard Blancan : Hasard et Divination – 9 novembre 2024

 

Atelier des visions n°2

 

 

Présentation de l’atelier :

Bernard Blancan propose le scénario suivant :

« Nous commencerons par un petit exposé sur l’équilibre instable de la baguette de sourcier et la recherche sur plan. Nous explorerons toutes les formes du hasard, du bruit de la mesure (mesures trop faibles pour être acceptables) à l’aléatoire et aux synchronicités. Nous envisagerons les conditions idéales pour évoluer dans ces milieux fragiles : comment calmer ce mental qui ferme bien des portes de l’intuition et de la créativité. Nous évoquerons également les liens entre démarche artistique et recherche scientifique. Ensuite, nous testerons différents moyens de divination connus et inconnus et nous en inventerons. On connaît un peu les courbes de données connectées aux activités psychophysiologiques de personnes. Nous tenterons l’expérience de courbes à main levée. Prévoir crayons et grand cahier. »

Cet atelier débutera à 14 heures. Il se déroulera en deux temps avec une première partie sous forme de conférence discussion avec Pascal Pique du Musée de l’Invisible suivie d’une pause avant la partie atelier jusqu’à 18 h.

 

Les intervenants : 

 

Bernard Blancan, est artiste de cinéma, acteur et metteur en scène mais aussi chercheur en psychokinèse. Il explore une forme de « conscience universelle » à partir de laquelle il parvient à générer des informations sur le présent, le passé et le futur en effectuant des mesures et en collaborant avec le hasard. Son aventure avec le psi débute en 2006 suite à la découverte du père qu’il n’a pas connu. Un père sourcier qui lui met les baguettes entre les mains et lui fait découvrir que lui aussi a le fluide. Ce qui se traduit  par un don de barreur de feu et de guérisseur. Depuis, Bernard Blancan ne cesse de vouloir comprendre comment cela fonctionne. Pendant dix ans il a fait des expériences de psychokinèse classiques avec l’Institut métapsychique où il a expérimenté et constaté comment l’esprit pouvait agir sur la matière à distance. Ensuite il a axé son travail sur la mise au point d’une théorie (La règle du jeu) qui montre un lien universel, non-local et atemporel avec les informations psychophysiques de toute personne, à un moment donné, dans le passé, le présent ou le futur. Si bien qu’il en arrive au point où selon lui, c’est « le système du hasard » lui-même qui est le médium. Son activité artistique participe de cette recherche notamment à travers la réalisation du court-métrage « Manigances » en 2019.

 

 

Historien de l’art, chercheur, commissaire d’exposition, critique d’art et conférencier, Pascal Pique a dirigé le département art contemporain du Musée d’art moderne et contemporain des Abattoirs à Toulouse et le Fonds Régional d’Art Contemporain Midi-Pyrénées jusqu’en 2012.  Depuis, il développe le Musée de l’Invisible, une instance de création et de recherche dédiée aux relations entre l’art et les multiples formes de l’Invisible : de l’astrophysique aux savoirs alternatifs en passant par l’étude de certains phénomènes naturels, des dimensions visionnaires et métagnomiques. Crée en 2013, le Musée de l’Invisible a collaboré avec le Palais de Tokyo (inauguration de l’Académie de l’Arbre), l’Espace culturel Louis Vuitton à Paris (exposition Astralis), la Biennale d’art contemporains de Salvador de Bahia (lancement du manifeste de l’arbre), le Musée National des Arts et Métiers, le Musée Gassendi à Digne-les-Bains, ainsi que le centre d’art de Lacouxl’Institut d’art contemporain à Villeurbanne, le Crac à Sète ou le Parvis à Ibos  (expositions L’arbre visionnairePierres de vision, Athanor, l’Abeille blanche). Il s’intéresse à la question de l’énergétique des œuvres d’art et aux esthétiques de l’écoconception avec les récentes expositions Energéïa à Topographie de l’art à Paris et Géométries de l’Invisible à l’Espace de l’art concret de Mouans-Sartoux. Et tout dernièrement le programme Elixirs, ART Ecologie en val d’Adour. Les activités du Musée de l’Invisible participent du projet de recherche d’un doctorat en Science de l’art/Esthétique à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne dédié au développement d’une écoestétique énergétique et réparatrice.

 

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